Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

dimanche 15 décembre 2013

Que fête-t-on le 25 décembre?

Comme tu le sais, nous nous approchons une fois de plus de la date de mon anniversaire...
Tous les ans, on fait une fête en mon honneur et je crois que cette année, ce sera pareil...
En ces jours-ci, les gens font beaucoup d'achats ; il y a des annonces à la radio et à la télévision, et on ne parle que de cela. Il ne manque plus que d'arriver à ce jour-là.
C'est agréable de savoir qu'au moins un jour par an, quelques personnes pensent un peu à moi.
Comme tu le sais, il y a de nombreuses années que l'on a commencé à célébrer mon anniversaire. Au début, les gens paraissaient comprendre et remercier ce que j'avais fait pour eux. Mais maintenant, il semble que plus personne ne sait ce qu'on célèbre. On se réunit et se divertit beaucoup mais sans savoir de quoi il s'agit.
Je me souviens que l'an dernier, on a fait une grande fête en mon honneur. Il y avait des mets délicieux sur la table, tout était décoré et il y avait beaucoup de cadeaux.
Mais tu sais quoi ?
On ne m'a même pas invité ! J'étais le héros du jour et on ne m'avait pas envoyé d'invitation. Le jour de ma propre fête, on m'a fermé la porte ! Moi... qui aurait tant voulu partager leur table. Mais ça ne m'a pas réellement surpris car depuis quelques années, tous me ferment la porte. De sorte que même pas invité... j'ai eu l'idée d'entrer, sans faire de bruit et je suis resté dans un coin.
Ils étaient tous là, buvant, riant, se donnant des bisous. Ils s'amusaient mais le comble c'est lorsque est arrivé le vieux gros, vêtu de rouge, avec sa barbe blanche en criant... Ho Ho Ho !!! Il avait l'air d'avoir bu plus que les autres car il se laissa tomber lourdement dans un fauteuil et tous criaient : "Père Noël... Père Noël !" comme si la fête était en son honneur.
À minuit, ils se sont tous embrassés. Moi, j'ai tendu les bras, espérant que quelqu'un m'embrasserait et tu sais quoi ? Personne ne m'a embrassé ! Ils ont commencé à distribuer les cadeaux. Je me suis approché pour voir si par hasard, il y en avait un pour moi. Mais il n'y avait rien !
Tu ne peux pas t'imaginer comment je me sentais ! Alors, je suis sorti sans bruit et je me suis retiré en fermant la porte derrière moi. Et depuis, à chaque année, c'est pire que pire. Les gens se souviennent qu'il faut faire un réveillon, acheter des cadeaux et personne ne se souvient de moi.
J'aimerais tellement que cette année, à Noël, tu me permettes d'entrer dans ta vie et que tu te souviennes qu'il y a 2000 ans, je suis venu en ce monde pour donner ma vie pour toi sur la croix et ainsi pouvoir te sauver.
Et bien moi, cette année, j'ai décidé de faire ma propre fête et je vais inviter un tas d'amis. Si tu veux y assister, tu n'as qu'à répondre à mon invitation et je te réserverai une place. Prépare-toi car lorsque tout sera prêt... le jour où tu y penseras le moins... je donnerai ma grande fête... Jésus...♥♥♥


J.S.

dimanche 24 novembre 2013

Le feu ardent de l'amour

Je suis venu apporter un feu sur cette terre et comme j'aimerais tant qu'il brûle déjà. -Jésus 
----------------------------------------------------------------------------------------------
Ah, Seigneur! Si seulement je pouvais être un brasier ardent pour que ce feu se répande à travers le monde. Ce feu qui réchauffe les coeurs, ramène la paix, détruit la haine et la colère. Un feu qui ne se consume jamais. Mais je ne suis qu'une petite braise dans ce monde immense. Une étincelle dans l'univers... Je ne peux qu'espérer qu'une ou deux bûches aient pu prendre part à se foyer d'amour infini, grâce à une parole ou une autre que j'ai pu dire ou écrire, grâce à un geste que j'ai pu poser ou un que je n'ai pas posé par charité. J'espère en toi, Seigneur, mon Dieu, de tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma force. J'espère en toi, car tu es celui qui me sauf dans l'impasse, me comble d'amour dans le manquement, me visite au jour de détresse. Jamais tu ne déçois. Toujours tu es là. Dieu, viens à notre aide. Seigneur, à notre secours.

-Amen!


J.S.

Jean XXIII et Jean-Paul II : pape de transition et pape de la modernité

Voici que je vous présente le dernier article de la série dans le cadre de l'année de la foi. Je tiens à vous demander pardon d'avoir manqué les trois derniers mois. Alors, je me rattrape en vous proposant de regarder ensemble deux figures de la foi très importantes du XXe siècle. Deux figures qui seront prochainement canonisées. Jean XXIII, le pape qu'on appelait de transition, dû à son âge très avancé, mais qui, finalement, a marqué la transition de l'Église du passé à l'Église de la modernité en ouvrant le Concile Vatican II. Et Jean-Paul II, le pape révolutionnaire, n'ayant pas peur des mots, annonçant l'Évangile à pleine voix et faisant réfléchir en empruntant de nouveaux chemins, tel sa théologie du corps.

Tout d'abord, Jean XXIII. Né en 1881 sous le nom de Angelo Giuseppe Roncalli, il est le quatrième d'une famille de quatorze enfants. Il est ordonné prêtre en 1904 et devient aumônier militaire dans les hôpitaux durant la Première Guerre Mondial. Dès 1921, il fait son entrée à Rome dans l'organisation Propaganda Fide qui deviendra plus tard la congrégation pour l'évangélisation des peuples. En 1925, contre son gré, il est envoyé comme visiteur apostolique en Bulgarie et pour se faire, le pape Pie XI l'ordonne évêque à Rome où il prend comme devise : "Obedientia et Pax", Obéissance et Paix. Puis, en 1935, il est envoyé comme délégué apostolique en Turquie et en Grèce. À Istanbul, où il demeure, il doit faire face à un régime laïc assez radical. Déjà, en 1944, dans un sermon, il évoque qu'il souhaite un concile oecuménique. Cette même année, Pie XII le nomme nonce apostolique en France.

Il faudra attendre 1953 pour son retour en Italie, où il est nommé patriarche de Venise et créé cardinal. Il occupe ce poste jusqu'au Conclave de 1958, qui l'a élu comme le 262e successeur de Pierre, nouvel évêque de Rome. Il étonne en choisissant un nom qui n'avait pas été choisi depuis le XIVe siècle : Jean XXIII. De même pour Jean XXII, élu à l'âge de 72, il était considéré comme pape de transition seulement, mais les cardinaux étaient loin de se douter de la tournure des événements. C'est en effet le 25 janvier 1959 qu'il convoque le deuxième Concile du Vatican, soit trois mois après son élection.

Même s'il n'a jamais aimé les hautes sphères, Dieu l'y a conduit, parce qu'Il avait un projet pour ce pape qu'il nous a donné. En effet, «l'homme peut faire bien des projets, mais c'est toujours la volonté du Seigneur qui s'accomplit.» Malgré que Angelo ne désirait rien de plus que de servir le peuple de Dieu comme prêtre, il l'a servi comme pape, comme berger des bergers, serviteur des serviteurs. Il fut un des protagonistes qui a fait avancer l'Église et lui a fait passer la barrière de la modernité. Ne jamais sous-estimer la volonté de Dieu!



Puis, Jean-Paul II. Né en 1920 en Pologne sous le nom de Karol Wojtila. Il est ordonné prêtre en 1946, malgré qu'il n'a toujours pas complété sa formation, qu'il complétera plus tard à Rome, dû à l'occupation de la Pologne par les nazis. C'est au cours de son ministère en Pologne, à Cracovie, qu'il découvre l'importance de la jeunesse pour l'avenir, importance dont il fera son cheval de bataille d'évangélisation. D'ailleurs, il est le responsable de la fondation de plusieurs groupes de jeunes, dont les Journées Mondiales de la Jeunesse qu'il institue pendant son pontificat. Il est nommé évêque auxiliaire à Cracovie en 1958 avec sa célèbre devise "Totus tuus", Tout à toi. Il est alors responsable de la pastorale étudiante. Il était donc évêque lorsque le Concile Vatican II fut convoqué. En 1963, il est nommé archevêque de Cracovie par Paul VI.

En 1967, il est créé cardinal par le même pape. Il joue un rôle important pendant l'écriture de Humanea Vitea, célèbre encyclique de Paul VI sur la sexualité. La mort de Paul VI en 1978 amène le collège des cardinaux à se réunir afin d'élire celui qui lui succédera. Karol Wojtila participera à ce conclave pour l'élection d'Albino Luciani, qui prendra le nom de Jean-Paul Ier. Malheureusement, après seulement 33 jours de pontificat, celui-ci s'éteind. Les cardinaux doivent donc se réunir à nouveau pour réélire un successeur. Quelle ne fut pas la surprise de voir un cardinal non-italien être élu pour la premier fois depuis plus de 400 ans. Et ce fut encore plus une surprise qu'il reprenne le nom de Jean-Paul.

Son pontificat, le 3e plus long de l'histoire de l'Église, est marqué par un premier voyage apostolique en dehors de l'Italie, alors qu'il s'est rendu au Mexique, offrir son pontificat à la Vierge de Guadalupe. Un pays qu'il visitera le plus, au cours de 5 visites. Jamais aucun pape n'était sorti de l'Italie depuis l'époque d'Avignon.

Il fait de son cheval de bataille la place des jeunes dans l'Église. En 1984, il crée une rencontre internationale pour les jeunes, les JMJs. Cette rencontre a lieu à tous les 2 ou 3 ans. Les premières JMJs en dehors de l'Italie ont eu lieu à Buenos Aires en Argentine. Les plus grosses eurent lieu aux Philippines avec près de 5 millions de jeunes! Puis, il insiste aussi beaucoup sur la miséricorde, donnant le pardon à son agresseur et demandant lui-même pardon pour les erreurs de l'Église du passé. Il a aussi marqué notre histoire avec une nouvelle approche de la sexualité avec ses catéchèses sur la théologie du corps qui remet, en quelque sorte, en place la dignité du corps humain.


L'enseignement que nous recevons de ces deux figures de la foi est que ce n'est pas important d'être populaire et d'écouter ce que disent les autres de nous pour s'adapter afin de plaire à tous. L'important, c'est d'être soi-même, d'être fidèle à sa propre pensée et au message de l'Évangile. C'est ça qui changera le monde. Le conformisme et l'extrémisme n'ont rien de bon. Ils ne font que diviser. Saint Paul le dit lui même. L'Église contient autant de fonctions différentes qu'elle possède de membres. Et comme chacun des membres de notre corps, nous avons tous une fonction distinctive dans l'Église. Nous témoignons tous différemment, mais en proclamant tous le même message. L'unité dans la diversité! Voilà la clé du succès! Être soi-même et prendre sa place dans l'histoire!

Bienheureux Jean XXVIII et Jean-Paul II,
PRIEZ POUR NOUS!

Voilà ce qui complète la série d'articles sur les grandes figures de la foi de l'histoire dans le cade de l'année mondiale de la foi, décrétée par Benoît XVI et qui se termine en ce dimanche de la grande solennité du Christ, Roi de l'univers. J'espère que ces articles ont pu éveillé quelque chose insoupçonnée en vous, ne serait-ce que de trouver votre place dans notre si belle Église, peuple de Dieu.

J.S.

dimanche 16 juin 2013

François d'Assise: le riche dans sa pauvreté

Francesco est né à Assise d'une famille de riches marchands en 1182. Baptisé sous le nom de Giovanni (Jean) pendant que son père est en voyage d'affaire, celui-ci, à son retour, décide de changer son nom pour Francesco (François, qui veut dire français) en honneur aux très bonnes affaires qu'il a conclut en France.

À l'exemple d'Augustin, sa jeunesse est marquée par les frivolités de la vie et se dissipe beaucoup. Il fait la guerre de Ponte San Giovanni, mais se fait emprisonner et tombe malade. C'est son père qui le libère en payant sa caution. À son retour à Assise, il se fait un peu plus discret. En 1204, encore une fois très malade, ce qui l'immobilise pendant plusieurs mois, il commence sa conversion. Ce serait un songe, fait à Spolète, alors qu'il s'apprête à rejoindre l'armée à nouveau, qui l'aurait obligé à changer de voie. Il abandonne peu à peu sa vie de dissipé, abandonne ses compagnons de fêtes et quitte définitivement l'armée. Il se met à prier dans les petites chapelles de la région et c'est en 1205 qu'il reçoit l'ordre du Christ de rénover son Église en ruine dans la chapelle San Damiano, d'où provient le célèbre crucifix de saint Damien.


C'est un conflit avec son père qui résulte en son acte héroïque et très connu, devant toute Assise, se dévêtant, complètement nu et qu'il a dit: «Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c'est à Lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi.» En 1208, il comprend le message de l'Évangile : «Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d'or ou d'argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n'emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. -Mt 10,9» et en fait sa discipline de vie. Très vite, le rejoignent Bernard et Pierre, et quelques autres, formant ainsi une petite communauté.


En 1210, le pape Innocent III valide sa première règle et l'ordre voit le jour de façon officielle. En 1212, il crée l'ordre qu'on appelle les Clarisses, avec sainte Claire d'Assise. Les deux ordres sont fondés sur les principes de la prière, de l'allégresse, de la pauvreté, de l'évangélisation et du respect de la création. C'est le 17 septembre 1224 qu'il reçoit les stigmates et que sa santé commence à se détériorer tranquillement. Il décède le 3 octobre 1226. Canonisé à peine deux ans plus tard, nous célébrons sa mémoire le 4 octobre.


Comment ne pas croire en l'oeuvre de Dieu en lisant l'histoire de cet homme qui avait tout pour être heureux, riche sans avoir à travailler, ni à lever le petit doigt, selon la définition du bonheur de notre monde, et qui décide de tout abandonner, pour vivre pauvrement du travail de ses mains?


Le trésor que Dieu a à nous offrir est infiniment plus grand que le trésor qu'a à nous offrir ce monde. D'ailleurs, ce trésor est futile et finira par nous quitter. Non, le trésor de Dieu n'a rien à voir avec ce trésor. Le trésor de Dieu, c'est l'amour, la paix, la joie et le bonheur. Qu'on soit riche ou pauvre, la plus grande richesse reste celle qui se cache dans notre coeur. Cette richesse, c'est l'amour qu'on a à donner. Plus on en a, plus on en donne, plus on en reçoit. Et cela, François l'a compris. C'est pourquoi il a quitté son trésor terrestre pour se mettre au service de la conservation du trésor du ciel, trésor qui ne passera jamais.


N'êtes-vous pas tannés et fatigués par moment de votre richesse terrestre? Moi oui, surtout qu'il n'est même pas bien réparti. Je préfère mettre ma foi dans le trésor de Dieu, parce que c'est un trésor qui est bien partagé. Tous nous sommes aimés de Dieu de façon égale et pleinement pardonnés pour chaque erreur que nous commettons. Je préfère recevoir de l'amour que de l'argent. L'amour, je peux le donner sans qu'il m'en coûte, même que j'en reçois davantage. L'argent, quand je le donne, je n'en reçois pas en retour. L'amour a le meilleur taux d'intérêts. L'argent, cela prend une vie de travail et d'acharnement pour que cela donne quelque chose. L'amour tisse de vraies relations, des relations qui procurent plaisir, amour, joie et bonheur. L'argent tisse les relations fausses, des relations qui ne procurent rien d'autre que l'orgueil. Cela, François l'a compris. 


Qu'attendons-nous pour le comprendre, nous aussi?




Saint François d'Assise, prie pour nous!

J.S.

mercredi 12 juin 2013

Père, écoute nos prières et exauce-nous...

Ô Père, Nous Te prions pour ceux qui portent des Croix
trop lourdes : prisonniers, malades, humiliés et rejetés.

Nous te confions, tous ceux qui traversent l’épreuve :
les chômeurs, les couples en difficultés, les familles divisées,
les enfants abandonnés et maltraités et déscolarisés.

Nous Te prions pour les visages défigurés par la vie,
ceux qui sont épuisés et effondrés par les difficultés
de la vie, et ceux pour qui tout semble bloqué.

Nous Te prions pour les hommes et les femmes qui
par le partage, la compassion et l’amour, redonnent
Force et Courage à ceux qui ont perdu toute Dignité,

Redonne Confiance et Espérance à celles et à ceux qui
désespérés, n’ont plus le courage de regarder l’Avenir.
Révèle-toi à eux afin qu’ils ne perdent pas espoir.

Père, Toi qui connais nos faiblesses, tu sais combien
de fois, il nous arrive de tomber et retomber, Tu sais
aussi notre désir de faire le bien et tu sais également
le poids de nos péchés, relève-nous, pardonne-nous,
et apprends-nous à résister à toutes les tentations.

Sois la Lumière de ceux qui marchent dans la Nuit,
et l’espérance de ceux qui sont dans l’abattement.
Sois le Chemin, la Vérité et la Vie de ceux qui crient à Toi.


AMEN...


dimanche 26 mai 2013

La Sainte Trinité: Qui connaît le Fils, connaît le Père et recevra l'Esprit de Vérité

Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. (Jn 16, 13)


En ce dimanche, nous célébrons la solennité de la Sainte Trinité. Le Père, le Fils et l'Esprit Saint sont maintenant réuni. Le Père, Dieu qui est de toujours, a envoyé son Fils pour qu'on puisse le connaître. Le Fils, après s'être fait connaître, retourne vers son Père et nous envoie celui qui nous révèle toute chose.

En suivant un cours où nous avons médité sur l'Évangile de la Sainte Trinité, il m'est venu à l'esprit une réflexion, sans doute inspiré par cet Esprit de Vérité. J'ai eu envie de vous la partager ici.

Sans l'Esprit Saint, comment pourrions-nous comprendre la Parole de Dieu, puisque c'est lui qui nous révèle toute chose dans la foi? Jésus nous a dit qu'il nous expliquera tout ce que lui nous a dit. L'Esprit ne dira rien de plus que ce que le Fils nous a dit de la part de son Père. C'est pourquoi il l'appelle l'Esprit de Vérité, parce que ses paroles sont Vérité, la Vérité de Dieu.

C'est seulement par, avec et en l'Esprit que nous pouvons comprendre que ces paroles du Fils sont du Père et sont la Vérité. Or, il faut accepter de le laisser parler dans notre cœur. Sans lui, la Parole de Dieu n'est que de simples mots, comme d'autres mots. Avec lui, elle devient la Vérité, une vérité de vie qui nous conduit directement au bonheur. Parce que la Parole de Dieu se pratique. Le bonheur n'est pas une chose qu'on acquiert une fois pour toute, mais plutôt qui se vit à chaque jour. Et pratiquer la Parole de Dieu, les préceptes évangéliques, conduit à une vie de bonheur. Un bonheur qui dure, qu'on ne peut trouver dans les choses futiles de ce monde. Ce n'est pas pour rien que Dieu nous dit de ne pas nous attacher aux biens matériels. Ces biens passent, alors que la Parole de Dieu ne passera jamais, parce qu'elle est Amour et Vérité, Paix et Joie pour qui l'écoute et la met en pratique.

Ce qui choque le plus de la Parole de Dieu, ce n'est pas à cause de l'Esprit de Vérité, mais c'est à cause de notre expérience du mensonge. Cette expérience, une fois mise devant la Vérité, nous effraie, parce qu'on voit bien que notre vie n'est pas vraiment accès sur la Vérité. L'Esprit de Vérité ne fait qu'ouvrir nos esprits, nos âmes, à la Vérité du message de la Parole de Dieu. Il nous fait voir le vrai chemin qui donne vie.

Osons laisser cet Esprit de Vérité parler en nos cœurs. Osons écouter ce qu'il a à nous dire. Il nous expliquera ce que Jésus est venu nous dire. Il nous donnera sagesse, intelligence, force, conseil, affection filiale, émerveillement et connaissance.

 
Que la grâce de Dieu le Père, l'amour de Jésus, le Fils et la communion de l'Esprit Saint soient toujours avec nous!
 
J.S.

vendredi 24 mai 2013

Thomas d'Aquin, le théologien incompris

Italien du 13e siècle de notre ère, Thomas, natif d'une famille bien aisée, se voue à l'ordre des dominicains dès 1244, alors qu'il avait 20 ans, contre le gré de sa famille, dont sa mère qui voulait en faire l'abbé du Mont-Cassin. Il se fait assigner à résidence par elle, mais au bout d'un an, ne changeant toujours pas de décision, elle accepta de le relâcher et, par le fait même, accepta aussi son choix.

Pendant, trois ans, il fait des études bibliques à Paris, revient en Italie, où il enseigne pendant neuf ans la théologie. C'est pendant cette période, en 1266, qu'il commença à écrire son oeuvre la plus connue, la Somme théologique, oeuvre qui n'est, d'ailleurs, non complétée. C'est la vision qu'il eut en 1273, peu avant sa mort qui l'a arrêté d'écrire parce que, aurait-il dit, ce qu'il avait vu n'a rien de comparable avec ce qu'il avait écrit jusque là. Or, on ne sait toujours pas ce qu'il a vu. Ce qu'on sait, c'est que c'est après cette vision que sa santé se mit à se détériorer très rapidement. Il meurt à peine trois mois plus tard.

Ses oeuvres connurent, durant les premières années après sa mort, des critiques virulentes de la part de grands noms, dont Mgr Étienne Tempier, évêque de Paris et Guillaume de La Mare, franciscain. Même au sein de son ordre, les Dominicains ne peuvent pas s'entendre sur ses enseignements. Il est condamné en 1277 par un archevêque anglais, mais réhabilité puis canonisé en 1323 par le pape Jean XXII.

Pouvons-nous dire que Thomas était avant son temps? Peut-être bien. Parce que ce sont ses oeuvres qui ont amené l'Église à mieux réfléchir sur certaines questions théologiques dont traite, entre autres, la Somme. Mais pourquoi fut-il contesté? Parce qu'il abordait des questions que l'Église n'avait pas encore réfléchi, ou s'était arrêté de réfléchir. Il allait plus loin que bien des théologiens et des philosophes de son temps. Le grand incompris de la théologie a osé remettre en question la foi et c'est ce qui lui a valu l'exclusion de ses pairs.

Nous connaissons, en ce moment, avec notre nouveau Saint Père, le pape François, un peu une situation similaire. Or, je crois que c'est le contraire qui se produit car, il est arrivé après son temps. Les questions auxquelles François répond ont déjà fait du ravage dans notre Église. Mais, je tiens à préciser que les propos du Saint Père arrive quand même à point. C'est à dire que l'Église a à se poser de sérieuses questions sur sa manière d'être. Parce que c'est avec notre façon d'être que nous sommes d'abord évangélisateur, et non par notre façon de faire. Oui, c'est important de savoir comment bien évangéliser. Seulement, l'évangélisation passe par la façon d'être d'abord. C'est le Christ lui-même qui nous a dit : «C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres que l'on vous reconnaîtra comme mes disciples.» Et François d'Assise disait à ses frères franciscains en les envoyant en mission : «Allez évangéliser et n'utilisez pas la parole, sauf si cela devient nécessaire.» Ce qui veut dire, c'est à l'amour, à l'acceptation, au respect que vous aurez les uns pour les autres, c'est aux gestes d'abord que vous poserez que vous évangéliserez et que vous donnerez le goût à d'autres de vous suivrent et de faire partie de l'Église.

Alors, puisque nous sommes les pierres vivantes de cette Église, comme Thomas et François, osons questionner l'institution. Osons se pencher sur les questions de notre foi. Osons la remettre en question. Osons remettre en question certaines positions qui font mal à l'Église. Osons tout simplement! Un peuple qui n'ose pas, ne marche pas. Et qui ne marche pas, n'avance pas!

 
Saint Thomas d'Aquin, priez pour nous!
Esprit Saint, viens nous ouvrir l'esprit, comme tu l'as fait pour notre frère Thomas!
 
J.S

samedi 6 avril 2013

Suivre tes chemins

Seigneur, tu passes par toutes sortes de chemins pour rejoindre le coeur de tout être humain. Une fois que tu l'as atteint, tu l'invites à te suivre sur ces mêmes chemins. Seulement, tes chemins sont nuancés, parfois tortueux. On n'arrive pas toujours à bien comprendre par où tu veux qu'on passe, ni pourquoi tu veux qu'on passe par ce chemin.

En ce moment, Seigneur, tu me demandes de prendre un chemin dans lequel je ne veux pas entrer, ni par lequel passer. Je ne comprends pas très bien pourquoi tu insistes. Or, si tel est ta volonté, je ne te demande rien d'autre que de me donner la force et le courage d'y entrer sans regarder en arrière, et sans me soucier de demain. Chaque jour suffit sa peine.

Que cette petite mort intérieure soit source de réjouissance parce qu'elle annonce la Résurrection. Et que chaque mort intérieure devienne Résurrection. Résurrection que seul le temps permet d'acquérir.

Seigneur, en toi ma confiance et ma prière. Je ne peux qu'espérer en ta grâce et me remettre entièrement entre tes mains.



Amen...

vendredi 29 mars 2013

Vendredi Saint : les sept paroles du Christ en croix

Voici, je vous fais cadeau des sept paroles du Christ en croix pour que vous puissiez les méditer en ce grand jour du Vendredi Saint, jour de la Passion de celui qui nous a relevé de la mort.


"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas se qu'ils font..." Oui, Père, pardonne-moi car je ne sais pas ce que je fais. Je ne sais pas si j'agis bien selon ta volonté, ou selon la volonté des hommes. Je ne sais pas si j'aime à ta manière, ou à la manière des hommes. Père, pardonne-moi mes manques de foi. J'essaie, mais ça ne fonctionne pas toujours. Donne-moi le courage d'avancer avec toi dans ce monde.

"En vérité, je te le dis, aujourd'hui même, tu seras avec moi dans le paradis..." Non, Seigneur, je ne suis pas digne d'être avec toi dans le paradis. Je ne m'en sens pas digne. Je ne suis pas un saint, mais j'aspire à le devenir. Je ne suis pas parfait, mais j'essaie du mieux que je peux de me perfectionner. Ah, Seigneur, vraiment je ne suis pas à la hauteur de ton amour et de ta promesse. Alors, seulement si tu le veux, j'irai avec toi dans ce lieu saint.

"Femme, voici ton fils..." Femme, voici l'Église, tes fils et tes filles. Marie, mère de Dieu, toujours présente pour son propre fils, se fait présente pour les besoins de l'Église, de ses fils et de ses filles. Nous pouvons mettre notre confiance en elle quand plus rien ne va. Modèle de foi et de confiance, elle restera pour toujours celle qui nous a offert dans une mangeoire l'amour infini de Dieu.

"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" Eloï, Eloï, lama sabbaqthani? Oui, Seigneur, parfois, j'ai l'impression que tu m'as abandonné. Et c'est plus souvent dans les moments les plus difficiles que je te sens loin de moi. Or, quand j'atteins le fond et que tranquillement je remonte, tu es là, devant moi. Et c'est là que je te dis dans une amertume et une tristesse profonde : «Mon Dieu, pourquoi m'as-tu laissé affronter ces épreuves seules? Où étais-tu quand j'ai eu besoin de toi?» Mais toi, tu me réponds tout simplement dans ton grand amour : «À chaque fois que tu avais besoin de moi, j'étais là. Mais ta souffrance t'a aveuglé et tu ne me voyais pas. La preuve, c'est moi qui te fais remonter de ton abîme...»

"J'ai soif..." J'ai soif de vivre. J'ai soif d'aimer. J'ai soif d'être aimé. J'ai soif de cette source qui jaillit dans le désert. J'ai soif de cette source qui altère à jamais. J'ai soif de paix. J'ai soif de miséricorde. J'ai soif de toi. J'ai soif d'eux. J'ai soif de tout. J'ai soif, mais on ne fait que me donner de cette eau qui ne désaltère pas. De ces choses futiles. Je vous le dis, j'ai soif. Saurez-vous désaltérer ma soif?

"Tout est achevé..." Oui, tout est achevé, tout est accompli. Seulement, parfois, j'ai l'impression que tout est à recommencer. On a proclamé l'Évangile, faisant des disciples de partout dans le monde. Qu'est-ce que ça a donné? Nos églises se vident. Dès qu'on parle de toi, Seigneur, les gens reculent. Ils te bafouent et nous saluent du revers de la main. Que se passe-t-il, Seigneur? Qu'avons-nous fait de mal? Que devons-nous faire de bien? J'ai l'impression d'être dans un chantier en construction en attente que quelque chose de gros se passe. Tout est achevé, mais tout est à faire en même temps. Formons-nous de si piètres pierres?

"Père, entre tes mains, je remets mon esprit..." Père, entre tes mains, je m'en remets à ton infini bonté. Je m'en remets à ton amour inconditionnel. Je m'en remets à ton immense miséricorde. Dieu, je sais que tu m'aimes, et je t'aimes. Prends-moi par la main et guide-moi là où tu veux, selon ta volonté, me conduire.

Poussant un grand soupir, il remit l'esprit...

 
«Quand sa croix s'élève, le monde renaît...»
 
J.S.

mercredi 27 mars 2013

Thème 2013-2014

Voilà! Depuis le 21 mars dernier, nous sommes entrés dans la quatrième année d'existence du blog. Déjà trois ans se sont écoulés depuis sa fondation! Seulement deux changements ont été apportés. Le premier, c'est le thème pour cette nouvelle année d'évangélisation : Ensemble, marchons vers notre salut! Le deuxième changement, c'est l'arrière-plan. Les bougies ont fait place à un drapeau de course.

Comme vous le savez, depuis la Résurrection, les temps sont les derniers. Nous entrons dans une course vers le salut. Seulement, c'est une course où nous sommes tous les grands vainqueurs. Vainqueurs de la mort! Et notre triomphe, c'est le Christ!

Alors, ensemble, osons faire route vers le salut et dépêchons-nous! On n'a pas toute la soirée!

Jonathan Sonier
concepteur-auteur principal

dimanche 24 mars 2013

Paul de Tarse: de persécuteur à évangélisateur zélé

Je brise la chronologie de mes articles dans le cadre de l'année de la foi pour revenir un peu plus au début de l'histoire de notre Église pour vous parler, ce mois-ci, du plus grand persécuteur de l'Église, mais aussi le plus grand des évangélisateurs que nous ayons connu. Et j'ai parlé de Saul de Tarse, mieux connu sous le nom de Paul, le plus petit des Apôtres.

Nous sommes peu après la Résurrection. Les Apôtres sont très discrets dans leur prédication. Mais l'élite juive cherchait désespérament à éteindre cette institution qui prenait de plus en plus d'expansion, car elle craignait la révolte des juifs et l'intervention des romains que cela pourrait engendrer. Peu après le martyre d'Étienne, Saul, un pharisien de renommé, élève de Gamaliel, citoyen romain et très bon ami d'un scribe anti-chrétien, craignant lui-même la révolution que l'Église du Christ pourrait éventuellement engendrer, demanda un mandat pour arrêter et emprisonner les chrétiens.

Or, on connaît presque tous l'histoire de la conversion de Paul. Alors qu'il était en route pour Damas, où il devait faire l'arrestation des chrétiens, il reçu l'apparition du Christ qui lui annonce qu'il deviendra l'instrument de salut des nations païennes. À cet instant s'installe sur ses yeux un voile qui lui prive de sa vue. Puis, il est trois jours sans manger ni boire, lorsque Ananie lui rend visite et lui impose les mains. De ses yeux tombe le voile qui l'empêchait de voir. Il prend des forces, nous dit le texte, et demande le baptême.

Mais que s'est-il vraiment passé pour que cet homme, si persécuteur envers l'Église qu'il était, puisse se convertir si rapidement? Faut-il que ce personnage qu'il a rencontré soit d'une force convaincante si puissante! C'est pour dire que peu importe qui nous sommes, peu importe où on est rendu dans la vie, rien ne peut arrêter la force surhumaine de persuasion que possède le Christ. Cette force qu'il utilise pour nous faire effectuer un changement radical à un moment ou à un autre dans notre vie, afin que nous mettions notre vie au service de l'Évangile. Bien sûr, il faut quand même avoir un brin d'ouverture à ce qu'un amour si intense puisse nous atteindre au plus profond de nos coeurs pour nous faire changer.

Paul est l'exemple par excellence qu'il est possible pour tout être humain de se laisser toucher par l'amour de Dieu et de se convertir à la Bonne Nouvelle que le Christ est venu porter sur notre terre. Il suffit de laisser, ne serait-ce qu'une petite fente à l'orée de son coeur, par laquelle l'Esprit Saint s'insèrera et viendra allumer le feu qui n'était plus que braise.

Je nous souhaite à tous, de connaître, un jour, cette vrai conversion des coeurs, par laquelle le Christ fait de nous ses instruments de paix, ses intruments de salut. À l'intérieur de son corps de Sauveur, puissions-nous être nous-mêmes des sauveurs pour nos frères et soeurs!

 
Saint Paul, priez pour nous et pour notre conversion!
 
J.S.

lundi 11 mars 2013

Conclave : enfermés à clé pour discerner l'avenir de l'Église

Maintenant que la date du Conclave 2013 a été fixée, il est de notre devoir, en tant que baptisés, de prier pour nos frères cardinaux qui, à partir de ce 12 mars, se retrouveront dans la chapelle Sixtine au Vatican, afin de choisir le 266e successeur de saint Pierre. C'est l'avenir de l'Église qui est en jeu, ne l'oublions pas. Demandons l'aide de l'Esprit Saint, pour que ce discernement se fasse selon la volonté de Dieu, et non selon la volonté des hommes. Cette volonté qui peut atténuer par moment le message de l'Évangile.

Espérons que le nouveau pape saura gérer les dossiers chauds de l'heure, tout en invitant à la miséricorde et à l'amour, les deux mots d'ordre du message évangélique.

Prions les saints et les saintes pour qu'ils intercèdent pour nous auprès de Dieu, spécialement les saints papes.

jeudi 28 février 2013

Aurevoir, Saint Père!

Pour exercer le ministère du successeur de Pierre, «il faut la vigueur du corps et de l'esprit», a affirmé le pape Benoît XVI, lors de l'annonce de sa renonciation au ministère pontifical. C'est en ce 28 février que le Saint Père quitte officiellement le Siège Pontifical après huit années. Or, «Après avoir examiné sa conscience devant Dieu, à diverses reprises, il est parvenu à la certitude que ses forces, en raison de l'avancement de son âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» Sage décision, mais qui provoque la stupéfaction dans le monde entier. Jamais en 600 ans un pape n'avait renoncé à son ministère.

Tout ce que nous pouvons faire maintenant est de rendre grâce à Dieu. Depuis avril 2005, Benoît XVI a eu à faire face aux différents scandales qui ont frappé l'Église, entre autre la pédophilie. Mais il a su conduire la barque de saint Pierre avec brio et à la hauteur de ses compétences.

Merci Saint Père pour ces années au service du bien de notre Église. Vous pouvez vous reposer en paix, maintenant. Vos efforts peuvent être récompensé.

Invoquons l'Esprit Saint sur nos frères cardinaux qui sont réunis à Rome à l'aube de l'ouverture du Conclave qui nous donnera un nouveau souverain pontife. Qu'ils sachent faire le bon choix pour les besoins et l'avenir de l'Église.

 
«Je me retire dans la prière et le repos...»
Benoît XVI
Avril 2005 - Février 2013
 
 
 Viens Esprit Saint dans le coeur de tes fidèles pour les purifier et les sanctifier.
Que nos frères cardinaux répondent à nos besoins et à notre avenir par le choix du prochain successeur de Pierre, l'Apôtre sur qui Jésus a édifié son Église.

mardi 12 février 2013

Jeûner: Comment faire?

Voici une petite trouvaille faite sur Facebook.

Tu veux jeûner ?

- Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que paroles de bénédiction.
- Jeûne de critiques et de médisances : bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
- Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
- Jeûne de ressentiment : que ton coeur cultive la gratitude.
- Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes qui t'ont été fermées.
- Jeûne d'égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
- Jeûne de pessimisme : que l'espérance ne quitte jamais ton esprit.
- Jeûne de préoccupations et d'inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance en Dieu.
- Jeûne d'occupations superficielles : que la prière emplisse tes journées.
- Jeûne de paroles futiles : que le silence et l'écoute t'aident à entendre en toi le souffle de l'Esprit.


Vous avez, ici, tout l'artillerie pour vivre un Carême qui fait grandir! Encore une fois, bonne route!

Valentin : croire à l'amour

Puiqu'en février nous ferons mémoire d'un saint très connu, mais mal connu, j'ai décidé d'écrire ma chronique mensuelle dans le cadre de l'année de la foi sur cet homme qui a marqué l'histoire de par sa grande foi en l'Amour. Je suis conscient que je reprends souvent ce thème lorsqu'arrive la fête des amoureux, mais je vais tenter du neuf pour cette fois-ci.

Valentin est un personnage presque mystérieux. Bien qu'on se sert de son nom pour une fête hypercommercialisée, la vraie raison de sa canonisation réside dans le martyre qu'il a fait de sa vie pour l'amour. Il a dû lutter contre un empereur qui voulait empêcher les jeunes hommes de se marier, car il pensait que les hommes célibataires sont eux qui font les meilleurs soldats. Valentin, lui, était de tout autre avis. On ne peut pas empêcher deux êtres de s'aimer parce que l'amour est plus fort que tout. Comme Paul le dit : «L'amour ne passera jamais.» 1 Co 13, 8.

Croire à l'amour? Valentin y a cru. La preuve? Il a donné sa vie pour l'amour, par amour. «Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime...» Valentin a cru à l'amour et il en a fait son cheval de bataille. Rien ne peut résister à l'amour. Pas même un empereur!

Nous avons, nous aussi, à faire de l'amour notre valeur principale. Par l'amour-passion ou l'amour-filial, mais bien l'amour-agapè, l'amour-charité, l'amour de la vie qui se donne par amour. Valentin est pour nous le témoins par excellence de l'oeuvre de l'immense amour qu'a pour nous notre Père tout-puissant qui a créé toute chose.

Qu'à l'exemple de Valentin, puissions-nous consacrer notre vie à l'amour-charité!

 
Saint Valentin, priez pour nous qui avons recours à vous!
 
 
J.S.


Carême 2013

Nous entrons dans un moment de l'année consacré à la conversion de nos coeurs. Ce temps que l'on appelle le Carême est d'une durée de 40 jours, voulant qu'on pose des gestes concrets pour mieux se rapprocher de Dieu et de sa volonté. On a longtemps connu les Carêmes sans sucre, sans chocolat, sans ceci, sans cela. Mais existe-t-il des Carêmes où on rajoute quelque chose à notre quotidien? Bien sûr! Malheureusement, ce ne sont pas ceux là les plus prisés! J'aimerais qu'on regarde des gestes ou des attitudes qu'on peut remplacer ou ajouter à notre quotidien pour aider à nous convertir.

Plusieurs options s'ouvrent à nous pendant le Carême pour mieux se rapprocher de Dieu. Or, j'ai l'impression que les seules qu'on connaît sont celles qui nous privent de quelque chose. Cette année, pourquoi pas nous offrir des choses? Ça n'a pas besoin d'être grand chose! Un temps de prière de plus par semaine, sourire à des inconnus, saluer les passants sur la rue ou les gens qui attendent le bus à nos côtés, donner de son temps aux personnes âgées ou aux malades, encourager une fondation ou des oeuvres de charité. Faire une relecture de sa vie peut aussi être un bon moyen de vivre son Carême. Un temps de retraite ou de silence est bénéfique pour les gens qui désirent un approfondissement de leur foi. Certaines personnes profitent aussi de ce temps pour se recentrer sur leur mission de baptisés et sur l'appel vocationnel que leur adresse le Seigneur. Une participation plus active aux sacrements, surtout à celui de la réconciliation, est suggérée. L'important, c'est que le Carême soit un temps de partage, de prière, de silence et de jeûne.

C'est sous le thème proposé par Vie Liturgique «Veux-tu le suivre?» que s'ouvre ce temps que l'Église nous propose pour faire route avec le Christ dans le désert. Rappelons-nous que Jésus a vécu le premier Carême, vivant 40 jours et 40 nuits dans le désert sans manger, ni boire. Suivre le Christ dans un monde déchristianisé est un témoignage par excellence de la Bonne Nouvelle. Et le meilleur temps pour se préparer au témoignage et à la mission demandé par Jésus lui-même est ce temps de 40 jours. Et vous, voulez-vous le suivre? Moi, oui!

Que ce Carême vous donne les grâces souhaitées. Qu'il vous aide à vous rapprocher du Maître de la vie, le Père des Nations. Je vous souhaite bonne route!

 
Veux-tu le suivre?

 
Le mercredi des cendres que nous vivont comme premier jour du Carême nous rappelle notre condition de pécheur et que nous sommes poussières qui retourneront à la poussière. Convertissons-nous et croyons à la Bonne Nouvelle du Royaume! Ouvrons nos coeurs à l'amour du Seigneur!

jeudi 31 janvier 2013

Cri du coeur d'un baptisé aux autres baptisés

Aujourd'hui, je ne sais pas ce qui s'est passé avec moi, mais mon coeur me fait mal, c'est atroce. Frères et soeurs dans le Christ, il est, à mon avis, plus que temps de se réveiller. C'est, en effet, notre hypocrisie qui va nous conduire à notre perte. Après deux milles ans, il me semble qu'on aurait dû comprendre le message de l'Évangile. Eh non! Tout est encore à refaire. C'est à mon tour de nous traiter de sépulcres blanchis. «Ce peuple m'honore du bout des lèvres, mais son coeur est loin de moi...» Is 29, 13. À quelque part, si le message de l'Évangile a perdu de la vitesse, c'est bien parce qu'on a peur de se dire les vraie choses. La vérité fait mal, alors que le mensonge est doux comme le miel. Alors que c'est l'unité et l'amour d'autrui qu'il faut chercher pour devenir fort, on cherche la division et l'exploitation du plus pauvre.

Peut-on mettre de côté nos guéguerres politiques et se parler en vérité avec les mots de LA Vérité? Cette même Vérité qui nous a laissé un aussi beau et grand message rempli de sagesse et d'invitation à la paix qu'est l'Évangile. Oh! mais! que cet Évangile est dérangeant! Tant mieux! Laissons-le nous déranger. Peut-être finirait-il par apporter ENFIN la paix dans nos coeurs. Ah! mais non! L'être humain n'aime pas vraiment cela, se faire déranger...

Vous avez sans doute déjà goûté à du sel dilué dans de l'eau. Il est beaucoup moins salé et goûte moins. C'est ce qui arrive quand on s'amuse à tourner les expressions pour que cela fasse notre affaire, pour dire la vérité sans dire la vérité. Peut-on parler, "siouplaît", de l'Évangile sans parler des fleurs bleues et des "ouèzos" qui font cui-cui? Il me semble que Jésus ne parle pas comme cela.

Moi, aujourd'hui, je me lève et je prends la décision de me battre, au nom de ma foi et de l'Évangile de Jésus Christ, pour créer un monde meilleur, sans frontières et avec plus d'amour, dans l'unité de l'Église, Église qui est peuple de Dieu, enfants du même Père. Et vous? Acceptez-vous de vous lever et de vous battre, vous aussi?

 
Dieu nous a donné, et l'amour, et la paix.
Affermissons-nous dans la foi et nous verrons la Lumière.
Seigneur, donne-nous le courage de nous aimer dans la vérité, par la Vérité.
Puissions-nous arrêter de nous diviser pour enfin s'unir dans la paix et l'harmonie...
 
 
J.S.

Dialogue du Père avec un de ses fils

"NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX..."
- Oui ?
"S'il te plait ne m'interromps pas, je prie."
- Mais tu viens de m'interpeller.
"Moi, t'interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi : Notre Père qui es aux cieux... "
- Tu vois tu m'appelles encore. Veux-tu me parler ?
"QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ"
- Crois-tu cela sérieusement ?
"Que dois-je prendre au sérieux ?"
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
"Cela signifie, cela signifie... Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurais je ?"
- Cela veut dire que tu veux m'honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t'est précieux.
"Ah oui, cela je 1e comprends…
QUE TON RÈGNE VIENNE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL."
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
"Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l'église, je donne à la quête, pour les missions."
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les autres. Que tu apprennes d'eux. Je voudrais qu'une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu'ils arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans le tristesse et libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
"Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ? Adresse-toi d'abord à eux."
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C'est seulement lorsque tu voudras la même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
"Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
DONNES-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR."
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t'engages à faire quelque chose afin que les millions d'hommes affamés aient tous les jours leur pain.
"PARDONNES-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉ."
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
"Je t'en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi, que je vois rouge avant même qu'il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a …"
- Je sais, je sais… et ta prière ?
"Ce n'est pas ainsi que je l'ai compris."
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t'amuse de te balader avec tant d'aigreur et d'antipathie ?
"Cela me rend malade."
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t'apportera la paix.
"Hm ! je ne sais pas si j'arriverai."
- Je t'aiderai.
"ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE NOUS DU MAL."
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela ; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui te mettent en tentation.
"Que veux-tu dire par là ?"
- Tu connais tes points faibles : manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l'argent, le sexe, la violence... Ne donne pas prise à la tentation.
"Je crois que voilà le "Notre Père" le plus difficile que j'ai jamais prié. Mais c'est bien la première fois que cela a un rapport avec ma vie."
- Vois-tu, c'est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
"CAR C'EST A TOI QU'APPARTIENNENT LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES."
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C'est quand des hommes comme toi commencent à me prendre au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.


Source: Anonyme

mardi 22 janvier 2013

Augustin : exemple de conversion

Pour continuer la série sur les figures de foi dans le cadre de l'année de la foi, je nous propose de regarder une figure de proue dans les débuts de notre Église : saint Augustin, évêque d'Hippone.

Augustin d'Hippone est né en 354 dans une ville d'Algérie nommée Thagaste. Il est classé parmi les quatre Pères de l'Église aux côtés de saint Ambroise, saint Jérôme et saint Grégoire le Grand. Sa philosophie et sa théologie ont marqué l'histoire de notre Église, lui laissant une certaine coloration. Il est beaucoup connu en philosophie pour le receuil de ses Confessions Il est reconnu pour être un excellent exemple que n'importe qui, qui accepte de se laisser toucher, ne serait-ce qu'un peu, par l'amour de Dieu, peut se convertir. En effet, il n'a pas toujours été aussi saint qu'on le croit, surtout avant de devenir évêque de la ville d'Hippone!

Le père d'Augustin était reconnu pour son infidélité et sa mère, sainte Monique, pour sa grande ferveur chrétienne et son grand dévouement pour la conversion de sa famille. Lors de son passage à Carthage pour les études, Augustin est lui-même pris dans la tourmente des tentations et des passions enflammantes. Il déclare lui-même que cette ville est considéré comme une ville où règne l'infidélité et la passion amoureuse, le péché et le vice. C'est dans ses multiples aventures qu'il rencontra une femme avec qui il eut un fils qu'ils nommèrent Adéodat, ce qui veut dire "Donné par Dieu".

Un jour, il entendit un témoignage très poignant. Un ami raconte le récit de conversion au christianisme de deux de ses collègues, ce qui pousse Augustin à se convertir lui-même. Déjà qu'il se posait des questions sur la religion après avoir fait connaissance d'un livre dont, malheureusement, on ne trouve plus de traces que dans ses écrits. Il reçoit le baptême à Milan quelques temps après sa conversion par saint Ambroise, l'évêque de Milan. Sa mère décède peu après, elle qui avait tant prié pour la conversion des siens, à Ostie.

Le témoignage que laisse Augustin à notre monde a un poids considérable. Il vient nous dire que tous peuvent connaître une conversion, s'ils acceptent de s'ouvrir à l'amour immense, à se laisser pénétrer par l'Esprit. Alors, à ceux et celles qui n'y croient pas, redites-leur qu'il n'est jamais trop tard pour accepter l'amour de Dieu dans leur vie! Même s'ils n'ont pas toujours eu une vie en rose!

 
Saint Augustin, priez pour nous!
 
J.S.

Nomination d'un nouvel évêque à Bathurst

Ce matin, sa sainteté le pape Benoît XVI a nommé Mgr Daniel Jodoin, prêtre de l'archidiocèse de Sherbrooke, Québec, comme nouvel évêque du diocèse de Bathurst, Nouveau-Brunswick. Mgr Jodoin succède à Mgr Valéry Vienneau qui a été nommé archevêque de Moncton le 15 juin 2012 par le Saint Père.
 
Bienvenue chez nous qui est maintenant aussi chez vous! Que le Bon Pasteur soit à vos côtés tout au long de votre nouveau ministère et qu'il le rende fructueux. C'est avec joie que nous vous accueillons dans notre diocèse.
 
Rendons grâce à Dieu pour cette belle et grande nouvelle!
 
Jodoin_Daniel-2013-2
 
Mgr Daniel Jodoin
 
 
 
Gloria in excelsis Deo!
Gloire à Dieu aux plus hauts des cieux!

mardi 1 janvier 2013

Voeux de 2013!

Enfin en 2013! Finalement, la fin du monde n'était vraiment pas pour 2012... Mes chers frères et mes chères soeurs, cela ne prouve encore plus qu'il ne faut mettre sa confiance que dans la Parole du Seigneur. « Nul ne sait le jour ni l'heure que cela doit arriver, même pas le Fils de l'homme... »

2012 a été pour certains une année de douleur et de tristesse, et pour d'autres, une année de grande réjouissance. Rendons grâce à Dieu pour cette année qui nous a fait grandir intérieurement, pour la force qu'il nous a donné pour traverser les tempêtes, pour la joie éprouvée dans de beaux moments. Tout ce que je nous souhaite pour 2013, c'est de vivre heureux, dans la paix du Christ, dans l'amour du Père et en communion dans l'Esprit Saint.

PAIX! JOIE! AMOUR! BONHEUR! Quatre mots d'ordre pour 2013.

Bonne heureuse et sainte année 2013, à vous, chers frères et soeurs dans le Christ Jésus!

Puissions-nous chanter : « Mon Dieu, bénissez la nouvelle année: rendez heureux nos parents, nos amis! Elle est toute à vous et nous est donné pour mériter le paradis! »