À une semaine de la fête de Noël, regardons ensemble celui qui a osé mettre sa foi dans le projet de Dieu avec Marie, son épouse, saint Joseph. Cette réflexion a lieu toujours dans le cadre de l'année de la foi.
Vous savez, Joseph a eu une fichu de bonne raison pour abandonner son projet de mariage. Comme ça, du jour au lendemain, sa promise se retrouve enceinte. Au départ, il croit qu'elle l'a trompé avec un autre homme. Dans son immense bonté et parce qu'il voulait être juste, il décide de la répudier en secret. Or, c'est en prenant cette décision que l'ange du Seigneur, peut-être est-ce le même qui est apparu à Marie, lui dit de ne rien faire comme il l'avait décidé. En fait, si Marie est enceinte, c'est pour le projet de Dieu par l'oeuvre de l'Esprit.
Mais même à cause de ça, Joseph avait toute les bonnes raisons du monde pour l'abandonner. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Certains diront qu'il avait peur de Dieu. Au contraire, Dieu est amour. Il avait le choix libre de quitter Marie. D'abord, ils n'étaient pas encore mariés. Ils n'étaient que de simple fiancés! Pourquoi d'abord ne l'a-t-il pas abandonné? Parce qu'il était inscrit dans le plan de Dieu, comme garde du corps, si on veut. Il se devait d'être celui qui enseignerait à Jésus comme un bon père doit le faire. Il se devait de le protéger.
D'ailleurs, dans les Évangiles de l'enfance, on ne fait que rarement mention de lui. Après l'annonce fait à Marie et au moment du recouvrement de Jésus au Temple, c'est comme si Joseph s'est retiré du décor pour ne devenir qu'une ombre. Mais une ombre protectrice. Une ombre qui, on peut le déduire, protège et veille au bon développement et à la bonne éducation du projet de Dieu, le Fils de l'homme qui va sauver l'humanité tout entière.
Joseph a fait confiance au projet de Dieu. Pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant? Osons faire confiance à ce projet de paix et d'amour que Dieu veut accomplir dans nos vies. Osons le laisser nous travailler. Osons le laisser nous déplacer, comme il a déplacé Joseph de son projet.
Bienvenue à toutes et à tous!
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)
Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...
dimanche 16 décembre 2012
samedi 1 décembre 2012
Avent 2012
Enfin, nous débutons le temps de l'Avent. 24 jours pour nous préparer à la grande fête de Noël, 2e fête en importance pour la foi chrétienne. Mais saviez-vous que Noël était à l'origine une fête païenne, et que le 6 janvier, où l'on fête la venue des rois mages à Bethléem, aussi?
En effet, dans le monde ancien, où toutes sortes de religions existaient, il y avait dans l'hémisphère Nord deux journées de fêtes pour rendre grâce au dieu-soleil de permettre à ce que les jours rallongent à partir du solstice d'hiver. Eh oui, puisque les hommes de cette époque, faute de réveil-matin, se levaient et se couchaient au gré du soleil, voyant que les jours raccourcissaient, ils se mettaient à faire des invocations et des sacrifices à leur dieu-soleil pour éviter de sombrer dans les ténèbres, car les ténèbres est synonyme de mort! Alors, quand ils s'apercevaient que les jours finissaient par s'allonger, c'était la grande fête. À Rome, cette fête avait lieu le 25 décembre, et en Égypte, elle avait lieu le 6 janvier.
Or, comme le christianisme ancien était composé d'une majorité de païens, venant d'un peu partout en Orient et en Occident, les chrétiens de l'époque étaient désireux de conserver ces fêtes. Aussi, comme la dimension de l'Incarnation du Verbe de Dieu dans notre chair est importante pour le christianisme, et qu'on n'avait pas de fête pour célébrer la naissance du Christ, on choisit de se servir de ces fêtes de la lumière pour en faire les festivités de la nativité.
Pour nous, les chrétiens, il y a une dimension très spécial attaché depuis des siècles et des siècles à Jésus. Cette dimension est celle qu'il représente pour nous le soleil que s'élève dans nos nuits pour nous relever et nous sauver de la mort certaine des ténèbres. C'est cette dimension qui a fait en sorte de placer la célébration de la naissance de Jésus le 25 décembre, jour où les Romains célébraient le dieu-soleil pour leur permettre de profiter de la lumière du jour plus longuement. Et par la suite, comme il s'agit d'une question de calcul, on a mis la fête de l'Annonciation le 25 mars, soit 9 mois précédant la Nativité.
Pour ce qui est du 6 janvier, rappelons-nous que c'est l'étoile des bergers, qui s'est élevé au dessus de l'étable où le Christ est né, qui a guidé les rois mages vers le lieu de la sainte naissance de par sa lumière. On a donc choisi cette seconde fête de la lumière pour se rappeler que des païens sont venus, eux aussi, adorer le Sauveur des nations.
Voilà, c'est sur cette explication très brève du choix de date pour les grandes festivités de Noël, qui s'étend du 25 décembre au 6 janvier que je désire lancer le temps de l'Avent 2012. Bon temps de préparation à Noël à chacun et à chacune d'entre vous! Que le Seigneur, soleil levant sur nos ténèbres, vous donne la grâce et la paix, et qu'il vous accompagne tout au long de vos préparatifs!
En effet, dans le monde ancien, où toutes sortes de religions existaient, il y avait dans l'hémisphère Nord deux journées de fêtes pour rendre grâce au dieu-soleil de permettre à ce que les jours rallongent à partir du solstice d'hiver. Eh oui, puisque les hommes de cette époque, faute de réveil-matin, se levaient et se couchaient au gré du soleil, voyant que les jours raccourcissaient, ils se mettaient à faire des invocations et des sacrifices à leur dieu-soleil pour éviter de sombrer dans les ténèbres, car les ténèbres est synonyme de mort! Alors, quand ils s'apercevaient que les jours finissaient par s'allonger, c'était la grande fête. À Rome, cette fête avait lieu le 25 décembre, et en Égypte, elle avait lieu le 6 janvier.
Or, comme le christianisme ancien était composé d'une majorité de païens, venant d'un peu partout en Orient et en Occident, les chrétiens de l'époque étaient désireux de conserver ces fêtes. Aussi, comme la dimension de l'Incarnation du Verbe de Dieu dans notre chair est importante pour le christianisme, et qu'on n'avait pas de fête pour célébrer la naissance du Christ, on choisit de se servir de ces fêtes de la lumière pour en faire les festivités de la nativité.
Pour nous, les chrétiens, il y a une dimension très spécial attaché depuis des siècles et des siècles à Jésus. Cette dimension est celle qu'il représente pour nous le soleil que s'élève dans nos nuits pour nous relever et nous sauver de la mort certaine des ténèbres. C'est cette dimension qui a fait en sorte de placer la célébration de la naissance de Jésus le 25 décembre, jour où les Romains célébraient le dieu-soleil pour leur permettre de profiter de la lumière du jour plus longuement. Et par la suite, comme il s'agit d'une question de calcul, on a mis la fête de l'Annonciation le 25 mars, soit 9 mois précédant la Nativité.
Pour ce qui est du 6 janvier, rappelons-nous que c'est l'étoile des bergers, qui s'est élevé au dessus de l'étable où le Christ est né, qui a guidé les rois mages vers le lieu de la sainte naissance de par sa lumière. On a donc choisi cette seconde fête de la lumière pour se rappeler que des païens sont venus, eux aussi, adorer le Sauveur des nations.
Voilà, c'est sur cette explication très brève du choix de date pour les grandes festivités de Noël, qui s'étend du 25 décembre au 6 janvier que je désire lancer le temps de l'Avent 2012. Bon temps de préparation à Noël à chacun et à chacune d'entre vous! Que le Seigneur, soleil levant sur nos ténèbres, vous donne la grâce et la paix, et qu'il vous accompagne tout au long de vos préparatifs!
J.S.
dimanche 25 novembre 2012
Christ, Roi de l'univers
Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Gloire au Christ, Seigneur et Rédempteur! Gloire au Roi des rois! Hosanna au Fils de David! Dieu lui a donné domination, gloire et royauté! Il est couvert de magnificence! Il a déployé sa force le jour où il entreprit le combat sur les ténèbres qu'il a gagné en fracassant les portes des enfers! La terre, sous ses pieds tient bon! Inébranlable, car le Seigneur est son Roi!
"Que la grâce et la paix vous soient données, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts, le souverain des rois de la terre.
À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père, à lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu'il vient parmi les nuées, et tous les hommes le verront, même ceux qui l'ont transpercé ; et, en le voyant, toutes les tribus de la terre se lamenteront. Oui, vraiment ! Amen !
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant." Ap 1, 5-8
'Lorsque Jésus comparu devant Pilate, celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »' Jn 18, 33-37
Ces deux textes parlent tellement par eux-mêmes, qu'il est impossible d'en dire plus sur la grandeur de celui que Dieu a envoyé pour sauver et guérir le genre humain! Oui vraiment, Christ est le Roi de l'univers! Toute gloire lui revient!
"Que la grâce et la paix vous soient données, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts, le souverain des rois de la terre.
À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père, à lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu'il vient parmi les nuées, et tous les hommes le verront, même ceux qui l'ont transpercé ; et, en le voyant, toutes les tribus de la terre se lamenteront. Oui, vraiment ! Amen !
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant." Ap 1, 5-8
'Lorsque Jésus comparu devant Pilate, celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »' Jn 18, 33-37
Ces deux textes parlent tellement par eux-mêmes, qu'il est impossible d'en dire plus sur la grandeur de celui que Dieu a envoyé pour sauver et guérir le genre humain! Oui vraiment, Christ est le Roi de l'univers! Toute gloire lui revient!
Il vient, le Roi de gloire, au son du cor!
Les anges l'acclament de leurs trompettes sur des hymnes de gloire!
J.S.
vendredi 16 novembre 2012
Marie: modèle de foi
Les presques 2000 ans d'histoire de l'Église catholique nous ont laissé beaucoup de modèles de foi. Le premier et loin devant les autres est bien entendu Marie, l'élue de Dieu pour devenir la mère de son Fils, et par conséquent la mère de toute l'Église.
Il y a plus ou moins 2000 ans, dans une maison de la banlieue de Nazareth, vivait une jeune femme, appelé Marie, qui vient à peine de quitter l'adolescence. Promise à un certain Joseph, charpentier de métier, elle entrevoyait déjà la vie qu'elle rêvait depuis toujours. Un beau jour, alors qu'elle était en prière, un messager de Dieu en personne vint la surprendre dans le secret de sa chambre. "Ne crains pas, Marie. Tu es comblée de grâce aux yeux de Dieu." Tel fut sa salutation. Or, Marie ne put s'empêcher d'avoir une montée d'angoisse dans son coeur. Que peut bien signifier cette salutation?
Cette salutation cachait un projet grandiose qui attendait la jeune fiancée. Ce projet: mettre au monde le Fils de Dieu qui doit sauver Israël du péché et du mal. Mais comment elle, Marie, promise de Joseph, allait pouvoir mettre au monde un fils, alors qu'elle était toujours vierge et qu'elle n'avait vu aucun homme encore? "Confiance, Marie, confiance... Tu n'as qu'à te laisser guider par l'Esprit. Il s'occupera de tout."
Et c'est là, que ce fit entendre la phrase qui a marqué l'histoire du monde à jamais. "Voici la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole." À partir de ce moment, l'Église de Dieu vit apparaître l'aube de sa Rédemption. Grâce à Marie, c'est l'humanité entière qui est sauvé. Grâce à Marie, c'est une belle histoire d'amour et de paix avec un Dieu-Père qui est enclenché. Et depuis Marie, depuis 2000 ans, on entend de partout dans le monde le credo trinitaire. " Je crois en Dieu, le Père tout-puissant... En son Fils, Jésus Christ le Seigneur... En l'Esprit Saint..."
Mais rien de cela n'aurait pu avoir lieu si ce n'était du fiat de Marie. Rien de cela ne serait connu si Marie n'avait pas mis une confiance aveugle dans ce projet de Dieu. C'est une confiance absolue, une foi immense, dont Marie a fait preuve. Et elle l'a fait parce qu'elle savait ce que cela allait donner. Par elle, est entré dans le monde le salut de Dieu. Par elle, Dieu réalise ce qu'il avait subtilement promis à Ève et plus clairement avec ses prophètes.
Alors, comme Marie, osons, nous aussi, dire oui au projet de Dieu dans nos vies. Donnons au monde le Fils de Dieu pour que, en le connaissant,la multitude puisse se convertir. Allons de par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour lui faire savoir qu'en Jésus Christ, grâce à Marie, il est sauvé!
Il y a plus ou moins 2000 ans, dans une maison de la banlieue de Nazareth, vivait une jeune femme, appelé Marie, qui vient à peine de quitter l'adolescence. Promise à un certain Joseph, charpentier de métier, elle entrevoyait déjà la vie qu'elle rêvait depuis toujours. Un beau jour, alors qu'elle était en prière, un messager de Dieu en personne vint la surprendre dans le secret de sa chambre. "Ne crains pas, Marie. Tu es comblée de grâce aux yeux de Dieu." Tel fut sa salutation. Or, Marie ne put s'empêcher d'avoir une montée d'angoisse dans son coeur. Que peut bien signifier cette salutation?
Cette salutation cachait un projet grandiose qui attendait la jeune fiancée. Ce projet: mettre au monde le Fils de Dieu qui doit sauver Israël du péché et du mal. Mais comment elle, Marie, promise de Joseph, allait pouvoir mettre au monde un fils, alors qu'elle était toujours vierge et qu'elle n'avait vu aucun homme encore? "Confiance, Marie, confiance... Tu n'as qu'à te laisser guider par l'Esprit. Il s'occupera de tout."
Et c'est là, que ce fit entendre la phrase qui a marqué l'histoire du monde à jamais. "Voici la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole." À partir de ce moment, l'Église de Dieu vit apparaître l'aube de sa Rédemption. Grâce à Marie, c'est l'humanité entière qui est sauvé. Grâce à Marie, c'est une belle histoire d'amour et de paix avec un Dieu-Père qui est enclenché. Et depuis Marie, depuis 2000 ans, on entend de partout dans le monde le credo trinitaire. " Je crois en Dieu, le Père tout-puissant... En son Fils, Jésus Christ le Seigneur... En l'Esprit Saint..."
Mais rien de cela n'aurait pu avoir lieu si ce n'était du fiat de Marie. Rien de cela ne serait connu si Marie n'avait pas mis une confiance aveugle dans ce projet de Dieu. C'est une confiance absolue, une foi immense, dont Marie a fait preuve. Et elle l'a fait parce qu'elle savait ce que cela allait donner. Par elle, est entré dans le monde le salut de Dieu. Par elle, Dieu réalise ce qu'il avait subtilement promis à Ève et plus clairement avec ses prophètes.
Alors, comme Marie, osons, nous aussi, dire oui au projet de Dieu dans nos vies. Donnons au monde le Fils de Dieu pour que, en le connaissant,la multitude puisse se convertir. Allons de par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour lui faire savoir qu'en Jésus Christ, grâce à Marie, il est sauvé!
AVE MARIA, GRACIA PLENA!
Sainte Marie, mère de Dieu
priez pour nous
qui avons recours à vous!
J.S.
jeudi 15 novembre 2012
Feux arrières
Pas à dire, c'est le jour de mes "confessions intimes" ! Il y a quelques minutes, j'étais en voiture sur la rue Notre-Dame au Cap-de-la-Madeleine. Nuit noire en dépit du mince croissant de lune qui faisait pourtant tout son possible pour donner un peu de lumière.
La rue Notre-Dame est une enfilade de tournants serrés les uns contre les autres. La circulation y était dense....
La rue Notre-Dame est une enfilade de tournants serrés les uns contre les autres. La circulation y était dense....
Pourtant je l'ai suivie d'une manière très détendue.
Parce que, devant moi, j'avais pour me guider les feux arrières de l'auto qui me précédait. Rien que de très banal là-dedans, bien sûr.
Sauf une petite réflexion que je me suis faite à moi-même : la vie serait donc plus facile si chacun devenait petite lumière pour les autres comme les feux arrières de cette voiture viennent de l'être pour moi...
Je sais, je sais, réflexion plus qu'ordinaire pour ne pas dire idiote... Mais bon, j'ai fait le rapprochement. Et personnellement, je le trouve significatif...
Parce que, devant moi, j'avais pour me guider les feux arrières de l'auto qui me précédait. Rien que de très banal là-dedans, bien sûr.
Sauf une petite réflexion que je me suis faite à moi-même : la vie serait donc plus facile si chacun devenait petite lumière pour les autres comme les feux arrières de cette voiture viennent de l'être pour moi...
Je sais, je sais, réflexion plus qu'ordinaire pour ne pas dire idiote... Mais bon, j'ai fait le rapprochement. Et personnellement, je le trouve significatif...
-Denyse Mostert
mardi 23 octobre 2012
L'année de la foi: trouver des modèles
Pour l'année de la foi, décrétée par Benoît XVI et ouverte le 11 octobre dernier, je crois qu'il est important de revisiter des grandes figures de la foi de notre Église. Je pense entre autre à Marie, Joseph, les Pères de l'Église, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Thérère d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean XXIII, Jean-Paul II et bien d'autres encore. Pour nous aider à les approfondir, je nous proposerai de brêves réflexions sur ce qui a été leur foi et leurs convictions profondes pour nous inciter à ancrer d'avantage notre vie dans la foi chrétienne. Alors, soyez à l'affut! Je tenterai d'en mettre une par mois jusqu'au mois de novembre 2013.
Bonne année de la foi à tous! En espérant que le Christ continue d'alimenter chez vous l'espérance et la foi!
J.S.
Bonne année de la foi à tous! En espérant que le Christ continue d'alimenter chez vous l'espérance et la foi!
J.S.
dimanche 16 septembre 2012
Pour vous, qui suis-je?
Pour vous, qui suis-je? Telle est la question lancée par Jésus à ses disciples.
Pour moi, Jésus, tu es Seigneur, Fils du Dieu Très-Haut ayant pris la condition des hommes afin de devenir notre Rédempteur. Tu es pour moi la source de vie, le chemin de Vérité et la clé du bonheur. Qui passe par toi ne mourra pas, car même la mort n'aura sur nous nul emprise. Tu es l'Amour incarné et la miséricorde divine.
Je crois que tu as été conçu de l'Esprit-Saint, tu es né de la Très Sainte et Vierge Marie, tu as grandi parmi nous, tu as été baptisé par Jean le Baptiste. Tu as enseigné de par-delà les montagnes, les déserts, les villes et villages, aux juifs la Bonne Nouvelle du Royaume et les moyens pour y parvenir.
Je crois que tu t'es fait arrêté injustement, mais selon le dessein de Dieu, le soir de la Sainte Cène au jardin des Oliviers, tu as été jugé par les tiens devant Ponce Pilate, qu'on t'a amené au Calvaire pour t'y faire pendre au bois du supplice. On t'a mis dans un tombeau fermé hermétiquement, et pourtant le troisième jour, tu en es sorti grand vainqueur de la mort en ressuscitant.
Je crois que tu nous envois en mission aujourd'hui pour proclamer à nos frères et soeurs humains la Bonne Nouvelle de ta Résurrection et de notre Rédemption. Tu es remonté vers Dieu où désormais tu juges les vivants et les morts selon ta Parole. Tu as envoyé sur nous ton Esprit Saint qui nous réunis dans une même et seule grande famille qu'est l'Église.
Voilà, Seigneur, ce que tu es pour moi. Mais à mon avis, tu es encore plus grand que cela.
Bon dimanche à tous!
J.S.
samedi 1 septembre 2012
La mécanique de la Sainte Trinité
Un professeur de religion avait demandé un jour à ses étudiants ce qu'était pour eux la Sainte Trinité. L'un deux, qu'on aurait jamais espéré recevoir une réponse de lui en religion, fut le premier à lever sa main. Le professeur, en dedans de lui-même se demanda ce qu'il allait bien pouvoir dire, lui qui était en train d'échouer littéralement son cours.
"Eh bien, moi, je pense que la Trinité, c'est comme la voiture de mon père. Dieu le Père a été le concepteur et créateur de la carosserie et de toutes les pièces pour qu'elles aient chacune leur utilité propre et qu'elles s'imbriquent les unes dans les autres, de sortes que lorsqu'une brise, les autres s'en trouvent affecté. Dieu le Fils est le mécanicien qui vient réparer les mauvaises utilisations que mon père a pu faire de sa voiture et qui a résulté en des bris mécaniques. Dieu l'Esprit est le carburant qui permet à l'auto d'avancer. Et tout ensemble ils ne font qu'un."
Cette réponse est de loin la plus imagé qu'on peut trouver pour illustrer la Sainte Trinité. En effet, comme le concepteur de la voiture, le Père est celui qui a conçu la terre et l'univers. Il a même créé l'homme à son image. Or, l'homme n'a pas toujours été à son image, même qu'il était en train de s'en écarter terriblement. C'est pourquoi il a fait appel au mécanicien des coeurs, à son Fils unique, Jésus, en nous l'envoyant. Verbe fait chair, il vient nous apporter une parole d'espérance, une parole d'amour, une parole de miséricorde. Il est la Parole de Dieu incarné. Vient le jour où le Père le rappelle auprès de lui. Mais Jésus nous annonce qu'il ne nous laissera pas seul. Il nous enverra un protecteur, un souffle, un carburant nouveau, qui nous permettra d'avancer et de proclamer avec force et vigueur cette parole, cette Bonne Nouvelle qu'il nous a laissé en héritage. C'est l'Esprit qui habite en nos coeurs, qui nous a façonné dès le sein de notre mère pour nous former à l'image du Père.
Or, malgré ce dénouement dans notre histoire, l'homme est en train de se détourner à nouveau de l'image de Dieu. Déformant la réalité, refusant de voir qu'il y a une force en lui qui ne vient pas de lui-même, mais de Dieu, l'homme s'enfonce dans un labyrinthe qui ne le mène nul part. Il est constamment en recherche de celui qui l'a créé, mais ne veut pas écouter la voix de l'Esprit qui est en lui. Il cherche le bonheur que son Père céleste lui donne en amour filial dans les choses matérielles. Malheureusement, il lui en faut de plus en plus. Pendant que d'autres connaissent la Vérité tout en étant pauvres et en s'appauvrissant, lui continue de vouloir des richesses pour assouvir son besoin d'être aimé et passe à côté de l'essentiel.
Va-t-il falloir la venue du Juge promis pour que l'homme se réveille enfin de sa torpeur, et revienne vers celui qui l'a créé et aimé depuis le commencement du monde? Va-t-il falloir qu'il se retrouve dans un situation de non-retour pour comprendre que sa seule voie de rédemption est le Christ? Pourquoi est-ce si difficile de comprendre que l'amour, la miséricorde et le partage des biens de la terre est à la base de toute société qui veut vivre en paix et en harmonie? Que va-t-il falloir qu'il arrive pour qu'il revienne à la source de sa vie? Y a-t-il plus belle preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, et de se détourner de sa personne pour offrir aux autres l'opportunité de se savoir aimé?
Pourtant, le Père l'a fait. Il a envoyé son Fils par amour de sa création pour nous faire revenir à sa ressemblance. Mais nous ne l'avons pas écouté. Nous l'avons plutôt mis à mort. Et il est revenu d'entre les morts pour témoigner de l'amour que Dieu a pour nous, en nous promettant, à nous aussi, la résurrection. Le jour où il est retourné vers le Père, il nous a envoyé son Esprit, pour que, par lui, nous ne manquions jamais de rien et que nous soyons capable de vivre jusqu'au bout notre mission d'aimer, sans avoir à puiser ailleurs notre source d'amour et de bonheur.
C'est lorsque l'homme comprendra que Dieu l'aime et qu'il ne lui veut que du bien qu'enfin il pourra revenir vers Lui et vivre en paix avec lui-même et avec ses frères et soeurs.
L'être humain est formé à la manière de la voiture. Il suffit de nous laisser imprégner par l'action bienfaisante de la Sainte Trinité. Dieu fabrique, Jésus répare et fixe et l'Esprit Saint nous permet d'être fort et ferme dans la foi en ce Dieu bien-aimant. Laissons-nous imprégner tout entier par l'amour d'une si belle machine que nous sommes.
"Eh bien, moi, je pense que la Trinité, c'est comme la voiture de mon père. Dieu le Père a été le concepteur et créateur de la carosserie et de toutes les pièces pour qu'elles aient chacune leur utilité propre et qu'elles s'imbriquent les unes dans les autres, de sortes que lorsqu'une brise, les autres s'en trouvent affecté. Dieu le Fils est le mécanicien qui vient réparer les mauvaises utilisations que mon père a pu faire de sa voiture et qui a résulté en des bris mécaniques. Dieu l'Esprit est le carburant qui permet à l'auto d'avancer. Et tout ensemble ils ne font qu'un."
Cette réponse est de loin la plus imagé qu'on peut trouver pour illustrer la Sainte Trinité. En effet, comme le concepteur de la voiture, le Père est celui qui a conçu la terre et l'univers. Il a même créé l'homme à son image. Or, l'homme n'a pas toujours été à son image, même qu'il était en train de s'en écarter terriblement. C'est pourquoi il a fait appel au mécanicien des coeurs, à son Fils unique, Jésus, en nous l'envoyant. Verbe fait chair, il vient nous apporter une parole d'espérance, une parole d'amour, une parole de miséricorde. Il est la Parole de Dieu incarné. Vient le jour où le Père le rappelle auprès de lui. Mais Jésus nous annonce qu'il ne nous laissera pas seul. Il nous enverra un protecteur, un souffle, un carburant nouveau, qui nous permettra d'avancer et de proclamer avec force et vigueur cette parole, cette Bonne Nouvelle qu'il nous a laissé en héritage. C'est l'Esprit qui habite en nos coeurs, qui nous a façonné dès le sein de notre mère pour nous former à l'image du Père.
Or, malgré ce dénouement dans notre histoire, l'homme est en train de se détourner à nouveau de l'image de Dieu. Déformant la réalité, refusant de voir qu'il y a une force en lui qui ne vient pas de lui-même, mais de Dieu, l'homme s'enfonce dans un labyrinthe qui ne le mène nul part. Il est constamment en recherche de celui qui l'a créé, mais ne veut pas écouter la voix de l'Esprit qui est en lui. Il cherche le bonheur que son Père céleste lui donne en amour filial dans les choses matérielles. Malheureusement, il lui en faut de plus en plus. Pendant que d'autres connaissent la Vérité tout en étant pauvres et en s'appauvrissant, lui continue de vouloir des richesses pour assouvir son besoin d'être aimé et passe à côté de l'essentiel.
Va-t-il falloir la venue du Juge promis pour que l'homme se réveille enfin de sa torpeur, et revienne vers celui qui l'a créé et aimé depuis le commencement du monde? Va-t-il falloir qu'il se retrouve dans un situation de non-retour pour comprendre que sa seule voie de rédemption est le Christ? Pourquoi est-ce si difficile de comprendre que l'amour, la miséricorde et le partage des biens de la terre est à la base de toute société qui veut vivre en paix et en harmonie? Que va-t-il falloir qu'il arrive pour qu'il revienne à la source de sa vie? Y a-t-il plus belle preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, et de se détourner de sa personne pour offrir aux autres l'opportunité de se savoir aimé?
Pourtant, le Père l'a fait. Il a envoyé son Fils par amour de sa création pour nous faire revenir à sa ressemblance. Mais nous ne l'avons pas écouté. Nous l'avons plutôt mis à mort. Et il est revenu d'entre les morts pour témoigner de l'amour que Dieu a pour nous, en nous promettant, à nous aussi, la résurrection. Le jour où il est retourné vers le Père, il nous a envoyé son Esprit, pour que, par lui, nous ne manquions jamais de rien et que nous soyons capable de vivre jusqu'au bout notre mission d'aimer, sans avoir à puiser ailleurs notre source d'amour et de bonheur.
C'est lorsque l'homme comprendra que Dieu l'aime et qu'il ne lui veut que du bien qu'enfin il pourra revenir vers Lui et vivre en paix avec lui-même et avec ses frères et soeurs.
L'être humain est formé à la manière de la voiture. Il suffit de nous laisser imprégner par l'action bienfaisante de la Sainte Trinité. Dieu fabrique, Jésus répare et fixe et l'Esprit Saint nous permet d'être fort et ferme dans la foi en ce Dieu bien-aimant. Laissons-nous imprégner tout entier par l'amour d'une si belle machine que nous sommes.
Sainte Trinité, viens en nos coeurs pour réparer ce qui ne va pas dans notre monde. Que ton amour soit sur nous comme notre espoir est en toi.
J.S.
lundi 27 août 2012
Un trésor de Dieu
Jésus aime beaucoup nous parler en paraboles. Tellement qu'il devient un véritable poète, maniant les mots, les rendant séduisants. Il nous a séduit et nous sommes allés vers lui. Aujourd'hui, où la ferveur chrétienne s'épuise, j'ai une parabole tout aussi séduisante pour nous faire prendre conscience de ce qui se passe dans nos vies de baptisés. Cette parabole a été utilisé par Mgr Vienneau, archevêque de Moncton dans le cadre de notre neuvaine diocésaine annuelle en l'honneur de sainte Anne. Alors voici:
La société d'aujourd'hui est comparable à un petit enfant qui reçoit un trésor inestimable de son grand-papa récemment décédé. Ce trésor: une belle montre de poche dorée. Il la gardait précieusement sur lui et n'y regardait presque pas l'heure de peur de l'échappé. Mais un jour, pris d'un élan d'énergie et de plaisir à jouer dans la grange derrière chez lui, la montre sortit de sa poche et alla s'enfoncer dans la paille fraîche. Lorsque l'enfant s'aperçu de la disparition de son trésor, il se mit à pleurer et à crier, tout en cherchant partout, là où il aurait pu la perdre.
Mais à bout de force, il s'effondra de fatigue dans la paille et s'endormit. Lorsqu'il se réveilla, le silence règnait, sauf un petit bruit qui se faisait entendre pas tellement loin de lui. Tic... Tac... Tic... Tac... Il se mit alors en direction du son, avança sans faire de bruit, plongea la main dans la paille et la ressortit avec la montre. Heureux de l'avoir retrouvé, il se promit de ne jamais plus la perdre.
La société d'aujourd'hui est comparable à cet enfant parce qu'elle a tenté tant bien que mal à conservé l'héritage inestimable du trésor d'Évangile que le Christ nous a laissé avant de monter vers le Père, pendant 2000 ans. Sauf que, depuis quelques décennies, elle l'a perdue dans sa course folle vers le bonheur promis par la richesse terrestre. L'or, l'argent, le matériel, tout ce qui conduit vers la tristesse et le malheur. Aujourd'hui, elle est en recherche de ce trésor, et elle se l'invente dans toutes sortes de choses qui la détruit. Elle recherche son trésor en s'inventant des sectes, des lignes de conduites, des critères de beauté, etc. Elle le recherche dans la consommation de bien qui ne fait qu'augmenter son appétit et son désir d'une source rafraîchissante et désaltérante.
Mais elle ne comprend toujours pas que c'est dans le silence et en prenant un temps d'arrêt qu'elle saura retrouver le chemin qui mène à son trésor. Non, elle est bien trop occupé! Elle est bien trop prise à courir contre la montre. Mais pourquoi au juste est-elle obligée de courir contre le temps qui défile? Ne voit-elle pas qu'elle perd son temps??? Ne voit-elle pas qu'elle s'épuise à chercher quelque chose qui est juste sous ses yeux? Nos églises ne sont-elles pas assez grosse pour qu'elle les voit? Bien, bâtissons-en des plus grosses, avec des flêches plus hautes que les plus hauts gratte-ciel. Grossissons nos croix pour qu'elles soient visible de la lune. Écrivons le nom de Jésus sur tous les caillous jusqu'à la plus petite roche de tous nos villes et villages.
Malheureusement, je crains fort que ce ne soit assez. Elle continuera de courir et de chercher son bonheur ailleurs que dans la foi au Dieu de Jésus-Christ. Elle continuera de faire cela jusqu'au jour, où morte de fatigue, elle s'endormira profondément et se fera réveiller par un infime bruit qui l'appellera par son nom: "Mon peuple, que t'ai-je fait pour que tu m'aies abandonné si longtemps? Reviens vers moi et je te donnerai ce que tu cherches depuis toujours..." Et là, elle se lèvera s'avancera vers Lui et Lui donnera sa vie.
N'est-ce pas merveilleux de rêver qu'un jour, le monde retrouvera le chemin de nos églises, qu'il y entrera pour enfin se mettre en marche vers le Royaume de Dieu? N'est-ce pas merveilleux de croire que Dieu aura finalement le dernier mot sur tout ce qui nous entoure? C'est pourtant là la richesse de l'espérance chrétienne. Moi, j'ai décidé d'y croire. Et vous?
La société d'aujourd'hui est comparable à un petit enfant qui reçoit un trésor inestimable de son grand-papa récemment décédé. Ce trésor: une belle montre de poche dorée. Il la gardait précieusement sur lui et n'y regardait presque pas l'heure de peur de l'échappé. Mais un jour, pris d'un élan d'énergie et de plaisir à jouer dans la grange derrière chez lui, la montre sortit de sa poche et alla s'enfoncer dans la paille fraîche. Lorsque l'enfant s'aperçu de la disparition de son trésor, il se mit à pleurer et à crier, tout en cherchant partout, là où il aurait pu la perdre.
Mais à bout de force, il s'effondra de fatigue dans la paille et s'endormit. Lorsqu'il se réveilla, le silence règnait, sauf un petit bruit qui se faisait entendre pas tellement loin de lui. Tic... Tac... Tic... Tac... Il se mit alors en direction du son, avança sans faire de bruit, plongea la main dans la paille et la ressortit avec la montre. Heureux de l'avoir retrouvé, il se promit de ne jamais plus la perdre.
La société d'aujourd'hui est comparable à cet enfant parce qu'elle a tenté tant bien que mal à conservé l'héritage inestimable du trésor d'Évangile que le Christ nous a laissé avant de monter vers le Père, pendant 2000 ans. Sauf que, depuis quelques décennies, elle l'a perdue dans sa course folle vers le bonheur promis par la richesse terrestre. L'or, l'argent, le matériel, tout ce qui conduit vers la tristesse et le malheur. Aujourd'hui, elle est en recherche de ce trésor, et elle se l'invente dans toutes sortes de choses qui la détruit. Elle recherche son trésor en s'inventant des sectes, des lignes de conduites, des critères de beauté, etc. Elle le recherche dans la consommation de bien qui ne fait qu'augmenter son appétit et son désir d'une source rafraîchissante et désaltérante.
Mais elle ne comprend toujours pas que c'est dans le silence et en prenant un temps d'arrêt qu'elle saura retrouver le chemin qui mène à son trésor. Non, elle est bien trop occupé! Elle est bien trop prise à courir contre la montre. Mais pourquoi au juste est-elle obligée de courir contre le temps qui défile? Ne voit-elle pas qu'elle perd son temps??? Ne voit-elle pas qu'elle s'épuise à chercher quelque chose qui est juste sous ses yeux? Nos églises ne sont-elles pas assez grosse pour qu'elle les voit? Bien, bâtissons-en des plus grosses, avec des flêches plus hautes que les plus hauts gratte-ciel. Grossissons nos croix pour qu'elles soient visible de la lune. Écrivons le nom de Jésus sur tous les caillous jusqu'à la plus petite roche de tous nos villes et villages.
Malheureusement, je crains fort que ce ne soit assez. Elle continuera de courir et de chercher son bonheur ailleurs que dans la foi au Dieu de Jésus-Christ. Elle continuera de faire cela jusqu'au jour, où morte de fatigue, elle s'endormira profondément et se fera réveiller par un infime bruit qui l'appellera par son nom: "Mon peuple, que t'ai-je fait pour que tu m'aies abandonné si longtemps? Reviens vers moi et je te donnerai ce que tu cherches depuis toujours..." Et là, elle se lèvera s'avancera vers Lui et Lui donnera sa vie.
N'est-ce pas merveilleux de rêver qu'un jour, le monde retrouvera le chemin de nos églises, qu'il y entrera pour enfin se mettre en marche vers le Royaume de Dieu? N'est-ce pas merveilleux de croire que Dieu aura finalement le dernier mot sur tout ce qui nous entoure? C'est pourtant là la richesse de l'espérance chrétienne. Moi, j'ai décidé d'y croire. Et vous?
Lumière qui brille dans la nuit de ce monde, éclaire nos pas vers Celui qui donne la vie.
Amen.
J.S.
samedi 16 juin 2012
Nouvelle nomination
Sa sainteté Benoît XVI a annoncé cette semaine la nomination de Monseigneur Valéry Vienneau, évêque du diocèse de Bathurst, comme nouvel archevêque métropolitain de Moncton, Nouveau-Brunswick, après avoir accepté la démission de Mgr André Richard, archevêque de Moncton, par le Saint Père.
Mgr Vienneau, nos prières vous accompagne en cette période de transition. Que Dieu soit avec vous tout au long de ce nouveau ministère et qu'il le rende fructueux.
Mgr Vienneau, nos prières vous accompagne en cette période de transition. Que Dieu soit avec vous tout au long de ce nouveau ministère et qu'il le rende fructueux.
Mgr Richard, nous vous souhaitons bon départ à la retraite. Puissiez-vous trouver le repos bien mérité dans la prière et en présence de Dieu.
Mgr André Richard, archevêque émérite de Moncton
Mgr Valéry Vienneau, nouvel archevêque de Moncton
J.S.
mercredi 13 juin 2012
La veuve de Sarepta, l'entraide par excellence
La veuve de Sarepta est une figure présenté par la Bible dans le premier livre des Rois. Cette veuve ayant un fils vit dans une situation de famine extrême et il ne lui reste plus de farine et d'huile que pour faire un petit pain pour elle et son enfant. Après l'avoir mangé, ils mourront. Or, arrive un étranger, le prophète Élie, qui lui demande de l'eau et du pain. Elle lui donne du pain, mais lui indique qu'elle ne peut pas lui faire de pain. C'est alors que le prophète lui fait une promesse d'espérance. Plus jamais elle ne manquera de pain pour elle et son fils.
J'aimerais vous partager cette réflexion de Madame Denyse Mostert sur la veuve de Sarepta. Elle nous rappelle que la famine n'existe pas que là où on manque de nourriture, mais aussi là où Dieu est méconnu, voir pas du tout connu. Bonne réflexion!
UNE VEUVE PATHÉTIQUE QUE CELLE DE SAREPTA…
(1R 17 :7-16)
Il lui reste de quoi faire cuire un dernier pain. Quand il sera mangé elle mourra, seule, avec son fils. Et voilà qu’un homme venu on ne sait d’où, après avoir bu l’eau qu’il lui a demandée la renvoie chez elle.
« N’ai pas peur, dit Élie, va et fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils. » Et l’incroyable promesse : « Car ainsi parle le Seigneur Dieu d’Israël, jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
Il est dans notre monde des famines aussi douloureuses que celle que traverse la veuve de Sarepta. Combien de personnes autour de nous ont à souffrir d’autres faims qu’ils désespèrent de combler ?
Se peut-il que, comme le prophète Élie, nous soyons envoyés vers elles ? Pour briser le cercle de leur solitude, pour ouvrir leur cœur à la confiance en un Dieu qui ne veut laisser se perdre aucun de ses enfants…
vendredi 11 mai 2012
Une relecture
Après avoir fait une relecture de mes articles et de mes prières que j'ai publié sur le blog, j'ai remarqué une chose: je suis donc bien convaincu et convaincant! Et pourtant! Pourtant, je ne le suis pas toujours. Il y a de ces jours où le doute et les ténèbres s'emparent de moi. J'ai alors décidé de vous écrire ces quelques lignes qui redisent comment c'est important de douter dans notre foi et de se remettre en question de temps à autre. Pas pour se faire des peurs ou encore moins pour se décourager. Mais bien pour s'affermir dans la foi.
Et si vous pensiez que le doute est inimaginable dans une foi bien ancrée à l'enseignement de l'Église, même les plus grands saints ont douté. On n'a qu'à prendre l'exemple de Mère Thérèsa qui a vécu des moments angoissants dans sa foi, ce qu'elle appelait la grande nuit de la foi. Jean-Paul II aussi a eu ses moments de doutes. Plus on se compare, plus on se console!
Je vous entends déjà dire: "Il est séminariste! Qu'est-ce que ces histoires de doutes et de noirceur?" Même un séminariste a le droit de douter. Cela m'arrive de douter, de désespérer. Surtout quand je vois notre Église canadienne dépérir à petits feux. Je me demande surtout ce que nous allons faire dans 20-30 ans, quand tous les fidèles "fidèles" de nos églises seront partis rejoindre le Père! Je me demande aussi comment allons-nous survivre sacramentellement avec le nombre décroissant de prêtres.
Mais que peut bien être la cause de cette baisse importante de participation active à la foi? Ce n'est sûrement pas la faute du message annoncé par l'Église! C'est un si beau message, d'amour, de paix, de miséricorde et d'espérance! Et pourtant, j'ai l'impression qu'il ne trouve pas écho chez les chrétiens. Par contre, on baptise à pleine porte. On marie comme jamais on a marié. On confirme comme jamais on a confirmé. Mais ils sont où tous ces gens qui demandent des sacrements? Pensent-ils vraiment que le baptême n'est qu'un engagement d'une journée? Il est peut-être temps de les réveiller!
Et là, je me mets à réfléchir sur des solutions. Devrait-on mettre un moratoire sur les baptêmes, les mariages, les confirmations, etc.? Devrait-on tout simplement pousser un peu plus loin la préparation au sacrement? Inviter les gens à assister à des célébrations eucharistiques pour mieux se préparer pourrait aussi être une démarche. Mais que devons-nous faire???
Ce questionnement finit toujours par revenir à la même réponse. Dieu a su garder vivante son Église pendant 2000 ans, il saura la garder vivante un autre 2000 ans. Seulement, nous avons à se mettre en marche nous même comme chrétiens et chrétiennes, baptisés dans la foi au même Dieu-Trinité, Père, Fils et Esprit. Nous avons la mission d'annoncer à nos frères et soeurs la Bonne Nouvelle. Nous avons à faire les premiers pas pour les inviter à raviver la flamme de leur foi. Mais sans ce désir profond d'évangéliser et de proclamer notre foi au monde entier, Dieu lui même ne pourra rien. Il nous veut libre de choisir, et il est confiant que nous ferons le bon choix. Il a semé en nous sa Parole. Il faut maintenant accepter qu'elle grandisse en nous et qu'elle porte du fruit. Il faut accepter que nos paroles et nos gestes soient l'engrais pour que la Parole puisse pousser et s'épanouir chez les autres.
Je reprends les mots d'un très beau chant de Robert Lebel, prêtre québécois, pour nous relancer et nous donner espoir.
"Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu dévoiles ton visage
En déchirant le ciel?
Oui, vraiment, qui sommes-nous notre Dieu,
Que tu distilles les nuages en rosée de soleil?
Émerveillés de tant d'amour...
Comment, Seigneur, te dire notre joie?
Tu nous visites dans nos jours
Pour mieux nous rapprocher de toi!
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Pour nous porter sur tes épaules
Pareil au berger?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Pour nous porter dans ton Royaume et nous le partager?
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu nous aimes comme un père,
Comme une mère aussi?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Que tu t'arrêtes à nos prières, nos plaintes, nos mercis?
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu aies fait de nous ton peuple,
Que tu nous aies choisis?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Que notre coeur devienne un temple où logerait ton Fils?"
R. Lebel, "Émerveillés de tant d'amour" couplets 1, 3, 5 et 7, À toi mes hymnes, Pontbriand, Éditions Pontbriand, 1996
Malgré les ronces de mon coeur, la Parole a fait son chemin...
Elle m'a atteint au plus profond de moi.
Dieu, tu me redonne espoir, là où la mort nous affecte le plus...
Et si vous pensiez que le doute est inimaginable dans une foi bien ancrée à l'enseignement de l'Église, même les plus grands saints ont douté. On n'a qu'à prendre l'exemple de Mère Thérèsa qui a vécu des moments angoissants dans sa foi, ce qu'elle appelait la grande nuit de la foi. Jean-Paul II aussi a eu ses moments de doutes. Plus on se compare, plus on se console!
Je vous entends déjà dire: "Il est séminariste! Qu'est-ce que ces histoires de doutes et de noirceur?" Même un séminariste a le droit de douter. Cela m'arrive de douter, de désespérer. Surtout quand je vois notre Église canadienne dépérir à petits feux. Je me demande surtout ce que nous allons faire dans 20-30 ans, quand tous les fidèles "fidèles" de nos églises seront partis rejoindre le Père! Je me demande aussi comment allons-nous survivre sacramentellement avec le nombre décroissant de prêtres.
Mais que peut bien être la cause de cette baisse importante de participation active à la foi? Ce n'est sûrement pas la faute du message annoncé par l'Église! C'est un si beau message, d'amour, de paix, de miséricorde et d'espérance! Et pourtant, j'ai l'impression qu'il ne trouve pas écho chez les chrétiens. Par contre, on baptise à pleine porte. On marie comme jamais on a marié. On confirme comme jamais on a confirmé. Mais ils sont où tous ces gens qui demandent des sacrements? Pensent-ils vraiment que le baptême n'est qu'un engagement d'une journée? Il est peut-être temps de les réveiller!
Et là, je me mets à réfléchir sur des solutions. Devrait-on mettre un moratoire sur les baptêmes, les mariages, les confirmations, etc.? Devrait-on tout simplement pousser un peu plus loin la préparation au sacrement? Inviter les gens à assister à des célébrations eucharistiques pour mieux se préparer pourrait aussi être une démarche. Mais que devons-nous faire???
Ce questionnement finit toujours par revenir à la même réponse. Dieu a su garder vivante son Église pendant 2000 ans, il saura la garder vivante un autre 2000 ans. Seulement, nous avons à se mettre en marche nous même comme chrétiens et chrétiennes, baptisés dans la foi au même Dieu-Trinité, Père, Fils et Esprit. Nous avons la mission d'annoncer à nos frères et soeurs la Bonne Nouvelle. Nous avons à faire les premiers pas pour les inviter à raviver la flamme de leur foi. Mais sans ce désir profond d'évangéliser et de proclamer notre foi au monde entier, Dieu lui même ne pourra rien. Il nous veut libre de choisir, et il est confiant que nous ferons le bon choix. Il a semé en nous sa Parole. Il faut maintenant accepter qu'elle grandisse en nous et qu'elle porte du fruit. Il faut accepter que nos paroles et nos gestes soient l'engrais pour que la Parole puisse pousser et s'épanouir chez les autres.
Je reprends les mots d'un très beau chant de Robert Lebel, prêtre québécois, pour nous relancer et nous donner espoir.
"Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu dévoiles ton visage
En déchirant le ciel?
Oui, vraiment, qui sommes-nous notre Dieu,
Que tu distilles les nuages en rosée de soleil?
Émerveillés de tant d'amour...
Comment, Seigneur, te dire notre joie?
Tu nous visites dans nos jours
Pour mieux nous rapprocher de toi!
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Pour nous porter sur tes épaules
Pareil au berger?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Pour nous porter dans ton Royaume et nous le partager?
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu nous aimes comme un père,
Comme une mère aussi?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Que tu t'arrêtes à nos prières, nos plaintes, nos mercis?
Après tout, qui sommes-nous à tes yeux...
Que tu aies fait de nous ton peuple,
Que tu nous aies choisis?
Oui, vraiment, qui sommes-nous, notre Dieu,
Que notre coeur devienne un temple où logerait ton Fils?"
R. Lebel, "Émerveillés de tant d'amour" couplets 1, 3, 5 et 7, À toi mes hymnes, Pontbriand, Éditions Pontbriand, 1996
Malgré les ronces de mon coeur, la Parole a fait son chemin...
Elle m'a atteint au plus profond de moi.
Dieu, tu me redonne espoir, là où la mort nous affecte le plus...
J.S.
dimanche 6 mai 2012
Un nouveau prêtre dans l'Église
J'aimerais prendre ces quelques lignes pour redire toutes mes félicitations à un confrère qui a été ordonné prêtre en ce beau jour du 5 mai 2012. Cette célébration fut présidé par Mgr Yvon Moreau en l'église de St-Just-de-Bretenières. Je parle bien entendu de l'ordination de Gustin Poulin qui se donne au service de la portion du peuple de Dieu qui se trouve dans le diocèse de Sainte-Anne-de-La-Pocatière.
Depuis 2008, j'ai assisté à près d'une dizaine d'ordinations presbytérales, et à chaque fois cela me fait la même sensation. Cela me redit que Dieu continue de donner des prêtres à son Église, et des saints prêtres, surtout! Même si nous connaissons des années de vaches maigres en vocations, cela me réchauffe le coeur et me redonne de l'espoir dans ma foi, quand je sombre dans le doute et dans la crainte de m'engager moi-même à la suite du Christ. Une multitude est appelé, mais peu sont ceux qui répondent... Je dis Bravo! à ceux qui disent OUI! à cette belle mission qu'est celle d'annoncer la Bonne Nouvelle. Je dis Bravo! à ceux qui ont le courage de prendre leur croix et de marcher dans les pas de Jésus.
Encore une fois, toutes mes félicitations, Gustin! Que le Christ Bon-Pasteur soit le moule dans lequel sera modelé tout ton ministère. Que Dieu te bénisse et rende fructueux tous tes entreprises dans le cadre de la mission qui t'es confié!
Depuis 2008, j'ai assisté à près d'une dizaine d'ordinations presbytérales, et à chaque fois cela me fait la même sensation. Cela me redit que Dieu continue de donner des prêtres à son Église, et des saints prêtres, surtout! Même si nous connaissons des années de vaches maigres en vocations, cela me réchauffe le coeur et me redonne de l'espoir dans ma foi, quand je sombre dans le doute et dans la crainte de m'engager moi-même à la suite du Christ. Une multitude est appelé, mais peu sont ceux qui répondent... Je dis Bravo! à ceux qui disent OUI! à cette belle mission qu'est celle d'annoncer la Bonne Nouvelle. Je dis Bravo! à ceux qui ont le courage de prendre leur croix et de marcher dans les pas de Jésus.
Encore une fois, toutes mes félicitations, Gustin! Que le Christ Bon-Pasteur soit le moule dans lequel sera modelé tout ton ministère. Que Dieu te bénisse et rende fructueux tous tes entreprises dans le cadre de la mission qui t'es confié!
L'église de Saint-Just-de-Bretenières
J.S.
jeudi 26 avril 2012
Des loups parmi les brebis
On assiste, depuis quelques décennies, à une véritable invasion de loups dans notre bergerie. Cette image est très significative, surtout pour Paul qui s'en sert dans les Actes des Apôtres pour mettre en garde la communauté d'Éphèse du grand danger qui la guette. Avez-vous déjà vu, ne serait-ce à la télévision dans une émission ou un film, ce qui arrive lorsqu'un loup s'introduit dans un troupeau de brebis? Celles-ci se dispersent comme le souffle disperse la poussière. Et où vont-elles, les brebis? Certaines s'égarent dans les forêts. D'autres se font dévorées. D'autres encore se rassemble pour former des petits troupeaux. Et les moins peureuses reviennent vers leur berger.
L'Église est frappée de toutes parts par une invasion de loups. Ces loups dont Paul parle sont les différents gouroux dont notre monde est victime. Les plus fidèles au Christ resteront regroupés, mais ceux dont la foi est faible se laisseront manger ou, encore, égarer. En tant que berger, les prêtres et les évêques ont le devoir de ramener les brebis perdues vers le troupeau. Du moins, de les tenir ensemble en essayant d'éloigner les loups.
Malheureusement, de plus en plus de baptisés se laissent attirés par les sectes, croyant trouver une meilleure vie avec elles. Or, ce que j'entends ne me réjouit pas. Combien de fois des gens se sont fait avoir dans ces sectes, tant du point de vue monétaire que du point de vue psychologique.
Un jour, à une émission de télévision, une dame était venue nous parler de son expérience dans une secte. Aujourd'hui, elle la traîne en justice pour avoir dilapidé son bien et pour l'avoir rendu mentalement faible. Ces sectes demandent des sommes d'argent exhorbitantes simplement pour y adhérer. Puis, elles font subir à leurs membres une série de je-ne-sais-trop-quoi qui leur lavent la tête. Mais ces gens sont ensuite blessés profondément. Leur liberté est opprimée et bien souvent, ils doivent rompre définitivement les liens qui les unissent avec leurs familles.
Pourtant le Bon berger que nous trouvons en la personne du Christ nous propose un chemin de liberté. Il n'est pas question d'opprimer les droits de la personne. Oui, il y a des restrictions à la liberté, et c'est normal. Verriez-vous cela un monde sans restriction? Pas moi! Ce serait la folie complète. Il y aurait des meurtres tous les jours, des viols et des agressions, des vols d'envergure. Enfin bref, un monde sans restriction finirait par s'anéantir complètement par la folie. De toute façon, les restrictions que Jésus demande d'observer ne sont pas vraiment des restrictions. Elles sont plutôt des codes de vie qui, lorsque suivis, libèrent notre coeur de tout enchaînement terrestre. C'est pour que la vie puisse jaillir en nous, pour que le bien libère nos vies du mal. Le mal incarne la mort. Le bien incarne la vie. Dans le fond ce n'est qu'une question d'éclairer notre conscience à la lumière vivifiante de vérité du Christ qu'il transmet par son enseignement.
L'engagement que le Christ nous propose, il nous le propose en toute liberté et pour notre liberté. Il ne nous force pas à le faire. Contrairement aux sectes, cela ne coûte rien d'adhérer à la Parole du Christ, si ce n'est que sa vie entière qu'on consacre pour les autres par amour pour son frère et sa soeur dans le besoin.
Oui, il y a une forme d'engagement. Oui, nous devons orienter notre vie vers celle du Christ. Mais nous demeurons libre dans cet engagement, voir nous devenons encore plus libre. Et c'est pourquoi ceux qui consenti à le faire trouve le véritable bonheur. Un bonheur qu'on ne peut pas trouver sur cette terre parce que les choses terrestres qui font notre bonheur sont éphémères. Savoir qu'on participe pleinement à la vie du Ressuscité et d'avoir part au Règne de Dieu qui doit venir provoque une sensation de bonheur intérieur qu'on ne peut trouver ailleurs.
Tournons-nous vers Jésus, le bon Berger. Laissons-le nous guider vers la vie éternelle. Soyons attentif à sa parole d'espérance et d'amour qui guérit les blessures.
L'Église est frappée de toutes parts par une invasion de loups. Ces loups dont Paul parle sont les différents gouroux dont notre monde est victime. Les plus fidèles au Christ resteront regroupés, mais ceux dont la foi est faible se laisseront manger ou, encore, égarer. En tant que berger, les prêtres et les évêques ont le devoir de ramener les brebis perdues vers le troupeau. Du moins, de les tenir ensemble en essayant d'éloigner les loups.
Malheureusement, de plus en plus de baptisés se laissent attirés par les sectes, croyant trouver une meilleure vie avec elles. Or, ce que j'entends ne me réjouit pas. Combien de fois des gens se sont fait avoir dans ces sectes, tant du point de vue monétaire que du point de vue psychologique.
Un jour, à une émission de télévision, une dame était venue nous parler de son expérience dans une secte. Aujourd'hui, elle la traîne en justice pour avoir dilapidé son bien et pour l'avoir rendu mentalement faible. Ces sectes demandent des sommes d'argent exhorbitantes simplement pour y adhérer. Puis, elles font subir à leurs membres une série de je-ne-sais-trop-quoi qui leur lavent la tête. Mais ces gens sont ensuite blessés profondément. Leur liberté est opprimée et bien souvent, ils doivent rompre définitivement les liens qui les unissent avec leurs familles.
Pourtant le Bon berger que nous trouvons en la personne du Christ nous propose un chemin de liberté. Il n'est pas question d'opprimer les droits de la personne. Oui, il y a des restrictions à la liberté, et c'est normal. Verriez-vous cela un monde sans restriction? Pas moi! Ce serait la folie complète. Il y aurait des meurtres tous les jours, des viols et des agressions, des vols d'envergure. Enfin bref, un monde sans restriction finirait par s'anéantir complètement par la folie. De toute façon, les restrictions que Jésus demande d'observer ne sont pas vraiment des restrictions. Elles sont plutôt des codes de vie qui, lorsque suivis, libèrent notre coeur de tout enchaînement terrestre. C'est pour que la vie puisse jaillir en nous, pour que le bien libère nos vies du mal. Le mal incarne la mort. Le bien incarne la vie. Dans le fond ce n'est qu'une question d'éclairer notre conscience à la lumière vivifiante de vérité du Christ qu'il transmet par son enseignement.
L'engagement que le Christ nous propose, il nous le propose en toute liberté et pour notre liberté. Il ne nous force pas à le faire. Contrairement aux sectes, cela ne coûte rien d'adhérer à la Parole du Christ, si ce n'est que sa vie entière qu'on consacre pour les autres par amour pour son frère et sa soeur dans le besoin.
Oui, il y a une forme d'engagement. Oui, nous devons orienter notre vie vers celle du Christ. Mais nous demeurons libre dans cet engagement, voir nous devenons encore plus libre. Et c'est pourquoi ceux qui consenti à le faire trouve le véritable bonheur. Un bonheur qu'on ne peut pas trouver sur cette terre parce que les choses terrestres qui font notre bonheur sont éphémères. Savoir qu'on participe pleinement à la vie du Ressuscité et d'avoir part au Règne de Dieu qui doit venir provoque une sensation de bonheur intérieur qu'on ne peut trouver ailleurs.
Tournons-nous vers Jésus, le bon Berger. Laissons-le nous guider vers la vie éternelle. Soyons attentif à sa parole d'espérance et d'amour qui guérit les blessures.
Seigneur Jésus, guide mon coeur vers le bonheur du Royaume éternel. Fais que, combler de la vie éternelle, jamais je ne me sépare de toi. Préserve-moi de disperser le troupeau. Aide-moi plutôt à ramener vers toi les brebis perdus.
Que celles-ci reviennent à toi dans la clarté de ton visage. Qu'enfin elles se sentent libres de tout enchaînement du mal.
Amen.
J.S.
lundi 16 avril 2012
La paranoïat d'une Église en conspiration
Voici un commentaire que j'ai laissé sur un site où quelqu'un écrivait que l'Église détenait un pouvoir suprême sur le monde entier et dont les Jésuites en étaient les conspirateurs. La personne allait jusqu'à affirmer qu'ils complotaient le meurtre du pape! J'ai alors décidé d'écrire quelques points pour éclairer ceux qui ne comprennent pas toujours le rôle de l'Église et qui voient la conspiration partout...
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La manie de toujours voir une implication malfaisante de l'Église dans notre société commence à en devenir maladif, voir paranoïaque. Dire que les Jésuites sont impliqués dans toutes sortes de complots et de conspirations manque de respect envers ces prêtres et ces frères qui se dévouent pour l'accompagnement spirituel de notre société qui en a tant besoin et qui en a soif et à l'avancement des études théologiques. Or, j'avoue que l'Église a eu ses torts et ses scandales. Mais si nous ne faisons que tabler sur ces erreurs du PASSÉ, nous passons à côté de l'essentiel et du plus beau du message des saintes Écritures.
Rappelons-nous que l'Église est faite d'hommes, même si le Christ en est la tête. L'erreur est humaine, l'Église est humaine. Elle a donc le droit de faire des erreurs. Pouvons-nous arrêter de vivre dans le passé, et de vivre dans le présent? Certes, ces erreurs nous ont fait mal et continuent de nous faire mal. Mais, nous avons appris de nos erreurs. Et nous tentons tant bien que mal de s'adapter aux besoins de la société en constante évolution. Et c'est pourquoi nous avons tant besoin des Jésuites, qui sont des experts en matière de combler ces besoins qui oppressent notre monde.
Et pourquoi donc devrions-nous célébrer le fait que l'Acadie s'éloigne de l'Église catholique romaine? Toute société a besoin d'une institution qui régit ses droits et ses interdictions. C'est pourquoi notre monde s'est créé toutes sortes de législation comme nos gouvernements. L'Église, bien qu'elle a déjà eu une grande influence sur le pouvoir temporel, a délaissé ce dernier pour se concentrer sur le pouvoir spirituel afin de mieux réglementer la foi en lien direct avec les saintes Écritures pour éviter tout déraillement, comme nous l'avons vu avec plusieurs organismes cléricaux qui ont provoqué l'excommunication de plusieurs baptisés! Pourquoi est-ce si difficile de comprendre que sans l'Église institution, les chrétiens n'ont plus de points de repère et finissent par interpréter la Bible de différentes manières qu'ils en deviennent hérétiques?
De plus, l'Église ne fait que proposer sa façon de voir les choses. Si vous n'êtes pas d'accord, pourquoi s'obstiner à lui faire du mal en la démollissant? Y aurait-il un brin de jalousie de sa grande popularité? Si vous n'êtes pas d'accord, passez votre chemin sur cette terre. Arrêtez d'animer une haine sans raison et sans coeur. À ce que je sache l'Église n'a jamais voulu imposer quoique ce soit si ce n'était pas pour le bien de tous et pour la vie en général.
Je témoigne de ma foi en cette Église qui, malgré ses torts et ses faiblesses, a réussit à vivre pendant 2000 ans, et qui continuera à vivre encore pour des siècles, surmontant toute épreuve que bien des institutions n'ont pas réussi à surmonter. Et pourquoi donc? Parce qu'elle a su défendre ses convictions dans la justice et avec ferveur!
Voilà j'ai terminé ma plaidoirie en faveur de l'Église. J'admets que c'est un sujet délicat et ce que j'ai écrit ici n'est que mon opinion. Si vous n'êtes pas d'accord avec, c'est votre décision. Je n'ai essayé d'éclairer ce que les gens ont, à mon avis, du mal à comprendre et s'induisent en erreur entre eux.
Mon Dieu, guidez-nous dans notre ignorance...
J.S.
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La manie de toujours voir une implication malfaisante de l'Église dans notre société commence à en devenir maladif, voir paranoïaque. Dire que les Jésuites sont impliqués dans toutes sortes de complots et de conspirations manque de respect envers ces prêtres et ces frères qui se dévouent pour l'accompagnement spirituel de notre société qui en a tant besoin et qui en a soif et à l'avancement des études théologiques. Or, j'avoue que l'Église a eu ses torts et ses scandales. Mais si nous ne faisons que tabler sur ces erreurs du PASSÉ, nous passons à côté de l'essentiel et du plus beau du message des saintes Écritures.
Rappelons-nous que l'Église est faite d'hommes, même si le Christ en est la tête. L'erreur est humaine, l'Église est humaine. Elle a donc le droit de faire des erreurs. Pouvons-nous arrêter de vivre dans le passé, et de vivre dans le présent? Certes, ces erreurs nous ont fait mal et continuent de nous faire mal. Mais, nous avons appris de nos erreurs. Et nous tentons tant bien que mal de s'adapter aux besoins de la société en constante évolution. Et c'est pourquoi nous avons tant besoin des Jésuites, qui sont des experts en matière de combler ces besoins qui oppressent notre monde.
Et pourquoi donc devrions-nous célébrer le fait que l'Acadie s'éloigne de l'Église catholique romaine? Toute société a besoin d'une institution qui régit ses droits et ses interdictions. C'est pourquoi notre monde s'est créé toutes sortes de législation comme nos gouvernements. L'Église, bien qu'elle a déjà eu une grande influence sur le pouvoir temporel, a délaissé ce dernier pour se concentrer sur le pouvoir spirituel afin de mieux réglementer la foi en lien direct avec les saintes Écritures pour éviter tout déraillement, comme nous l'avons vu avec plusieurs organismes cléricaux qui ont provoqué l'excommunication de plusieurs baptisés! Pourquoi est-ce si difficile de comprendre que sans l'Église institution, les chrétiens n'ont plus de points de repère et finissent par interpréter la Bible de différentes manières qu'ils en deviennent hérétiques?
De plus, l'Église ne fait que proposer sa façon de voir les choses. Si vous n'êtes pas d'accord, pourquoi s'obstiner à lui faire du mal en la démollissant? Y aurait-il un brin de jalousie de sa grande popularité? Si vous n'êtes pas d'accord, passez votre chemin sur cette terre. Arrêtez d'animer une haine sans raison et sans coeur. À ce que je sache l'Église n'a jamais voulu imposer quoique ce soit si ce n'était pas pour le bien de tous et pour la vie en général.
Je témoigne de ma foi en cette Église qui, malgré ses torts et ses faiblesses, a réussit à vivre pendant 2000 ans, et qui continuera à vivre encore pour des siècles, surmontant toute épreuve que bien des institutions n'ont pas réussi à surmonter. Et pourquoi donc? Parce qu'elle a su défendre ses convictions dans la justice et avec ferveur!
Voilà j'ai terminé ma plaidoirie en faveur de l'Église. J'admets que c'est un sujet délicat et ce que j'ai écrit ici n'est que mon opinion. Si vous n'êtes pas d'accord avec, c'est votre décision. Je n'ai essayé d'éclairer ce que les gens ont, à mon avis, du mal à comprendre et s'induisent en erreur entre eux.
Mon Dieu, guidez-nous dans notre ignorance...
J.S.
dimanche 8 avril 2012
Tout recommence en Jésus Christ!
Voilà! Nous sommes à nouveau à Pâques, jour d'allégresse et jour de joie! Dieu a manifesté sa gloire aux yeux des hommes en ressuscitant son Fils unique, Jésus Christ, que nous avons mis à mort sur la croix. Chaque année, je ressens un brin de nostalgie. Même si je n'étais pas présent au moment de cette Résurrection, le fait de me le remémorer me rend tout joyeux de savoir qu'un homme s'est livré pour mon salut, pour notre salut. L'exultet de la Veillée Pascale disait: "Heureuse la faute qui nous valu pareil Rédempteur!" C'est ce que je me dis à chaque fois que nous célébrons Pâques.
En fin de semaine, comme je vous l'ai laissé entendre dans mon précédent message, j'étais au monastère cistercien Notre-Dame-de-Nazareth de Rougemont en Montérégie dans le sud du Québec, afin de vivre les jours saints. Ce fut une très belle expérience. Au début, j'avais du mal à entrer dans cette fin de semaine, mais la Veillée pascale que nous avons vécue ce matin avec les moines à partir de 4h30, fut l'une des plus belles, mêmes si elle était très longue (3 heures en tout), liturgies que j'ai vécu jusqu'à présent. Elle était empreinte de cette gloire du Christ Ressuscité, comme jamais je ne l'ai trouvé en paroisse. Peut-être est-ce parce que nous avons pris le temps de la vivre en son intégralité, en s'imposant des moments de silence entre les lectures? Peut-être est-ce simplement l'ambiance du monastère? Je ne saurai que dire.
Juste avant que l'on chante le Gloria, pendant la prière après la septième lecture, la nature a commencé à se réveiller et les oiseaux chantaient! C'était incroyable! Tout respirait la gloire de Dieu. Tout témoignait de l'amour de Dieu. Tout n'était que Dieu... Les chants élevaient l'âme vers les cieux et la musique nous faisait renaître avec le Christ. Au moment du renouvellement de notre baptême, ce n'est pas le Père Abbé qui nous aspergeait. Non, c'est nous qui s'avançait vers des bassines où reposait l'eau bénite et qui nous nous en signions. Ce qui voulait vraiment dire: "Oui, moi, N., en me signant de cette eau bénite, je m'engage à accomplir ma mission baptismale." En s'avançant vers cette eau, nous nous engagions devant les autres à renouveler notre promesse de baptême.
Le Feu de Jésus Christ est passé dans nos coeurs et cela se sentait. Je ne me prends pas pour un autre en vous écrivant ces quelques lignes, mais je le fais en témoignant de ce que j'ai vu et entendu afin qu'à votre tour vous puissiez croire que Jésus, notre Sauveur, est vraiment ressuscité, et que, par sa résurrection, nous aurons, nous aussi, part à la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Amen! Alléluia!!!
En fin de semaine, comme je vous l'ai laissé entendre dans mon précédent message, j'étais au monastère cistercien Notre-Dame-de-Nazareth de Rougemont en Montérégie dans le sud du Québec, afin de vivre les jours saints. Ce fut une très belle expérience. Au début, j'avais du mal à entrer dans cette fin de semaine, mais la Veillée pascale que nous avons vécue ce matin avec les moines à partir de 4h30, fut l'une des plus belles, mêmes si elle était très longue (3 heures en tout), liturgies que j'ai vécu jusqu'à présent. Elle était empreinte de cette gloire du Christ Ressuscité, comme jamais je ne l'ai trouvé en paroisse. Peut-être est-ce parce que nous avons pris le temps de la vivre en son intégralité, en s'imposant des moments de silence entre les lectures? Peut-être est-ce simplement l'ambiance du monastère? Je ne saurai que dire.
Juste avant que l'on chante le Gloria, pendant la prière après la septième lecture, la nature a commencé à se réveiller et les oiseaux chantaient! C'était incroyable! Tout respirait la gloire de Dieu. Tout témoignait de l'amour de Dieu. Tout n'était que Dieu... Les chants élevaient l'âme vers les cieux et la musique nous faisait renaître avec le Christ. Au moment du renouvellement de notre baptême, ce n'est pas le Père Abbé qui nous aspergeait. Non, c'est nous qui s'avançait vers des bassines où reposait l'eau bénite et qui nous nous en signions. Ce qui voulait vraiment dire: "Oui, moi, N., en me signant de cette eau bénite, je m'engage à accomplir ma mission baptismale." En s'avançant vers cette eau, nous nous engagions devant les autres à renouveler notre promesse de baptême.
Le Feu de Jésus Christ est passé dans nos coeurs et cela se sentait. Je ne me prends pas pour un autre en vous écrivant ces quelques lignes, mais je le fais en témoignant de ce que j'ai vu et entendu afin qu'à votre tour vous puissiez croire que Jésus, notre Sauveur, est vraiment ressuscité, et que, par sa résurrection, nous aurons, nous aussi, part à la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Amen! Alléluia!!!
ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!!
IL EST RESSUSCITÉ D'ENTRE LES MORTS!!
ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!!
GLOIRE ET PUISSANCE À NOTRE DIEU!!
ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!! ALLÉLUIA!!
Je vous souhaite une excellente fête de Pâques dans la joie du Ressuscité!
(P.S. La gloire de Dieu est bien meilleure que le chocolat! Goûtez-la! Vous m'en donnerez des nouvelles!)
Jonathan Sonier
concepteur
jeudi 5 avril 2012
Absence
Mes chers frères et soeurs en Jésus Christ,
Comme je serai parti au monastère afin de vivre le Triduum pascal, je vous laisse à l'avance les trois images du Vendredi saint, du Samedi saint et du Dimanche de Pâques. Cela vous permettra de méditer sur ces mystères qui nous est donné de célébrer en cette belle fin de semaine qui nous conduit au plus grand miracle de la vie: la Résurrection!
Bon Triduum à tous!
Jonathan Sonier
concepteur
Comme je serai parti au monastère afin de vivre le Triduum pascal, je vous laisse à l'avance les trois images du Vendredi saint, du Samedi saint et du Dimanche de Pâques. Cela vous permettra de méditer sur ces mystères qui nous est donné de célébrer en cette belle fin de semaine qui nous conduit au plus grand miracle de la vie: la Résurrection!
Bon Triduum à tous!
Jonathan Sonier
concepteur
Pâques
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
LE CHRIST EST RESSUSCITÉ!
CHANTONS ENSEMBLE LA GLOIRE DE DIEU!
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
ALLÉLUIA! ALLÉLUIA! ALLÉLUIA!
Samedi Saint
Dans l'attente de son retour, gardons nos lampes allumées, veillons et prions pour ne pas entrer en tentation...
Demandons à Dieu de nous soutenir en ce temps d'épreuve...
Vendredi saint
"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font..."
"Éloï, Éloï! Lama Sabaqthani?"
"Mon Dieu, mon Dieu! Pourquoi, m'as-tu abandonné?"
Puis dans un grand soupir, Jésus rendit l'âme et mouru...
Depuis ce jour, partout sur la terre, nous nous remémorons ce triste événement en chantant d'une seule voix:
"Quand sa croix s'élève, le monde renaît!"
Jeudi Saint
Prenant du pain, Jésus rendit grâce, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples en disant:
"Prenez et mangez, ceci est mon corps livré pour vous..."
Puis vers la fin du repas, il prit une coupe de vin, rendit grâce à nouveau, la bénit et la donna en disant:
"Prenez et buvez, ceci est mon sang versé en signe de la nouvelle Alliance..."
Puis, prenant une vasque d'eau et un linge, il s'agenouilla pour laver les pieds de ses disciples en leur disant:
"Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime..."
Puis, prenant une vasque d'eau et un linge, il s'agenouilla pour laver les pieds de ses disciples en leur disant:
"Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime..."
mercredi 4 avril 2012
Mercredi Saint
Arrivé près des chefs des prêtres, Judas leur demanda:
"Qu'allez-vous me donner, si je vous le livre?"
Ils lui promirent trente pièces d'argent...
mardi 3 avril 2012
Mardi Saint
"Amen, amen! Je vous le dis, l'un de vous, celui à qui j'offrirai une bouchée trempée dans ce plat, va me livrer aux mains des impies."
Puis, il donna une bouchée à Juda Iscariote en disant:
"Ce que tu as à faire, fais-le vite..."
lundi 2 avril 2012
Lundi Saint
Prenant un vase de parfum, Marie, la soeur de Marthe, le cassa sur les pieds de Jésus et essuya le parfum avec ses cheveux, marquant là le début de l'embaumement du Christ...
"Laisse-la faire... Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous et vous pourrez les aider, si vous le voulez; mais, moi, je ne serai pas toujours avec vous..."
dimanche 1 avril 2012
Le dimanche des Rameaux
Enfants de Dieu, formez cortège avec rameaux et palmes à la main! Chantez Hosanna! Gloire et Louange au Fils de David! Voici votre Roi, qui entre dans la cité sainte de Jérusalem! Acclamez-le par vos cris de joie!
Aujourd'hui, nous entrons dans le dernier sprint du Carême. La semaine sainte, qui débute demain, nous fera monter vers Pâques, dimanche prochain. Et pour marquer cette montée, il nous est proposé en ce dimanche des Rameaux l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Par contre, l'Évangile d'aujourd'hui nous rappelle ce qui attend Jésus à la fin de cette semaine. Jeudi, il prendra le dernier repas avec ses disciples en leur rappelant le commandement qu'il nous laisse: s'aimer les uns les autres, parce qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. Vendredi, Jésus subira ses deux procès, religieux et civil, qui le conduiront vers la torture de la croix pour un crime, dit-on, qu'il n'a pas commis. Samedi, nous serons dans l'attente de sa Résurrection. La Vigile pascale est le temps fort par excellence pour celui qui veut renforcer sa foi, parce qu'elle est emprunte d'espérance.
Mais ce n'est pas une espérance terrestre, ni une espérance d'homme. C'est une espérance qui nous vient d'en haut, qui nous vient de Dieu. Elle nous redit d'espérer en notre Sauveur: un jour nous le reverrons parmi nous. Parce que cette vision est promesse d'un avenir meilleur, nous disant qu'il y a quelque chose d'autre après la mort. Que tout ne peut pas s'arrêter avec la mort. C'est la signification de la lumière que nous portons dans la nuit de la Veillée Pascale. C'est cette promesse que nous gardons sous nos yeux. Et c'est pour cette promesse que nous devons exalter notre Roi, aujourd'hui.
Sur ce je vous souhaite une excellente Semaine Sainte. N'hésitez pas à participer aux différents rendez-vous de vos paroisses pour les offices, car c'est en se rassemblant que notre témoignage se fera encore plus fort!
Aujourd'hui, nous entrons dans le dernier sprint du Carême. La semaine sainte, qui débute demain, nous fera monter vers Pâques, dimanche prochain. Et pour marquer cette montée, il nous est proposé en ce dimanche des Rameaux l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Par contre, l'Évangile d'aujourd'hui nous rappelle ce qui attend Jésus à la fin de cette semaine. Jeudi, il prendra le dernier repas avec ses disciples en leur rappelant le commandement qu'il nous laisse: s'aimer les uns les autres, parce qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. Vendredi, Jésus subira ses deux procès, religieux et civil, qui le conduiront vers la torture de la croix pour un crime, dit-on, qu'il n'a pas commis. Samedi, nous serons dans l'attente de sa Résurrection. La Vigile pascale est le temps fort par excellence pour celui qui veut renforcer sa foi, parce qu'elle est emprunte d'espérance.
Mais ce n'est pas une espérance terrestre, ni une espérance d'homme. C'est une espérance qui nous vient d'en haut, qui nous vient de Dieu. Elle nous redit d'espérer en notre Sauveur: un jour nous le reverrons parmi nous. Parce que cette vision est promesse d'un avenir meilleur, nous disant qu'il y a quelque chose d'autre après la mort. Que tout ne peut pas s'arrêter avec la mort. C'est la signification de la lumière que nous portons dans la nuit de la Veillée Pascale. C'est cette promesse que nous gardons sous nos yeux. Et c'est pour cette promesse que nous devons exalter notre Roi, aujourd'hui.
Sur ce je vous souhaite une excellente Semaine Sainte. N'hésitez pas à participer aux différents rendez-vous de vos paroisses pour les offices, car c'est en se rassemblant que notre témoignage se fera encore plus fort!
Hosanna! Voici notre Roi! Portons rameaux et palmes et chantons : HOSANNA!!!
vendredi 30 mars 2012
Le foulard blanc, signe de miséricorde
Cette histoire que je désire partager avec vous en est une qui porte sur la tendre miséricorde de Dieu. Je l'ai trouvé sur Facebook, partagée par une amie. Je vous dis bonne réflexion et je vous reviendrai pour en donner un sens spirituel, un peu plus tard.
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C’est une histoire vraie :
Jean, 20 ans, avait fait une saloperie immonde à ses parents. Vous savez... la saloperie dont une famille ne se remet pas, en général.
Alors son père lui dit: “Jean, fous le camp ! Ne remets plus jamais les pieds dans cette maison !“ Jean est parti, la mort dans l’âme.
Et puis, quelques semaines plus tard, il se dit: “J’ai été la pire des ordures ! Je vais demander pardon à mon vieux... Oh oui ! Je vais lui dire: pardon.”
Alors, il écrit à son père : “ Papa, je te demande pardon. J’ai été le pire des pourris et des salauds. Mais je t’en prie, Papa, peux-tu me pardonner?”
“Je ne te mets pas mon adresse sur l’enveloppe, non... Mais simplement, si tu me pardonnes, je t’en prie, mets un foulard blanc sur le pommier qui est devant la maison. Tu sais, la longue allée de pommiers qui conduit à la maison. Sur le dernier pommier, Papa, mets un foulard blanc si tu me pardonnes.”
“Alors je saurai, oui je saurai que je peux revenir à la maison.”
Comme il était mort de peur, il se dit: “Je pense que jamais Papa ne mettra ce foulard blanc. Alors, il appelle son ami, son frère, Marc et dit: “Je t’en supplie, Marc, viens avec moi. Voilà ce qu’on va faire : je vais conduire jusqu’à 500 mètres de la maison et je te passerai le volant. Je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée bordée de pommiers. Tu t’arrêteras. Si tu vois le foulard blanc sur le dernier pommier devant la maison, alors je bondirai. Sinon, je garderai les yeux fermés et tu repartiras. Je ne reviendrai plus jamais à la maison.”
Ainsi dit, ainsi fait. A 500 mètres de la maison, Jean passe le volant à Marc et ferme les yeux. Lentement, Marc descend l’allée des pommiers. Puis il s’arrête. Et Jean, toujours les yeux fermés, dit: “Marc, mon ami, mon frère, je t’en supplie, est-ce que mon père a mis un foulard blanc dans le pommier devant la maison ?“ Marc lui répond: “Non, il n’y a pas un foulard blanc sur le pommier devant la maison... mais il y en a des centaines sur tous les pommiers qui conduisent à la maison!”
Puissiez-vous, Frères et Soeurs, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre coeur des milliers de foulards blancs.
Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en pardonnant vous-mêmes.
Alors vous serez des êtres de miséricorde"
Que Dieu vous bénisse, mes amis!
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C’est une histoire vraie :
Jean, 20 ans, avait fait une saloperie immonde à ses parents. Vous savez... la saloperie dont une famille ne se remet pas, en général.
Alors son père lui dit: “Jean, fous le camp ! Ne remets plus jamais les pieds dans cette maison !“ Jean est parti, la mort dans l’âme.
Et puis, quelques semaines plus tard, il se dit: “J’ai été la pire des ordures ! Je vais demander pardon à mon vieux... Oh oui ! Je vais lui dire: pardon.”
Alors, il écrit à son père : “ Papa, je te demande pardon. J’ai été le pire des pourris et des salauds. Mais je t’en prie, Papa, peux-tu me pardonner?”
“Je ne te mets pas mon adresse sur l’enveloppe, non... Mais simplement, si tu me pardonnes, je t’en prie, mets un foulard blanc sur le pommier qui est devant la maison. Tu sais, la longue allée de pommiers qui conduit à la maison. Sur le dernier pommier, Papa, mets un foulard blanc si tu me pardonnes.”
“Alors je saurai, oui je saurai que je peux revenir à la maison.”
Comme il était mort de peur, il se dit: “Je pense que jamais Papa ne mettra ce foulard blanc. Alors, il appelle son ami, son frère, Marc et dit: “Je t’en supplie, Marc, viens avec moi. Voilà ce qu’on va faire : je vais conduire jusqu’à 500 mètres de la maison et je te passerai le volant. Je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée bordée de pommiers. Tu t’arrêteras. Si tu vois le foulard blanc sur le dernier pommier devant la maison, alors je bondirai. Sinon, je garderai les yeux fermés et tu repartiras. Je ne reviendrai plus jamais à la maison.”
Ainsi dit, ainsi fait. A 500 mètres de la maison, Jean passe le volant à Marc et ferme les yeux. Lentement, Marc descend l’allée des pommiers. Puis il s’arrête. Et Jean, toujours les yeux fermés, dit: “Marc, mon ami, mon frère, je t’en supplie, est-ce que mon père a mis un foulard blanc dans le pommier devant la maison ?“ Marc lui répond: “Non, il n’y a pas un foulard blanc sur le pommier devant la maison... mais il y en a des centaines sur tous les pommiers qui conduisent à la maison!”
Puissiez-vous, Frères et Soeurs, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre coeur des milliers de foulards blancs.
Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en pardonnant vous-mêmes.
Alors vous serez des êtres de miséricorde"
Que Dieu vous bénisse, mes amis!
mardi 27 mars 2012
Qu'est-ce qu'un chrétien?
"Les chrétiens dans le monde" est une magnifique lettre adressé à Diognète qui donne une bonne description de ce qu'est un chrétien. Je transcris ici un passage qui me semble le plus beau et le plus grand à retenir parce qu'il y a là un brin de réflexion à donner pour les non-croyants extrémistes. Voici:
Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni pas le langage, ni par les coutumes. Car ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n'a rien de singulier...
Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne; on les tue et c'est ainsi qu'ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu'ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu'on les châtie, ils se réjouissent comme s'ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers et les Grecs les persécutent; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité.
En un mot, ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde.
Bonne réflexion!
J.S.
Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni pas le langage, ni par les coutumes. Car ils n'habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n'emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n'a rien de singulier...
Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne; on les tue et c'est ainsi qu'ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu'ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu'on les châtie, ils se réjouissent comme s'ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers et les Grecs les persécutent; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité.
En un mot, ce que l'âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde.
Bonne réflexion!
J.S.
La croix est dressée; il ne reste plus qu'à y monter...
jeudi 22 mars 2012
Lancement de la nouvelle année d'évangélisation du blog
Voilà maintenant deux ans que ce blog existe. C'est un projet d'évangélisation qui prend de l'envergure avec près de 15000 visites, environ 250 par mois, selon les statistiques. Je vous remercie de me suivre dans ce projet qui me tient à coeur.
Mon but sur ce blog est de vous faire connaître un visage différent du Christ qui a pris sur lui nos souffrances pour nous soulager par amour de l'humanité. Ce n'est pas contraire à ce que l'Église catholique enseigne. Et pourtant, encore beaucoup de gens l'ignorent. L'engagement que le Christ nous propose est rempli d'une richesse incroyable, tant par la liberté qu'il nous laisse que par l'amour qu'il y dégage. Aimer son prochain n'est pas chose facile, mais nous pouvons y arriver, avec un peu de coeur.
L'an dernier, le thème de l'année "évangélisatrice" était :"Ensemble, bâtissons notre avenir!" Comme je le disais dans le texte d'introduction l'an dernier, seul je ne peux rien faire. Mais ensemble, nous pouvons arriver à propager notre foi si brûlante d'amour de notre Dieu. C'est pourquoi le thème de cette année est:"Ensemble, témoignons de notre foi!"
Je relance encore la perche pour savoir s'il y a des volontaires bénévoles qui seraient intéressé(e)s et pour partager des points forts de leur foi avec le monde entier. Dans les statistiques du blog, il est indiqué que le blog est également lu dans plusieurs pays du monde! C'est incroyable! Je ne pensais pas avoir une portée si grande!
Enfin bref, je vous remercie du support que vous m'apportez, soit par vos commentaires ou en répondant aux mini-sondages qui se trouvent à la suite de chaque article. D'ailleurs, vous remarquerez que tout en bas de la page, il y a un sondage d'appréciation très général. Je vous invite à le remplir d'ici le 30 avril 2012.
Également, vous avez remarqué que le décor a changé. Le thème de la lumière est très récurent dans les Évangiles et j'ai voulu m'en servir dans le but de vous faire comprendre le rayonnement que nous avons dans notre monde en vivant notre foi et en la mettant en pratique. J'ai voulu aussi faire du blog un endroit où le recueillement est possible, d'où les écritures un peu plus fine et de couleur pâle.
Si vous avez des commentaires, des questions ou des suggestions, je vous invite à me les faire parvenir par courriel au jonathansonier@hotmail.com et je tenterai de vous répondre le plus tôt possible.
Encore merci, et au plaisir de faire route avec vous dans la foi encore cette année!
Jonathan Sonier
concepteur
quidoncestdieu.blogspot.com
Mon but sur ce blog est de vous faire connaître un visage différent du Christ qui a pris sur lui nos souffrances pour nous soulager par amour de l'humanité. Ce n'est pas contraire à ce que l'Église catholique enseigne. Et pourtant, encore beaucoup de gens l'ignorent. L'engagement que le Christ nous propose est rempli d'une richesse incroyable, tant par la liberté qu'il nous laisse que par l'amour qu'il y dégage. Aimer son prochain n'est pas chose facile, mais nous pouvons y arriver, avec un peu de coeur.
L'an dernier, le thème de l'année "évangélisatrice" était :"Ensemble, bâtissons notre avenir!" Comme je le disais dans le texte d'introduction l'an dernier, seul je ne peux rien faire. Mais ensemble, nous pouvons arriver à propager notre foi si brûlante d'amour de notre Dieu. C'est pourquoi le thème de cette année est:"Ensemble, témoignons de notre foi!"
Je relance encore la perche pour savoir s'il y a des volontaires bénévoles qui seraient intéressé(e)s et pour partager des points forts de leur foi avec le monde entier. Dans les statistiques du blog, il est indiqué que le blog est également lu dans plusieurs pays du monde! C'est incroyable! Je ne pensais pas avoir une portée si grande!
Enfin bref, je vous remercie du support que vous m'apportez, soit par vos commentaires ou en répondant aux mini-sondages qui se trouvent à la suite de chaque article. D'ailleurs, vous remarquerez que tout en bas de la page, il y a un sondage d'appréciation très général. Je vous invite à le remplir d'ici le 30 avril 2012.
Également, vous avez remarqué que le décor a changé. Le thème de la lumière est très récurent dans les Évangiles et j'ai voulu m'en servir dans le but de vous faire comprendre le rayonnement que nous avons dans notre monde en vivant notre foi et en la mettant en pratique. J'ai voulu aussi faire du blog un endroit où le recueillement est possible, d'où les écritures un peu plus fine et de couleur pâle.
Si vous avez des commentaires, des questions ou des suggestions, je vous invite à me les faire parvenir par courriel au jonathansonier@hotmail.com et je tenterai de vous répondre le plus tôt possible.
Encore merci, et au plaisir de faire route avec vous dans la foi encore cette année!
Jonathan Sonier
concepteur
quidoncestdieu.blogspot.com
Ô Sainte Lumière, viens éclairer ma vie pour qu'à mon tour j'éclaire le monde!
Nouvelle nomination à Montréal qui fait jaser
Mes très chers frères et mes très chères soeurs en Jésus Christ,
Je suis heureux de vous annoncer la nomination de Mgr Christian Lépine comme nouvel archevêque de l'Archidiocèse métropolitain de Montréal.
Or, ce que j'ai entendu sur les ondes de Radio-Canada m'attriste énormément, car j'ai l'impression que notre société des communications nationale ne comprend pas, du moins comprend mal, notre Église. Tout d'abord, l'avortement, l'euthanasie et l'homosexualité, oui, sont des dogmes de la doctrine de l'Église catholique. Mais ces sujets font aussi office de principes de foi. On peut y adhérer ou non. Le problème, c'est qu'il y en a qui le font de façon radicale. Or, je n'ai pas l'impression, pourtant, que Mgr Lépine le fait de cette façon, contrairement à ce que Radio-Canada et son reporter souligne avec ardeur et empressement.
Aussi, ce que M. Crevier a déclaré sur le rôle de Mgr Ouellet à Rome est tout à fait erroné. Oui, il est à la tête de la Congrégation pour la nomination des évêques. Toutefois, ce n'est pas de son propre gré qu'un évêque soit nommé à un endroit. Il y a tout un processus de consultations et un "comité", si on peut dire, qui se penche sur la question. Et puis, c'est le pape qui a le dernier mot, en choisissant ou non parmi une sélection de trois candidats faite par la Congrégation qui la lui soumet. C'est tout à fait le contraire de ce que M. Crevier avance. C'est sûr que Mgr Ouellet a un certain poids, mais il n'est pas responsable de la nomination. Je ne cherche pas à prendre en pitié M. le cardinal, mais plutôt à mettre les pendules à l'heure juste!
Enfin bref, je crois fermement que le problème de nos baptisés qui ont tourné le dos à notre Église l'ont probablement fait en comprenant mal le discours de l'Église, soit parce qu'il a été mal formulé ou tout simplement parce qu'ils ont décidé de s'arrêter à un mot en particulier du discours, alors qu'il faut le prendre en son ensemble.
Tout cela pour dire que même une société nationale et fédérale (de surcroît!) peut comprendre de travers ce qui se passe en Église et que je trouve cela dommage. En tant que futur prêtre, je me suis senti interpelé en regardant ce reportage au bulletin de nouvelles de 22hrs, mercredi soir. J'ai surtout l'impression que Radio-Canada cherche à démollir l'image de notre belle Église qui, même si on a l'impression qu'elle agonise, est encore bien vivante et qui propose un chemin de vie extraordinaire que j'ai opté de vivre. Bien sûr, c'est un appel à grandir dans la foi et à avancer dans la sainteté. On ne peut pas être parfait! Je ne le suis pas pourtant, mais ce genre de commentaires remplis de faussetés et de mauvaises interprétations me remplit d'amertume envers ces personnes qui les font. Souvent, elles me donnent l'image d'être remplies de mauvaises intentions envers notre Église, et c'est cela que je proteste. Le mensonge est un péché, et celui qui le fait dans le but de nuir en est marqué profondément.
Soyons fort, mes frères et soeurs! Il y aura toujours des loups qui tenteront de nous faire tomber. Restons debout et luttons contre les injustices et les mauvaises interprétations dont est victime notre Église et ceux qui la dirigent. N'ayons pas peur de brandir notre foi et de faire taire les fausses rumeurs!
Le Christ nous propose un enseignement nouveau. Saurons-nous l'interpréter de la bonne façon?
J.S.
Je suis heureux de vous annoncer la nomination de Mgr Christian Lépine comme nouvel archevêque de l'Archidiocèse métropolitain de Montréal.
Or, ce que j'ai entendu sur les ondes de Radio-Canada m'attriste énormément, car j'ai l'impression que notre société des communications nationale ne comprend pas, du moins comprend mal, notre Église. Tout d'abord, l'avortement, l'euthanasie et l'homosexualité, oui, sont des dogmes de la doctrine de l'Église catholique. Mais ces sujets font aussi office de principes de foi. On peut y adhérer ou non. Le problème, c'est qu'il y en a qui le font de façon radicale. Or, je n'ai pas l'impression, pourtant, que Mgr Lépine le fait de cette façon, contrairement à ce que Radio-Canada et son reporter souligne avec ardeur et empressement.
Aussi, ce que M. Crevier a déclaré sur le rôle de Mgr Ouellet à Rome est tout à fait erroné. Oui, il est à la tête de la Congrégation pour la nomination des évêques. Toutefois, ce n'est pas de son propre gré qu'un évêque soit nommé à un endroit. Il y a tout un processus de consultations et un "comité", si on peut dire, qui se penche sur la question. Et puis, c'est le pape qui a le dernier mot, en choisissant ou non parmi une sélection de trois candidats faite par la Congrégation qui la lui soumet. C'est tout à fait le contraire de ce que M. Crevier avance. C'est sûr que Mgr Ouellet a un certain poids, mais il n'est pas responsable de la nomination. Je ne cherche pas à prendre en pitié M. le cardinal, mais plutôt à mettre les pendules à l'heure juste!
Enfin bref, je crois fermement que le problème de nos baptisés qui ont tourné le dos à notre Église l'ont probablement fait en comprenant mal le discours de l'Église, soit parce qu'il a été mal formulé ou tout simplement parce qu'ils ont décidé de s'arrêter à un mot en particulier du discours, alors qu'il faut le prendre en son ensemble.
Tout cela pour dire que même une société nationale et fédérale (de surcroît!) peut comprendre de travers ce qui se passe en Église et que je trouve cela dommage. En tant que futur prêtre, je me suis senti interpelé en regardant ce reportage au bulletin de nouvelles de 22hrs, mercredi soir. J'ai surtout l'impression que Radio-Canada cherche à démollir l'image de notre belle Église qui, même si on a l'impression qu'elle agonise, est encore bien vivante et qui propose un chemin de vie extraordinaire que j'ai opté de vivre. Bien sûr, c'est un appel à grandir dans la foi et à avancer dans la sainteté. On ne peut pas être parfait! Je ne le suis pas pourtant, mais ce genre de commentaires remplis de faussetés et de mauvaises interprétations me remplit d'amertume envers ces personnes qui les font. Souvent, elles me donnent l'image d'être remplies de mauvaises intentions envers notre Église, et c'est cela que je proteste. Le mensonge est un péché, et celui qui le fait dans le but de nuir en est marqué profondément.
Soyons fort, mes frères et soeurs! Il y aura toujours des loups qui tenteront de nous faire tomber. Restons debout et luttons contre les injustices et les mauvaises interprétations dont est victime notre Église et ceux qui la dirigent. N'ayons pas peur de brandir notre foi et de faire taire les fausses rumeurs!
Le Christ nous propose un enseignement nouveau. Saurons-nous l'interpréter de la bonne façon?
J.S.
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