Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

jeudi 28 février 2013

Aurevoir, Saint Père!

Pour exercer le ministère du successeur de Pierre, «il faut la vigueur du corps et de l'esprit», a affirmé le pape Benoît XVI, lors de l'annonce de sa renonciation au ministère pontifical. C'est en ce 28 février que le Saint Père quitte officiellement le Siège Pontifical après huit années. Or, «Après avoir examiné sa conscience devant Dieu, à diverses reprises, il est parvenu à la certitude que ses forces, en raison de l'avancement de son âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» Sage décision, mais qui provoque la stupéfaction dans le monde entier. Jamais en 600 ans un pape n'avait renoncé à son ministère.

Tout ce que nous pouvons faire maintenant est de rendre grâce à Dieu. Depuis avril 2005, Benoît XVI a eu à faire face aux différents scandales qui ont frappé l'Église, entre autre la pédophilie. Mais il a su conduire la barque de saint Pierre avec brio et à la hauteur de ses compétences.

Merci Saint Père pour ces années au service du bien de notre Église. Vous pouvez vous reposer en paix, maintenant. Vos efforts peuvent être récompensé.

Invoquons l'Esprit Saint sur nos frères cardinaux qui sont réunis à Rome à l'aube de l'ouverture du Conclave qui nous donnera un nouveau souverain pontife. Qu'ils sachent faire le bon choix pour les besoins et l'avenir de l'Église.

 
«Je me retire dans la prière et le repos...»
Benoît XVI
Avril 2005 - Février 2013
 
 
 Viens Esprit Saint dans le coeur de tes fidèles pour les purifier et les sanctifier.
Que nos frères cardinaux répondent à nos besoins et à notre avenir par le choix du prochain successeur de Pierre, l'Apôtre sur qui Jésus a édifié son Église.

mardi 12 février 2013

Jeûner: Comment faire?

Voici une petite trouvaille faite sur Facebook.

Tu veux jeûner ?

- Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que paroles de bénédiction.
- Jeûne de critiques et de médisances : bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
- Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
- Jeûne de ressentiment : que ton coeur cultive la gratitude.
- Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes qui t'ont été fermées.
- Jeûne d'égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
- Jeûne de pessimisme : que l'espérance ne quitte jamais ton esprit.
- Jeûne de préoccupations et d'inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance en Dieu.
- Jeûne d'occupations superficielles : que la prière emplisse tes journées.
- Jeûne de paroles futiles : que le silence et l'écoute t'aident à entendre en toi le souffle de l'Esprit.


Vous avez, ici, tout l'artillerie pour vivre un Carême qui fait grandir! Encore une fois, bonne route!

Valentin : croire à l'amour

Puiqu'en février nous ferons mémoire d'un saint très connu, mais mal connu, j'ai décidé d'écrire ma chronique mensuelle dans le cadre de l'année de la foi sur cet homme qui a marqué l'histoire de par sa grande foi en l'Amour. Je suis conscient que je reprends souvent ce thème lorsqu'arrive la fête des amoureux, mais je vais tenter du neuf pour cette fois-ci.

Valentin est un personnage presque mystérieux. Bien qu'on se sert de son nom pour une fête hypercommercialisée, la vraie raison de sa canonisation réside dans le martyre qu'il a fait de sa vie pour l'amour. Il a dû lutter contre un empereur qui voulait empêcher les jeunes hommes de se marier, car il pensait que les hommes célibataires sont eux qui font les meilleurs soldats. Valentin, lui, était de tout autre avis. On ne peut pas empêcher deux êtres de s'aimer parce que l'amour est plus fort que tout. Comme Paul le dit : «L'amour ne passera jamais.» 1 Co 13, 8.

Croire à l'amour? Valentin y a cru. La preuve? Il a donné sa vie pour l'amour, par amour. «Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime...» Valentin a cru à l'amour et il en a fait son cheval de bataille. Rien ne peut résister à l'amour. Pas même un empereur!

Nous avons, nous aussi, à faire de l'amour notre valeur principale. Par l'amour-passion ou l'amour-filial, mais bien l'amour-agapè, l'amour-charité, l'amour de la vie qui se donne par amour. Valentin est pour nous le témoins par excellence de l'oeuvre de l'immense amour qu'a pour nous notre Père tout-puissant qui a créé toute chose.

Qu'à l'exemple de Valentin, puissions-nous consacrer notre vie à l'amour-charité!

 
Saint Valentin, priez pour nous qui avons recours à vous!
 
 
J.S.


Carême 2013

Nous entrons dans un moment de l'année consacré à la conversion de nos coeurs. Ce temps que l'on appelle le Carême est d'une durée de 40 jours, voulant qu'on pose des gestes concrets pour mieux se rapprocher de Dieu et de sa volonté. On a longtemps connu les Carêmes sans sucre, sans chocolat, sans ceci, sans cela. Mais existe-t-il des Carêmes où on rajoute quelque chose à notre quotidien? Bien sûr! Malheureusement, ce ne sont pas ceux là les plus prisés! J'aimerais qu'on regarde des gestes ou des attitudes qu'on peut remplacer ou ajouter à notre quotidien pour aider à nous convertir.

Plusieurs options s'ouvrent à nous pendant le Carême pour mieux se rapprocher de Dieu. Or, j'ai l'impression que les seules qu'on connaît sont celles qui nous privent de quelque chose. Cette année, pourquoi pas nous offrir des choses? Ça n'a pas besoin d'être grand chose! Un temps de prière de plus par semaine, sourire à des inconnus, saluer les passants sur la rue ou les gens qui attendent le bus à nos côtés, donner de son temps aux personnes âgées ou aux malades, encourager une fondation ou des oeuvres de charité. Faire une relecture de sa vie peut aussi être un bon moyen de vivre son Carême. Un temps de retraite ou de silence est bénéfique pour les gens qui désirent un approfondissement de leur foi. Certaines personnes profitent aussi de ce temps pour se recentrer sur leur mission de baptisés et sur l'appel vocationnel que leur adresse le Seigneur. Une participation plus active aux sacrements, surtout à celui de la réconciliation, est suggérée. L'important, c'est que le Carême soit un temps de partage, de prière, de silence et de jeûne.

C'est sous le thème proposé par Vie Liturgique «Veux-tu le suivre?» que s'ouvre ce temps que l'Église nous propose pour faire route avec le Christ dans le désert. Rappelons-nous que Jésus a vécu le premier Carême, vivant 40 jours et 40 nuits dans le désert sans manger, ni boire. Suivre le Christ dans un monde déchristianisé est un témoignage par excellence de la Bonne Nouvelle. Et le meilleur temps pour se préparer au témoignage et à la mission demandé par Jésus lui-même est ce temps de 40 jours. Et vous, voulez-vous le suivre? Moi, oui!

Que ce Carême vous donne les grâces souhaitées. Qu'il vous aide à vous rapprocher du Maître de la vie, le Père des Nations. Je vous souhaite bonne route!

 
Veux-tu le suivre?

 
Le mercredi des cendres que nous vivont comme premier jour du Carême nous rappelle notre condition de pécheur et que nous sommes poussières qui retourneront à la poussière. Convertissons-nous et croyons à la Bonne Nouvelle du Royaume! Ouvrons nos coeurs à l'amour du Seigneur!

jeudi 31 janvier 2013

Cri du coeur d'un baptisé aux autres baptisés

Aujourd'hui, je ne sais pas ce qui s'est passé avec moi, mais mon coeur me fait mal, c'est atroce. Frères et soeurs dans le Christ, il est, à mon avis, plus que temps de se réveiller. C'est, en effet, notre hypocrisie qui va nous conduire à notre perte. Après deux milles ans, il me semble qu'on aurait dû comprendre le message de l'Évangile. Eh non! Tout est encore à refaire. C'est à mon tour de nous traiter de sépulcres blanchis. «Ce peuple m'honore du bout des lèvres, mais son coeur est loin de moi...» Is 29, 13. À quelque part, si le message de l'Évangile a perdu de la vitesse, c'est bien parce qu'on a peur de se dire les vraie choses. La vérité fait mal, alors que le mensonge est doux comme le miel. Alors que c'est l'unité et l'amour d'autrui qu'il faut chercher pour devenir fort, on cherche la division et l'exploitation du plus pauvre.

Peut-on mettre de côté nos guéguerres politiques et se parler en vérité avec les mots de LA Vérité? Cette même Vérité qui nous a laissé un aussi beau et grand message rempli de sagesse et d'invitation à la paix qu'est l'Évangile. Oh! mais! que cet Évangile est dérangeant! Tant mieux! Laissons-le nous déranger. Peut-être finirait-il par apporter ENFIN la paix dans nos coeurs. Ah! mais non! L'être humain n'aime pas vraiment cela, se faire déranger...

Vous avez sans doute déjà goûté à du sel dilué dans de l'eau. Il est beaucoup moins salé et goûte moins. C'est ce qui arrive quand on s'amuse à tourner les expressions pour que cela fasse notre affaire, pour dire la vérité sans dire la vérité. Peut-on parler, "siouplaît", de l'Évangile sans parler des fleurs bleues et des "ouèzos" qui font cui-cui? Il me semble que Jésus ne parle pas comme cela.

Moi, aujourd'hui, je me lève et je prends la décision de me battre, au nom de ma foi et de l'Évangile de Jésus Christ, pour créer un monde meilleur, sans frontières et avec plus d'amour, dans l'unité de l'Église, Église qui est peuple de Dieu, enfants du même Père. Et vous? Acceptez-vous de vous lever et de vous battre, vous aussi?

 
Dieu nous a donné, et l'amour, et la paix.
Affermissons-nous dans la foi et nous verrons la Lumière.
Seigneur, donne-nous le courage de nous aimer dans la vérité, par la Vérité.
Puissions-nous arrêter de nous diviser pour enfin s'unir dans la paix et l'harmonie...
 
 
J.S.

Dialogue du Père avec un de ses fils

"NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX..."
- Oui ?
"S'il te plait ne m'interromps pas, je prie."
- Mais tu viens de m'interpeller.
"Moi, t'interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi : Notre Père qui es aux cieux... "
- Tu vois tu m'appelles encore. Veux-tu me parler ?
"QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ"
- Crois-tu cela sérieusement ?
"Que dois-je prendre au sérieux ?"
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
"Cela signifie, cela signifie... Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurais je ?"
- Cela veut dire que tu veux m'honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t'est précieux.
"Ah oui, cela je 1e comprends…
QUE TON RÈGNE VIENNE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL."
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
"Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l'église, je donne à la quête, pour les missions."
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les autres. Que tu apprennes d'eux. Je voudrais qu'une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu'ils arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans le tristesse et libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
"Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ? Adresse-toi d'abord à eux."
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C'est seulement lorsque tu voudras la même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
"Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
DONNES-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR."
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t'engages à faire quelque chose afin que les millions d'hommes affamés aient tous les jours leur pain.
"PARDONNES-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉ."
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
"Je t'en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi, que je vois rouge avant même qu'il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a …"
- Je sais, je sais… et ta prière ?
"Ce n'est pas ainsi que je l'ai compris."
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t'amuse de te balader avec tant d'aigreur et d'antipathie ?
"Cela me rend malade."
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t'apportera la paix.
"Hm ! je ne sais pas si j'arriverai."
- Je t'aiderai.
"ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE NOUS DU MAL."
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela ; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui te mettent en tentation.
"Que veux-tu dire par là ?"
- Tu connais tes points faibles : manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l'argent, le sexe, la violence... Ne donne pas prise à la tentation.
"Je crois que voilà le "Notre Père" le plus difficile que j'ai jamais prié. Mais c'est bien la première fois que cela a un rapport avec ma vie."
- Vois-tu, c'est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
"CAR C'EST A TOI QU'APPARTIENNENT LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES."
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C'est quand des hommes comme toi commencent à me prendre au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.


Source: Anonyme

mardi 22 janvier 2013

Augustin : exemple de conversion

Pour continuer la série sur les figures de foi dans le cadre de l'année de la foi, je nous propose de regarder une figure de proue dans les débuts de notre Église : saint Augustin, évêque d'Hippone.

Augustin d'Hippone est né en 354 dans une ville d'Algérie nommée Thagaste. Il est classé parmi les quatre Pères de l'Église aux côtés de saint Ambroise, saint Jérôme et saint Grégoire le Grand. Sa philosophie et sa théologie ont marqué l'histoire de notre Église, lui laissant une certaine coloration. Il est beaucoup connu en philosophie pour le receuil de ses Confessions Il est reconnu pour être un excellent exemple que n'importe qui, qui accepte de se laisser toucher, ne serait-ce qu'un peu, par l'amour de Dieu, peut se convertir. En effet, il n'a pas toujours été aussi saint qu'on le croit, surtout avant de devenir évêque de la ville d'Hippone!

Le père d'Augustin était reconnu pour son infidélité et sa mère, sainte Monique, pour sa grande ferveur chrétienne et son grand dévouement pour la conversion de sa famille. Lors de son passage à Carthage pour les études, Augustin est lui-même pris dans la tourmente des tentations et des passions enflammantes. Il déclare lui-même que cette ville est considéré comme une ville où règne l'infidélité et la passion amoureuse, le péché et le vice. C'est dans ses multiples aventures qu'il rencontra une femme avec qui il eut un fils qu'ils nommèrent Adéodat, ce qui veut dire "Donné par Dieu".

Un jour, il entendit un témoignage très poignant. Un ami raconte le récit de conversion au christianisme de deux de ses collègues, ce qui pousse Augustin à se convertir lui-même. Déjà qu'il se posait des questions sur la religion après avoir fait connaissance d'un livre dont, malheureusement, on ne trouve plus de traces que dans ses écrits. Il reçoit le baptême à Milan quelques temps après sa conversion par saint Ambroise, l'évêque de Milan. Sa mère décède peu après, elle qui avait tant prié pour la conversion des siens, à Ostie.

Le témoignage que laisse Augustin à notre monde a un poids considérable. Il vient nous dire que tous peuvent connaître une conversion, s'ils acceptent de s'ouvrir à l'amour immense, à se laisser pénétrer par l'Esprit. Alors, à ceux et celles qui n'y croient pas, redites-leur qu'il n'est jamais trop tard pour accepter l'amour de Dieu dans leur vie! Même s'ils n'ont pas toujours eu une vie en rose!

 
Saint Augustin, priez pour nous!
 
J.S.

Nomination d'un nouvel évêque à Bathurst

Ce matin, sa sainteté le pape Benoît XVI a nommé Mgr Daniel Jodoin, prêtre de l'archidiocèse de Sherbrooke, Québec, comme nouvel évêque du diocèse de Bathurst, Nouveau-Brunswick. Mgr Jodoin succède à Mgr Valéry Vienneau qui a été nommé archevêque de Moncton le 15 juin 2012 par le Saint Père.
 
Bienvenue chez nous qui est maintenant aussi chez vous! Que le Bon Pasteur soit à vos côtés tout au long de votre nouveau ministère et qu'il le rende fructueux. C'est avec joie que nous vous accueillons dans notre diocèse.
 
Rendons grâce à Dieu pour cette belle et grande nouvelle!
 
Jodoin_Daniel-2013-2
 
Mgr Daniel Jodoin
 
 
 
Gloria in excelsis Deo!
Gloire à Dieu aux plus hauts des cieux!

mardi 1 janvier 2013

Voeux de 2013!

Enfin en 2013! Finalement, la fin du monde n'était vraiment pas pour 2012... Mes chers frères et mes chères soeurs, cela ne prouve encore plus qu'il ne faut mettre sa confiance que dans la Parole du Seigneur. « Nul ne sait le jour ni l'heure que cela doit arriver, même pas le Fils de l'homme... »

2012 a été pour certains une année de douleur et de tristesse, et pour d'autres, une année de grande réjouissance. Rendons grâce à Dieu pour cette année qui nous a fait grandir intérieurement, pour la force qu'il nous a donné pour traverser les tempêtes, pour la joie éprouvée dans de beaux moments. Tout ce que je nous souhaite pour 2013, c'est de vivre heureux, dans la paix du Christ, dans l'amour du Père et en communion dans l'Esprit Saint.

PAIX! JOIE! AMOUR! BONHEUR! Quatre mots d'ordre pour 2013.

Bonne heureuse et sainte année 2013, à vous, chers frères et soeurs dans le Christ Jésus!

Puissions-nous chanter : « Mon Dieu, bénissez la nouvelle année: rendez heureux nos parents, nos amis! Elle est toute à vous et nous est donné pour mériter le paradis! »

 

 

dimanche 16 décembre 2012

Joseph: faire confiance

À une semaine de la fête de Noël, regardons ensemble celui qui a osé mettre sa foi dans le projet de Dieu avec Marie, son épouse, saint Joseph. Cette réflexion a lieu toujours dans le cadre de l'année de la foi.

Vous savez, Joseph a eu une fichu de bonne raison pour abandonner son projet de mariage. Comme ça, du jour au lendemain, sa promise se retrouve enceinte. Au départ, il croit qu'elle l'a trompé avec un autre homme. Dans son immense bonté et parce qu'il voulait être juste, il décide de la répudier en secret. Or, c'est en prenant cette décision que l'ange du Seigneur, peut-être est-ce le même qui est apparu à Marie, lui dit de ne rien faire comme il l'avait décidé. En fait, si Marie est enceinte, c'est pour le projet de Dieu par l'oeuvre de l'Esprit.

Mais même à cause de ça, Joseph avait toute les bonnes raisons du monde pour l'abandonner. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Certains diront qu'il avait peur de Dieu. Au contraire, Dieu est amour. Il avait le choix libre de quitter Marie. D'abord, ils n'étaient pas encore mariés. Ils n'étaient que de simple fiancés! Pourquoi d'abord ne l'a-t-il pas abandonné? Parce qu'il était inscrit dans le plan de Dieu, comme garde du corps, si on veut. Il se devait d'être celui qui enseignerait à Jésus comme un bon père doit le faire. Il se devait de le protéger.

D'ailleurs, dans les Évangiles de l'enfance, on ne fait que rarement mention de lui. Après l'annonce fait à Marie et au moment du recouvrement de Jésus au Temple, c'est comme si Joseph s'est retiré du décor pour ne devenir qu'une ombre. Mais une ombre protectrice. Une ombre qui, on peut le déduire, protège et veille au bon développement et à la bonne éducation du projet de Dieu, le Fils de l'homme qui va sauver l'humanité tout entière.

Joseph a fait confiance au projet de Dieu. Pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant? Osons faire confiance à ce projet de paix et d'amour que Dieu veut accomplir dans nos vies. Osons le laisser nous travailler. Osons le laisser nous déplacer, comme il a déplacé Joseph de son projet.

samedi 1 décembre 2012

Avent 2012

Enfin, nous débutons le temps de l'Avent. 24 jours pour nous préparer à la grande fête de Noël, 2e fête en importance pour la foi chrétienne. Mais saviez-vous que Noël était à l'origine une fête païenne, et que le 6 janvier, où l'on fête la venue des rois mages à Bethléem, aussi?

En effet, dans le monde ancien, où toutes sortes de religions existaient, il y avait dans l'hémisphère Nord deux journées de fêtes pour rendre grâce au dieu-soleil de permettre à ce que les jours rallongent à partir du solstice d'hiver. Eh oui, puisque les hommes de cette époque, faute de réveil-matin, se levaient et se couchaient au gré du soleil, voyant que les jours raccourcissaient, ils se mettaient à faire des invocations et des sacrifices à leur dieu-soleil pour éviter de sombrer dans les ténèbres, car les ténèbres est synonyme de mort! Alors, quand ils s'apercevaient que les jours finissaient par s'allonger, c'était la grande fête. À Rome, cette fête avait lieu le 25 décembre, et en Égypte, elle avait lieu le 6 janvier.

Or, comme le christianisme ancien était composé d'une majorité de païens, venant d'un peu partout en Orient et en Occident, les chrétiens de l'époque étaient désireux de conserver ces fêtes. Aussi, comme la dimension de l'Incarnation du Verbe de Dieu dans notre chair est importante pour le christianisme, et qu'on n'avait pas de fête pour célébrer la naissance du Christ, on choisit de se servir de ces fêtes de la lumière pour en faire les festivités de la nativité.

Pour nous, les chrétiens, il y a une dimension très spécial attaché depuis des siècles et des siècles à Jésus. Cette dimension est celle qu'il représente pour nous le soleil que s'élève dans nos nuits pour nous relever et nous sauver de la mort certaine des ténèbres. C'est cette dimension qui a fait en sorte de placer la célébration de la naissance de Jésus le 25 décembre, jour où les Romains célébraient le dieu-soleil pour leur permettre de profiter de la lumière du jour plus longuement. Et par la suite, comme il s'agit d'une question de calcul, on a mis la fête de l'Annonciation le 25 mars, soit 9 mois précédant la Nativité.

Pour ce qui est du 6 janvier, rappelons-nous que c'est l'étoile des bergers, qui s'est élevé au dessus de l'étable où le Christ est né, qui a guidé les rois mages vers le lieu de la sainte naissance de par sa lumière. On a donc choisi cette seconde fête de la lumière pour se rappeler que des païens sont venus, eux aussi, adorer le Sauveur des nations.

Voilà, c'est sur cette explication très brève du choix de date pour les grandes festivités de Noël, qui s'étend du 25 décembre au 6 janvier que je désire lancer le temps de l'Avent 2012. Bon temps de préparation à Noël à chacun et à chacune d'entre vous! Que le Seigneur, soleil levant sur nos ténèbres, vous donne la grâce et la paix, et qu'il vous accompagne tout au long de vos préparatifs!


 
 
J.S.

dimanche 25 novembre 2012

Christ, Roi de l'univers

Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Gloire au Christ, Seigneur et Rédempteur! Gloire au Roi des rois! Hosanna au Fils de David! Dieu lui a donné domination, gloire et royauté! Il est couvert de magnificence! Il a déployé sa force le jour où il entreprit le combat sur les ténèbres qu'il a gagné en fracassant les portes des enfers! La terre, sous ses pieds tient bon! Inébranlable, car le Seigneur est son Roi!

"Que la grâce et la paix vous soient données, de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né d'entre les morts, le souverain des rois de la terre.
À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père, à lui gloire et puissance pour les siècles des siècles. Amen.
Voici qu'il vient parmi les nuées, et tous les hommes le verront, même ceux qui l'ont transpercé ; et, en le voyant, toutes les tribus de la terre se lamenteront. Oui, vraiment ! Amen !
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, je suis celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant." Ap 1, 5-8


'Lorsque Jésus comparu devant Pilate, celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »' Jn 18, 33-37


Ces deux textes parlent tellement par eux-mêmes, qu'il est impossible d'en dire plus sur la grandeur de celui que Dieu a envoyé pour sauver et guérir le genre humain! Oui vraiment, Christ est le Roi de l'univers! Toute gloire lui revient!


Il vient, le Roi de gloire, au son du cor!
Les anges l'acclament de leurs trompettes sur des hymnes de gloire!
 
J.S.

vendredi 16 novembre 2012

Marie: modèle de foi

Les presques 2000 ans d'histoire de l'Église catholique nous ont laissé beaucoup de modèles de foi. Le premier et loin devant les autres est bien entendu Marie, l'élue de Dieu pour devenir la mère de son Fils, et par conséquent la mère de toute l'Église.

Il y a plus ou moins 2000 ans, dans une maison de la banlieue de Nazareth, vivait une jeune femme, appelé Marie, qui vient à peine de quitter l'adolescence. Promise à un certain Joseph, charpentier de métier, elle entrevoyait déjà la vie qu'elle rêvait depuis toujours. Un beau jour, alors qu'elle était en prière, un messager de Dieu en personne vint la surprendre dans le secret de sa chambre. "Ne crains pas, Marie. Tu es comblée de grâce aux yeux de Dieu." Tel fut sa salutation. Or, Marie ne put s'empêcher d'avoir une montée d'angoisse dans son coeur. Que peut bien signifier cette salutation?

Cette salutation cachait un projet grandiose qui attendait la jeune fiancée. Ce projet: mettre au monde le Fils de Dieu qui doit sauver Israël du péché et du mal. Mais comment elle, Marie, promise de Joseph, allait pouvoir mettre au monde un fils, alors qu'elle était toujours vierge et qu'elle n'avait vu aucun homme encore? "Confiance, Marie, confiance... Tu n'as qu'à te laisser guider par l'Esprit. Il s'occupera de tout."

Et c'est là, que ce fit entendre la phrase qui a marqué l'histoire du monde à jamais. "Voici la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole." À partir de ce moment, l'Église de Dieu vit apparaître l'aube de sa Rédemption. Grâce à Marie, c'est l'humanité entière qui est sauvé. Grâce à Marie, c'est une belle histoire d'amour et de paix avec un Dieu-Père qui est enclenché. Et depuis Marie, depuis 2000 ans, on entend de partout dans le monde le credo trinitaire. " Je crois en Dieu, le Père tout-puissant... En son Fils, Jésus Christ le Seigneur... En l'Esprit Saint..."

Mais rien de cela n'aurait pu avoir lieu si ce n'était du fiat de Marie. Rien de cela ne serait connu si Marie n'avait pas mis une confiance aveugle dans ce projet de Dieu. C'est une confiance absolue, une foi immense, dont Marie a fait preuve. Et elle l'a fait parce qu'elle savait ce que cela allait donner. Par elle, est entré dans le monde le salut de Dieu. Par elle, Dieu réalise ce qu'il avait subtilement promis à Ève et plus clairement avec ses prophètes.

Alors, comme Marie, osons, nous aussi, dire oui au projet de Dieu dans nos vies. Donnons au monde le Fils de Dieu pour que, en le connaissant,la multitude puisse se convertir. Allons de par le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour lui faire savoir qu'en Jésus Christ, grâce à Marie, il est sauvé!


AVE MARIA, GRACIA PLENA!
 
Sainte Marie, mère de Dieu
priez pour nous
qui avons recours à vous!
 
J.S.

jeudi 15 novembre 2012

Feux arrières

Pas à dire, c'est le jour de mes "confessions intimes" ! Il y a quelques minutes, j'étais en voiture sur la rue Notre-Dame au Cap-de-la-Madeleine. Nuit noire en dépit du mince croissant de lune qui faisait pourtant tout son possible pour donner un peu de lumière.

La rue Notre-Dame est une enfilade de tournants serrés les uns contre les autres. La circulation y était dense....

Pourtant je l'ai suivie d'une manière très détendue.

Parce que, devant moi, j'avais pour me guider les feux arrières de l'auto qui me précédait. Rien que de très banal là-dedans, bien sûr.

Sauf une petite réflexion que je me suis faite à moi-même : la vie serait donc plus facile si chacun devenait petite lumière pour les autres comme les feux arrières de cette voiture viennent de l'être pour moi...

Je sais, je sais, réflexion plus qu'ordinaire pour ne pas dire idiote... Mais bon, j'ai fait le rapprochement. Et personnellement, je le trouve significatif...
 
-Denyse Mostert
 
 

mardi 23 octobre 2012

L'année de la foi: trouver des modèles

Pour l'année de la foi, décrétée par Benoît XVI et ouverte le 11 octobre dernier, je crois qu'il est important de revisiter des grandes figures de la foi de notre Église. Je pense entre autre à Marie, Joseph, les Pères de l'Église, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Thérère d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean XXIII, Jean-Paul II et bien d'autres encore. Pour nous aider à les approfondir, je nous proposerai de brêves réflexions sur ce qui a été leur foi et leurs convictions profondes pour nous inciter à ancrer d'avantage notre vie dans la foi chrétienne. Alors, soyez à l'affut! Je tenterai d'en mettre une par mois jusqu'au mois de novembre 2013.

Bonne année de la foi à tous! En espérant que le Christ continue d'alimenter chez vous l'espérance et la foi!

J.S.

dimanche 16 septembre 2012

Pour vous, qui suis-je?

Pour vous, qui suis-je? Telle est la question lancée par Jésus à ses disciples.
 
Pour moi, Jésus, tu es Seigneur, Fils du Dieu Très-Haut ayant pris la condition des hommes afin de devenir notre Rédempteur. Tu es pour moi la source de vie, le chemin de Vérité et la clé du bonheur. Qui passe par toi ne mourra pas, car même la mort n'aura sur nous nul emprise. Tu es l'Amour incarné et la miséricorde divine.

Je crois que tu as été conçu de l'Esprit-Saint, tu es né de la Très Sainte et Vierge Marie, tu as grandi parmi nous, tu as été baptisé par Jean le Baptiste. Tu as enseigné de par-delà les montagnes, les déserts, les villes et villages, aux juifs la Bonne Nouvelle du Royaume et les moyens pour y parvenir.

Je crois que tu t'es fait arrêté injustement, mais selon le dessein de Dieu, le soir de la Sainte Cène au jardin des Oliviers, tu as été jugé par les tiens devant Ponce Pilate, qu'on t'a amené au Calvaire pour t'y faire pendre au bois du supplice. On t'a mis dans un tombeau fermé hermétiquement, et pourtant le troisième jour, tu en es sorti grand vainqueur de la mort en ressuscitant.

Je crois que tu nous envois en mission aujourd'hui pour proclamer à nos frères et soeurs humains la Bonne Nouvelle de ta Résurrection et de notre Rédemption. Tu es remonté vers Dieu où désormais tu juges les vivants et les morts selon ta Parole. Tu as envoyé sur nous ton Esprit Saint qui nous réunis dans une même et seule grande famille qu'est l'Église.

Voilà, Seigneur, ce que tu es pour moi. Mais à mon avis, tu es encore plus grand que cela.

Bon dimanche à tous!
 

 
J.S.
 

samedi 1 septembre 2012

La mécanique de la Sainte Trinité

Un professeur de religion avait demandé un jour à ses étudiants ce qu'était pour eux la Sainte Trinité. L'un deux, qu'on aurait jamais espéré recevoir une réponse de lui en religion, fut le premier à lever sa main. Le professeur, en dedans de lui-même se demanda ce qu'il allait bien pouvoir dire, lui qui était en train d'échouer littéralement son cours.

"Eh bien, moi, je pense que la Trinité, c'est comme la voiture de mon père. Dieu le Père a été le concepteur et créateur de la carosserie et de toutes les pièces pour qu'elles aient chacune leur utilité propre et qu'elles s'imbriquent les unes dans les autres, de sortes que lorsqu'une brise, les autres s'en trouvent affecté. Dieu le Fils est le mécanicien qui vient réparer les mauvaises utilisations que mon père a pu faire de sa voiture et qui a résulté en des bris mécaniques. Dieu l'Esprit est le carburant qui permet à l'auto d'avancer. Et tout ensemble ils ne font qu'un."

Cette réponse est de loin la plus imagé qu'on peut trouver pour illustrer la Sainte Trinité. En effet, comme le concepteur de la voiture, le Père est celui qui a conçu la terre et l'univers. Il a même créé l'homme à son image. Or, l'homme n'a pas toujours été à son image, même qu'il était en train de s'en écarter terriblement. C'est pourquoi il a fait appel au mécanicien des coeurs, à son Fils unique, Jésus, en nous l'envoyant. Verbe fait chair, il vient nous apporter une parole d'espérance, une parole d'amour, une parole de miséricorde. Il est la Parole de Dieu incarné. Vient le jour où le Père le rappelle auprès de lui. Mais Jésus nous annonce qu'il ne nous laissera pas seul. Il nous enverra un protecteur, un souffle, un carburant nouveau, qui nous permettra d'avancer et de proclamer avec force et vigueur cette parole, cette Bonne Nouvelle qu'il nous a laissé en héritage. C'est l'Esprit qui habite en nos coeurs, qui nous a façonné dès le sein de notre mère pour nous former à l'image du Père.

Or, malgré ce dénouement dans notre histoire, l'homme est en train de se détourner à nouveau de l'image de Dieu. Déformant la réalité, refusant de voir qu'il y a une force en lui qui ne vient pas de lui-même, mais de Dieu, l'homme s'enfonce dans un labyrinthe qui ne le mène nul part. Il est constamment en recherche de celui qui l'a créé, mais ne veut pas écouter la voix de l'Esprit qui est en lui. Il cherche le bonheur que son Père céleste lui donne en amour filial dans les choses matérielles. Malheureusement, il lui en faut de plus en plus. Pendant que d'autres connaissent la Vérité tout en étant pauvres et en s'appauvrissant, lui continue de vouloir des richesses pour assouvir son besoin d'être aimé et passe à côté de l'essentiel.

Va-t-il falloir la venue du Juge promis pour que l'homme se réveille enfin de sa torpeur, et revienne vers celui qui l'a créé et aimé depuis le commencement du monde? Va-t-il falloir qu'il se retrouve dans un situation de non-retour pour comprendre que sa seule voie de rédemption est le Christ? Pourquoi est-ce si difficile de comprendre que l'amour, la miséricorde et le partage des biens de la terre est à la base de toute société qui veut vivre en paix et en harmonie? Que va-t-il falloir qu'il arrive pour qu'il revienne à la source de sa vie? Y a-t-il plus belle preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, et de se détourner de sa personne pour offrir aux autres l'opportunité de se savoir aimé?

Pourtant, le Père l'a fait. Il a envoyé son Fils par amour de sa création pour nous faire revenir à sa ressemblance. Mais nous ne l'avons pas écouté. Nous l'avons plutôt mis à mort. Et il est revenu d'entre les morts pour témoigner de l'amour que Dieu a pour nous, en nous promettant, à nous aussi, la résurrection. Le jour où il est retourné vers le Père, il nous a envoyé son Esprit, pour que, par lui, nous ne manquions jamais de rien et que nous soyons capable de vivre jusqu'au bout notre mission d'aimer, sans avoir à puiser ailleurs notre source d'amour et de bonheur.

C'est lorsque l'homme comprendra que Dieu l'aime et qu'il ne lui veut que du bien qu'enfin il pourra revenir vers Lui et vivre en paix avec lui-même et avec ses frères et soeurs.

L'être humain est formé à la manière de la voiture. Il suffit de nous laisser imprégner par l'action bienfaisante de la Sainte Trinité. Dieu fabrique, Jésus répare et fixe et l'Esprit Saint nous permet d'être fort et ferme dans la foi en ce Dieu bien-aimant. Laissons-nous imprégner tout entier par l'amour d'une si belle machine que nous sommes.


Sainte Trinité, viens en nos coeurs pour réparer ce qui ne va pas dans notre monde. Que ton amour soit sur nous comme notre espoir est en toi.



J.S.

lundi 27 août 2012

Un trésor de Dieu

Jésus aime beaucoup nous parler en paraboles. Tellement qu'il devient un véritable poète, maniant les mots, les rendant séduisants. Il nous a séduit et nous sommes allés vers lui. Aujourd'hui, où la ferveur chrétienne s'épuise, j'ai une parabole tout aussi séduisante pour nous faire prendre conscience de ce qui se passe dans nos vies de baptisés. Cette parabole a été utilisé par Mgr Vienneau, archevêque de Moncton dans le cadre de notre neuvaine diocésaine annuelle en l'honneur de sainte Anne. Alors voici:

La société d'aujourd'hui est comparable à un petit enfant qui reçoit un trésor inestimable de son grand-papa récemment décédé. Ce trésor: une belle montre de poche dorée. Il la gardait précieusement sur lui et n'y regardait presque pas l'heure de peur de l'échappé. Mais un jour, pris d'un élan d'énergie et de plaisir à jouer dans la grange derrière chez lui, la montre sortit de sa poche et alla s'enfoncer dans la paille fraîche. Lorsque l'enfant s'aperçu de la disparition de son trésor, il se mit à pleurer et à crier, tout en cherchant partout, là où il aurait pu la perdre.

Mais à bout de force, il s'effondra de fatigue dans la paille et s'endormit. Lorsqu'il se réveilla, le silence règnait, sauf un petit bruit qui se faisait entendre pas tellement loin de lui. Tic... Tac... Tic... Tac... Il se mit alors en direction du son, avança sans faire de bruit, plongea la main dans la paille et la ressortit avec la montre. Heureux de l'avoir retrouvé, il se promit de ne jamais plus la perdre.

La société d'aujourd'hui est comparable à cet enfant parce qu'elle a tenté tant bien que mal à conservé l'héritage inestimable du trésor d'Évangile que le Christ nous a laissé avant de monter vers le Père, pendant 2000 ans. Sauf que, depuis quelques décennies, elle l'a perdue dans sa course folle vers le bonheur promis par la richesse terrestre. L'or, l'argent, le matériel, tout ce qui conduit vers la tristesse et le malheur. Aujourd'hui, elle est en recherche de ce trésor, et elle se l'invente dans toutes sortes de choses qui la détruit. Elle recherche son trésor en s'inventant des sectes, des lignes de conduites, des critères de beauté, etc. Elle le recherche dans la consommation de bien qui ne fait qu'augmenter son appétit et son désir d'une source rafraîchissante et désaltérante.

Mais elle ne comprend toujours pas que c'est dans le silence et en prenant un temps d'arrêt qu'elle saura retrouver le chemin qui mène à son trésor. Non, elle est bien trop occupé! Elle est bien trop prise à courir contre la montre. Mais pourquoi au juste est-elle obligée de courir contre le temps qui défile? Ne voit-elle pas qu'elle perd son temps??? Ne voit-elle pas qu'elle s'épuise à chercher quelque chose qui est juste sous ses yeux? Nos églises ne sont-elles pas assez grosse pour qu'elle les voit? Bien, bâtissons-en des plus grosses, avec des flêches plus hautes que les plus hauts gratte-ciel. Grossissons nos croix pour qu'elles soient visible de la lune. Écrivons le nom de Jésus sur tous les caillous jusqu'à la plus petite roche de tous nos villes et villages.

Malheureusement, je crains fort que ce ne soit assez. Elle continuera de courir et de chercher son bonheur ailleurs que dans la foi au Dieu de Jésus-Christ. Elle continuera de faire cela jusqu'au jour, où morte de fatigue, elle s'endormira profondément et se fera réveiller par un infime bruit qui l'appellera par son nom: "Mon peuple, que t'ai-je fait pour que tu m'aies abandonné si longtemps? Reviens vers moi et je te donnerai ce que tu cherches depuis toujours..." Et là, elle se lèvera s'avancera vers Lui et Lui donnera sa vie.

N'est-ce pas merveilleux de rêver qu'un jour, le monde retrouvera le chemin de nos églises, qu'il y entrera pour enfin se mettre en marche vers le Royaume de Dieu? N'est-ce pas merveilleux de croire que Dieu aura finalement le dernier mot sur tout ce qui nous entoure? C'est pourtant là la richesse de l'espérance chrétienne. Moi, j'ai décidé d'y croire. Et vous?

 
Lumière qui brille dans la nuit de ce monde, éclaire nos pas vers Celui qui donne la vie.
Amen.

J.S.

samedi 16 juin 2012

Nouvelle nomination

Sa sainteté Benoît XVI a annoncé cette semaine la nomination de Monseigneur Valéry Vienneau, évêque du diocèse de Bathurst, comme nouvel archevêque métropolitain de Moncton, Nouveau-Brunswick, après avoir accepté la démission de Mgr André Richard, archevêque de Moncton, par le Saint Père.

Mgr Vienneau, nos prières vous accompagne en cette période de transition. Que Dieu soit avec vous tout au long de ce nouveau ministère et qu'il le rende fructueux.

Mgr Richard, nous vous souhaitons bon départ à la retraite. Puissiez-vous trouver le repos bien mérité dans la prière et en présence de Dieu.


Mgr André Richard, archevêque émérite de Moncton


Mgr Valéry Vienneau, nouvel archevêque de Moncton

J.S.

mercredi 13 juin 2012

La veuve de Sarepta, l'entraide par excellence

La veuve de Sarepta est une figure présenté par la Bible dans le premier livre des Rois. Cette veuve ayant un fils vit dans une situation de famine extrême et il ne lui reste plus de farine et d'huile que pour faire un petit pain pour elle et son enfant. Après l'avoir mangé, ils mourront. Or, arrive un étranger, le prophète Élie, qui lui demande de l'eau et du pain. Elle lui donne du pain, mais lui indique qu'elle ne peut pas lui faire de pain. C'est alors que le prophète lui fait une promesse d'espérance. Plus jamais elle ne manquera de pain pour elle et son fils.

J'aimerais vous partager cette réflexion de Madame Denyse Mostert sur la veuve de Sarepta. Elle nous rappelle que la famine n'existe pas que là où on manque de nourriture, mais aussi là où Dieu est méconnu, voir pas du tout connu. Bonne réflexion!

UNE VEUVE PATHÉTIQUE QUE CELLE DE SAREPTA…



(1R 17 :7-16)
Il lui reste de quoi faire cuire un dernier pain. Quand il sera mangé elle mourra, seule, avec son fils. Et voilà qu’un homme venu on ne sait d’où, après avoir bu l’eau qu’il lui a demandée la renvoie chez elle.

« N’ai pas peur, dit Élie, va et fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils. » Et l’incroyable promesse : « Car ainsi parle le Seigneur Dieu d’Israël, jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »

Il est dans notre monde des famines aussi douloureuses que celle que traverse la veuve de Sarepta. Combien de personnes autour de nous ont à souffrir d’autres faims qu’ils désespèrent de combler ?

Se peut-il que, comme le prophète Élie, nous soyons envoyés vers elles ? Pour briser le cercle de leur solitude, pour ouvrir leur cœur à la confiance en un Dieu qui ne veut laisser se perdre aucun de ses enfants…