Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

mardi 27 décembre 2011

Un enfant est né

Noël est venu sur la terre: un enfant est né. Pas n'importe lequel. C'est le Fils de Dieu, le Sauveur promis depuis des millénaires! Il est là, dans nos crèches, depuis samedi minuit. Humble parmi les humbles. Pauvre parmi les pauvres. Et ce, malgré sa grandeur et sa majesté! Quelle humilité!

Les bergers furent les premiers à le reconnaître. Pourtant, ils n'étaient pas les mieux vus dans la société. Et Dieu a décidé de se montrer à eux en premier. Aujourd'hui, ces bergers, ce sont eux qui manquent d'amour, d'honnêteté, de miséricorde, de respect et d'humilité envers leurs frères et leurs soeurs qui sont dans le besoin. Ils font les braves aux yeux des hommes. Mais, dans leur coeur, il y a un immense chagrin. Un immense vide qui ne demande qu'à être rempli. Ce vide, c'est le besoin de se savoir aimé. C'est pour cela que Dieu nous a rendu visite.

Mes frères, mes soeurs en Jésus, reconnaissons dans cet enfant qui repose dans l'extrême pauvreté celui qui est venu nous combler d'amour, de paix et d'espérance. Reconnaissons dans cet enfant l'immensité de l'amour de notre Père céleste. Rendons grâce à ce dernier pour sa grande bonté. Chantons-lui les louanges qu'il mérite. Acclamons-le au plus haut des cieux devant les hommes de la terre pour que tous croient en lui et soient sauvés. Car le meilleur témoignage qu'on pourra rendre à Dieu, c'est notre joie d'avoir un Père si bon, si grand et si beau.

Reprenons ensemble, en choeur et avec ferveur, ce chant magnifique que les anges entonnent depuis deux milles ans :


Gloria in excelsis Deo! Et in terra pax hominibus bonae voluntatis!
 Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Et Paix sur la terre aux hommes qu'Il aime!

 Même si la fête est souligné le 25 décembre, je vous souhaite un très joyeux temps de Noël, qui se continue jusqu'au dimanche de l'Épiphanie!

Jonathan Sonier
concepteur

lundi 19 décembre 2011

4e dimanche de l'Avent

Voici, avec un peu de retard, l'Évangile du 4e dimanche de l'Avent. Cet Évangile est celui de l'Annonciation qu'on lit le 25 mars et le 8 décembre de chaque année, parce qu'il est un point tournant dans notre vie de baptisés et de croyants. En effet, c'est dans cet épisode que Marie accepte de devenir la mère de notre Sauveur. Et c'est ce oui qui nous a sauvé. Ce oui qui nous invite à croire dans l'espérance et dans l'attente d'un monde meilleur.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'. Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l'ange la quitta.

Voici quelques pistes de réflexion:

-Est-ce que je suis capable de ressentir l'appel de Dieu à devenir son fils/sa fille dans notre monde qui va si vite?...

-Quels sont les signes qui me prouvent que Dieu m'appelle?...

-Quelle est ma réponse à cet appel? Pourquoi?...

-Est-ce que je suis angoissé face à cet appel? Pourquoi?...

-Est-ce que je laisse le Seigneur m'habiter?...

-Quelles sont les difficultés qui empêchent le Seigneur de me visiter?...

-Comment vais-je recevoir le Seigneur lorsqu'il reviendra?...

-Comment vais-je le recevoir dimanche prochain dans la fête de sa Nativité?...


Si ce n'est pas déjà fait, je nous recommande de rencontrer un prêtre pour recevoir le sacrement du pardon. C'est un excellent moyen pour mieux se préparer à la fête de Noël. Cela nous libère le coeur du fardeau de nos fautes pour laisser place à cette joie immense que nous procure l'accueil du Sauveur dans nos vie. D'ici là, je vous souhaite une bonne continuité dans votre préparation SPIRITUELLE à Noël. Que cette fin d'Avent vous redonne espérance et qu'elle ravive votre foi en notre Dieu très bon et plein d'amour!

Bonne réflexion!

J.S.

dimanche 11 décembre 2011

3e dimanche de l'Avent - La joie de notre coeur

Voici l'Évangile de ce troisième dimanche de l'Avent, tel que je l'ai promis. Vous trouverez, comme à l'habitude, des pistes pour votre réflexion personnelle. Vous pouvez aussi méditer à partir d'un extrait de l'Évangile. Il ne reste plus que deux semaines de préparations avant Noël et il est important et nécessaire de se préparer adéquatement au niveau spirituel pour accueillir notre Sauveur en nos coeurs. Rappelez-vous que nous ne savons ni le jour, ni l'heure qu'il reviendra. Soyons prêt!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.



Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.

Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

Voici quelques pistes de réflexion:

-Comment est-ce que je rayonne la joie de mon baptême à travers mes actions et mes paroles?...

-Suis-je un bon témoin pour mes frères et mes soeurs de l'amour du Père? Si oui, comment je m'y prends? Sinon, comment puis-je m'améliorer?...

-Est-ce que je suis conscient(e) que le Règne de Dieu est proche?...

-Comment je me sens à l'approche de la fête de la Nativité? Pourquoi? Y a-t-il des raisons matérielles ou spirituelles qui me font sentir comme cela?...

-Comment je me prépare pour célébrer ma joie à cette grande fête?...

-Est-ce que je prévois assister à la célébration de Noël? Si oui, avec qui et où? Sinon, pourquoi?...



Bonne réflexion!

J.S.

jeudi 8 décembre 2011

8 décembre- Solennité de l'Immaculée-Conception

En ce 8 décembre, nous célébrons la solennité de l'Immaculée-Conception de la Vierge Marie. C'est une journée bien spécial pour les religieux et les religieuses, les évêques, les prêtres et les diacres, puisqu'il s'agit d'un temps où ils réitèrent leur oui à Dieu pour le service de son peuple. Comme baptisé(e)s, nous sommes également appelés à redire oui à notre baptême et à ce qu'il engendre chez nous. Je vous laisse l'Évangile de cette belle fête. Cette Évangile est également celui de l'Annonciation de notre Seigneur Jésus. Il porte attentivement notre regard sur le oui de Marie à l'annonce de la conception d'un enfant très spécial : le Fils de Dieu lui-même qui vient pour sauver les hommes. Remarquez bien que Marie fait preuve d'une grande humilité et d'une certaine naïveté aussi face à cette annonce. Mais cette naïveté n'est pas mauvaise, puisqu'elle fait en sorte que la Vierge s'abandonne toute entière à Dieu pour que s'accomplisse à travers elle la parole de l'Ange et fait confiance aveuglément en son Seigneur pour ce qui suivra. Bonne lecture!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.



L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'. Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.

Voici quelques intentions de prières:

Pour les femmes qui apprennent la venue d'un nouvel enfant...

Pour les religieux et religieuses qui consacrent leur vie à l'oeuvre du Royaume et qui ont dit OUI à l'appel du Seigneur...

Pour nos évêques, nos prêtres et nos diacres qui travaillent ardemment à la vigne du Seigneur...

Pour les séminaristes en cheminent en vue du presbytérat afin que leur oui soit sincère et profond dans la volonté de Dieu...

Pour de nouvelles vocations sacerdotales...

Pour les nouveaux baptisés qui ont dit oui au baptême...

Pour nos communautés chrétiennes qui continuent d'oeuvrer à faire connaître le Christ et son amour...

Et enfin, prions tout spécialement pour les Églises diocésaines et paroissiales qui sont sous le patronnat de la Vierge Immaculée:
-L'archidiocèse de Québec, Qc
-Le diocèse d'Edmunston, NB
-Le diocèse de Saint-Jean, NB
-La province ecclésiastique d'Ottawa comprennant les diocèses de Hearst, Pembroke et Timmins, Ont
-La province ecclesiastique de Montréal comprennant les diocèses de Joliette, Saint-Jean-Longueuil, Saint-Jérôme et Valleyfield, Qc
-Le diocèse de Saint-Boniface, Manitoba
-Les paroisses Immaculée-Conception de Pokemouche et Rivière-du-Portage du diocèse de Bathurst, NB
-etc.

Dieu, veille sur nous. Comble nous de ta grâce, de ta miséricorde et de ton amour. Raffermis notre oui à notre baptême pour que nous devenions de véritables témoins de notre relation filiale qui nous lie à Toi pour toujours.

Amen.

J.S.

lundi 5 décembre 2011

Voici un très beau texte que j'ai trouvé sur Facebook. C'est à lire!

LES YEUX DE L'AMOUR
Un adolescent vivait seul avec sa mère et ils avaient une relation
privilégiée. Bien que Le fils passe toutes ses parties de football
assis sur le banc, sa mère était toujours dans les estrades pour
l'encourager.
Elle ne manquait jamais une partie. Au début du secondaire, il était
encore le plus petit de sa classe et sa mère, tout en continuant à
l'encourager lui fit comprendre qu'il n'était pas obligé de jouer
au football s'il ne voulait plus jouer. Mais comme il adorait le football,
il décida de continuer.
Il était bien décidé à faire de son mieux à toutes les pratiques et espérait
qu'on finirait peut-être par le laisser jouer un peu plus tard. Tout au
long de son secondaire, il n'a jamais manqué une seule pratique ou partie,
mais dut se contenter de réchauffer le banc. Fidèlement, sa mère était
toujours dans les estrades et avait toujours des mots d'encouragement pour lui.
Lorsqu'il fit son entrée au collège, il décida de tenter sa chance aux
essais afin d'être accepté comme recrue. Tout Le monde était certain
qu'il ne serait jamais accepté, mais il réussit. L'entraîneur admit
qu'il le gardait sur la liste parce qu'il participait de tout coeur à
chaque pratique, ce qui, par le fait même, avait un effet motivateur
sur ses coéquipiers.
Lorsqu'il apprit qu'il avait été accepté, il fut si content qu'il courut
au téléphone le plus près pour l'annoncer à sa mère.
Elle partageait son enthousiasme et reçut des billets de saison pour
toutes les parties de l'équipe du collège. Ce jeune athlète tenace ne
rata aucune pratique au cours de ces quatre années, mais ne fut jamais
appelé à jouer dans un seul match.
C'était maintenant la fin de la saison de football junior et comme
il arrivait sur le terrain en courant, quelque temps avant le grand
match des éliminatoires l'entraîneur vint à sa rencontre,
un télégramme à la main.
Le jeune homme lut le télégramme et devint silencieux. Une grosse boule
lui nouait la gorge lorsqu'il annonça à son entraîneur : 'Ma mère est
décédée ce matin. Est-ce que je peux manquer la pratique aujourd'hui? '
L'entraîneur posa doucement son bras autour de ses épaules et lui dit :
'Prends congé pour le reste de la semaine, fiston. En fait, tu n'as même
pas besoin de revenir pour la partie samedi prochain. '
Le samedi suivant, la partie ne se déroulait pas bien du tout. Au troisième
quart, alors que l'équipe traînait de l'arrière par 10 points, un jeune
homme silencieux se faufila dans Le vestiaire et revêtit son équipement.
Lorsqu'ils le virent arriver en courant, l'entraîneur et les coéquipiers
furent abasourdis de Le voir de retour si tôt.
Entraîneur, s'il vous plaît, laissez moi jouer. Je dois absolument jouer
aujourd'hui. » lui dit-il. L'entraîneur fit semblant de ne pas l'avoir entendu.
Il était hors de question qu'il fasse jouer son pire joueur pendant un
match aussi crucial. Mais Le jeune homme insista et finalement, ayant pitié
de lui, Le coach accepta. « OK, tu peux y aller. »
Quelques minutes plus tard, l'entraîneur, les coéquipiers et tous les
spectateurs dans les estrades n'en croyaient pas leurs yeux. Ce jeune
inconnu, qui n'avait jamais joué auparavant, faisait exactement tout ce
qu'il fallait & correctement. L'équipe adverse n'arrivait pas à l'arrêter.
Il courut, bloqua et plaqua comme une étoile. Son équipe remontait la pente.
Le pointage fut rapidement à égalité. Dans les dernières minutes de jeu,
il intercepta une passe et courut sans s'arrêter et marqua le point gagnant.
Les spectateurs sautaient de joie. Ses coéquipiers le portèrent sur leurs épaules.
Des applaudissements comme on en n'avait jamais eu.
Finalement, une fois que les estrades furent vides, et que les joueurs eurent pris leur douche et quitté Le vestiaire,l'entraîneur remarqua Le jeune homme assis en silence dans un coin. Il lui dit : « Fiston, je n'arrive pas à y croire. Tu as été fantastique. Dis moi ce qui t'est arrivé? Comment as-tu fait? »
Les yeux emplis de larmes, IL regarda l'entraîneur et lui dit : « Vous savez
que ma mère est décédée cette semaine, mais saviez-vous qu'elle était aveugle? »
Il avala avec difficulté et s'efforça à sourire : « Ma mère est venue à toutes
mes parties, mais aujourd'hui, c'était la première fois qu'elle pouvait
me voir jouer et je voulais lui montrer que j'étais capable de bien jouer. »
Souviens-toi TOUJOURS DE CECI
Quelqu'un EST très fier de toi...


Quelqu'un pense à toi...


Quelqu'un se fait du souci pour toi...


Quelqu'un s'ennuie de toi...


Quelqu'un veut te parler...


Quelqu'un veut être avec toi...


Quelqu'un espère que tu n'as pas de problèmes...


Quelqu'un espère que tout ira pour le mieux pour toi...


Quelqu'un désire que tu sois heureux...


Quelqu'un a très hâte de te voir...


Quelqu'un t'aime tel que tu es...


Quelqu'un est content de t'avoir comme ami...


Quelqu'un veut que tu saches qu'il sera toujours là pour toi...


Quelqu'un a besoin de ton soutien...


Quelqu'un a besoin de savoir que tu crois en lui...


Quelqu'un te fait confiance...


Quelqu'un se souvient de toi en entendant une chanson...



(COMMENTAIRE PERSONNEL)

Ce quelqu'un c'est Dieu, notre Père, qui nous demande de mettre sa confiance en lui. Même si parfois, on a l'impression qu'il est loin de nous, qu'il ne nous regarde pas, c'est à ce moment qu'il est le plus proche de nous, qu'il est derrière nous. Dieu veut notre bien-être. Il veut nous aimer. Nous aimer inconditionnellement, ne l'oubliez jamais.

J.S.

dimanche 4 décembre 2011

2e dimanche de l'Avent - Préparons les chemins

Bonjour, chers frères et chères soeurs dans le Christ!

Nous sommes déjà rendus au deuxième dimanche du temps de l'Avent. C'est sous le thème de la préparation que nous entamons cette nouvelle semaine. Voici l'Évangile du dimanche, comme promis!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,1-8.



Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route. A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »

Voici quelques pistes de réflexion:

Dans ma vie de baptisé(e), comment j'accueille les signes du Seigneur pour notre temps?...

Comment je prépare le retour du Seigneur?...

Comment pourrais-je mieux m'y préparer?...

Est-ce que je vis conformément ce que la vie de mon baptême exige?...

Suis-je confirmé(e) par l'Esprit Saint dans les actions que j'accomplis?...

Est-ce que je travaille à faire connaître le Seigneur et son amour aux gens qui m'entourent? Si oui, comment? Sinon, comment pourrais-je y remédier?...

Est-ce que je m'accepte comme pécheur, pécheresse?...

Comment je perçois le pardon de Dieu dans ma vie?...

Cette semaine, est-ce qu'il y a une célébration communautaire du pardon avec confessions individuelles? Si oui, est-ce que je compte y aller? Sinon, pourquoi je n'y compte pas y aller?...


.....


Bonne réflexion!

J.S.

vendredi 2 décembre 2011

Trouver un sens

En ce temps de l'Avent, il est bon de se rappeler le vrai sens de la fête de Noël. Et ce texte de M. Stéphane Laporte, collaborateur spécial de La Presse, mieux connu comme étant un juge à l'émission Star Académie, nous aide à le faire. Je vous souhaite un excellent temps de réflexion sur le sens qu'a Noël pour vous.

.....

Les vitrines des magasins sont toutes décorées. Le compte à rebours a commencé. On a moins d'un mois pour acheter tous les cadeaux qu'il nous faut acheter. Pour envoyer toutes les cartes qu'il nous faut envoyer. Pour aller à tous les partys où il nous faut aller. Pour décorer le sapin qu'il nous faut décorer. Pour recevoir toute la famille qu'il nous faut recevoir. Pour donner à toutes les guignolées auxquelles il faut donner.
Et durant ce tourbillon de figures imposées qu'on appelle le temps des Fêtes, jamais on ne prendra le temps de se demander: pourquoi on fait tout ça? On ne se pose tellement pas de question, on est tellement dressés, on est tellement programmés qu'on ne sait même plus ce que l'on fête. Pas grave...
Le pape du Vatican nous dit que l'on fête Noël.
Le pape du Plateau-Mont-Royal nous dit que l'on fête décembre.
Alors, on fête...

Comme Stromae dirait, alors on danse...
Même si on en n'a pas vraiment envie. Les gens embarquent dans le traîneau du temps des Fêtes, en n'ayant hâte que d'une chose: que la promenade finisse au plus sacrant. Qu'on se retrouve au plus vite après les Rois et que la vie normale reprenne son cours. Pourtant, ils vont décorer leur maison, ils vont acheter des cadeaux à tout le monde, ils vont sortir, ils vont recevoir, ils vont s'étamper un sourire dans la face mais sans que cela ne leur procure le moindre bonheur. Le temps des Fêtes est une tâche. Un mal nécessaire. Comme le dentiste et l'impôt. C'est pas joyeux Noël, ni joyeux décembre. C'est coûteux Noël, coûteux décembre.
Il y a dans toute cette abondance de lumières, de bébelles et de bouffe, un grand absent: le sens. Quel sens donnons-nous à nos actions du temps des Fêtes? Euh... J'sais pas... Et vous?

C'est plate, si on pouvait l'acheter au magasin, le sens, ce serait fait. On pourrait le cocher sur notre liste. On a trouvé un sens. Next! Mais trouver un sens, ce n'est pas aussi simple que de trouver un centre de table.

C'est pour ça qu'on est si nostalgiques des Noëls de notre enfance. Des Noëls blancs, des Noëls purs. Tout avait un sens. On fêtait le petit Jésus né dans une étable, à minuit, la nuit de Noël. On avait tous une crèche dans la tête. Et on voyait la scène comme si les caméras de CNN avaient été là. Le petit bébé dans la paille, sa maman vierge qui le contemple, le père bienveillant qui les surveille, l'haleine du boeuf, de l'âne et de l'agneau qui les réchauffe et l'étoile qui brille tout en haut servant de GPS aux rois mages qui accourent porter des cadeaux.

Et il était né pourquoi, le petit Jésus? Pour sauver le monde. Ça, c'était du sens! Fêter Noël, c'était fêter notre Sauveur. Méchante bonne raison de décorer et de faire cuire la dinde. Un sauveur, ça ne naît pas tous les jours. Bon d'accord, il ne nous avait pas sauvés au complet encore mais il était censé revenir finir la job.
On apprenait cette histoire-là à l'école comme on apprenait que deux et deux font quatre. C'était vrai. Point final. Alors on y croyait ou on coulait.

Aujourd'hui, on n'apprend plus cette histoire-là à l'école. On pourrait l'apprendre à l'église, mais on n'y va plus. On y va seulement à Noël. Parce que... parce que c'est sur notre liste: les achats, le party de bureau, la messe de minuit. Le prêtre en avant nous raconte la vieille histoire de notre enfance. Et soudain, on a la boule de Noël pognée dans la gorge. On est émus. On a même de la peine. On s'ennuie du temps où on y croyait. Du temps où ce n'était pas une fable. Du temps où c'était vrai.
Au fond, c'est ce qui manque le plus à Noël: le vrai. Et là, je ne parle pas du sapin. Je parle de nous.

Vivrez-vous un vrai Noël ou un Noël artificiel?
Le temps des Fêtes est devenu une copie du temps des Fêtes d'antan. On fait les mêmes affaires. On pose les mêmes guirlandes. On écoute les mêmes chansons. Sans y croire vraiment. On fait semblant.

Noël est un revival. On ne fête pas le présent. On fête un souvenir. On ne fête pas une naissance. On fête un mort.
Avant d'entrer dans la ronde folle, si on prenait le temps de trouver un sens à nos gestes.
Dans notre vie actuelle.

Faire de Noël ou de décembre, si vous préférez, la fête des valeurs humaines. La fête de la générosité et de l'honnêteté. Les seules valeurs qui peuvent toujours nous sauver.

Encore faut-il avoir le coeur à les fêter...


Stéphane Laporte, collaboration spéciale La Presse.

dimanche 27 novembre 2011

L'Avent - 1er dimanche

Nous sommes entrés officiellement depuis ce dimanche matin dans le temps de l'Avent. Ce temps se veut préparatoire à la fête de Noël, mais aussi pour nous redonner espoir que le Seigneur va revenir comme il l'a dit. À chaque dimanche, je mettrai ici l'Évangile avec quelques pistes de réflexions. De plus, pour vous indiquer le nombre de semaines passées, je publierai la couronne de l'Avent que j'ai moi-même conçu à l'aide de Paint. Le thème cet année est : "L'heure est venue; fais-toi proche!" Bon temps de l'Avent!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,33-37.



Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment. Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

Voici quelques pistes de réflexions:

Suis-je prêt à accueillir le Seigneur?...

S'il arrivait demain, comment l'accueillerais-je?...

Comment je pourrais mieux me préparer à la venue du Seigneur?...

Pourquoi j'espère de voir, un jour, notre Seigneur?...

Comment perçois-je le retour du Christ?...



Et voilà! Bonne réflexion!

J.S.

vendredi 25 novembre 2011

Les yeux fixés sur Jésus

Dès demain soir, nous entrerons dans une nouvelle année liturgique. En effet, nous serons dans le temps de l'Avent, un temps d'espérance et de salut. Pour nous y préparer, j'ai décidé de faire le résumé de la retraite dont les séminaristes et moi-même avons vécu la fin de semaine dernière, c'est-à-dire du 18 au 20 novembre 2011, avec Soeur Rita Gagné, o.s.u., comme prédicatrice, sur le thème "Les yeux fixés sur Jésus". Cette retraite annuelle du Christ-Roi nous prépare justement à entrer dans le temps de l'Avent avec un regard sur l'avenir.

Tout d'abord, pour réellement entrer dans la démarche d'une retraite comme celle-là, il faut demander une grâce, mais pas n'importe laquelle. Cette grâce, c'est celle du repos dans la prière. C'est de retrouver cette dimension verticale de notre être que nous perdons quand nous sommes dans le monde, cette dimension de transcendalité. Par la suite, Sr Gagné nous a invité à entreprendre le douloureux, mais beau, chemin de l'amour, lequel a entrepris Jésus lui-même et qui l'a conduit jusqu'à la croix. Ce n'est pas rien! Le Christ nous a aimé au point de se laisser mourir sur une croix, comme un malfaiteur, alors qu'il essayait d'établir la paix dans le monde. Quand Jésus nous appelle à prendre son joug, ce n'est pas une torture, mais un instrument de paix qu'il nous demande de prendre, c'est notre identité d'enfants de Dieu. Tous nous le sommes. Que nous soyons d'une autre confession religieuse ou qu'on ne croit tout simplement pas en Dieu. Lui, croit en nous, et si nous sommes capable d'aimer et de reconnaître que nous sommes aimés, c'est tout ce qui compte à ses yeux.

Par la suite, nous avons vu les trois visages de Jésus, Prêtre, Prophète et Roi, et nous avons essayé de nous les approprier. Le premier, celui de prêtre, nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir prêtre à notre façon dans le monde, parce qu'être prêtre est d'abord un appel à être témoins de Dieu dans notre monde. Nous sommes donc appelés à aider nos frères et soeurs à reconnaître que Dieu les aime et que rien ni personne ne peut leur enlever cet amour. Et cela ne pourra se réaliser pleinement que si nous devenons de véritables "entrepreneurs" relationnels, c'est-à-dire des êtres de relations. Il faut aussi être capable de reconnaître que Dieu est en relation avec chacun de nous et de voir comment il l'est avec moi, et avec les autres. Comme Zachée et le paralytique au bord de la piscine, nous avons à reconnaître dans les chercheurs spirituels la présence de Dieu et de son amour. Avec Jésus, osons aller loger chez les Zachées de notre monde et aidons les paralytiques qui nous entoure à retrouver la paix et le bonheur qu'ils ont perdu en se coupant de Dieu.

Le deuxième visage de Jésus, Prophète, nous rappelle l'importance de la Parole. Comment puis-je être témoin de la Parole de Dieu pour mon monde? pour les gens qui m'entourent? Comment moi-même je me laisse toucher par cette Parole? Pas par une Parole dépassée, mais une parole toujours plus d'actualité, comme jamais elle ne l'a été. "Si tu savais le don de Dieu, tu puiserais aux sources vives" dit Jésus à la Samaritaine. Cette source, c'est la Parole qui fait vivre. Une Parole qui aime, qui parle d'amour. Mais pour reconnaître cela, il faut se laisser déranger intérieurement par cette Parole. Quand on regarde attentivement les prophètes de l'Ancien Testament, ils étaient tous fortement contestés par les païens. Pourquoi? Parce qu'ils venaient déranger. Or, ces prophètes avaient raison et ils parlaient vrai! La preuve: Ce qu'ils ont dit et prophétisé est arrivé. Ne reste que la dernière prophétie à se réaliser, celle du retour du Christ dans la gloire de son Père.

Cette gloire, Jésus la possédait déjà sur terre par son troisième visage, celui de Roi. Pas un roi dur et méchant comme il en fait souvent allusion, mais un roi au service de l'amour et de la paix. Ce service, c'est celui de nos frères et de nos soeurs auxquels nous nous devons de porter cette attention particulière de la relation. Ce n'est que dans la relation que nous pourrons faire réellement communauté et que nous pourrons vraiment nous aimer les uns les autres. La relation, c'est d'être capable de dire à l'autre ce que nous pensons vraiment de lui ou d'elle, même quand ce n'est pas facile, pour aimer profondément et être capable de pardonner les erreurs. Le Royaume de Dieu, c'est celui de l'amour, certes, mais aussi celui de l'accueil. Nous nous devons d'accueillir l'autre dans ses blessures, dans ses pauvretés. Sans relations, ceux qui souffrent vont souffrir encore, ceux qui peinent vont peiner encore. Mais si nous acceptons de faire relation et d'accueillir l'autre, nous pourrons les soulager et les consoler.

En terminant, s'il y a un mot pour caractériser cette retraite, c'est "relation". Parce que la relation est ce qui compte le plus pour qu'un jour le Royaume s'installe réellement sur cette terre. Si nous voulons devenir d'excellents Prêtres, Prophètes et Rois, comme le Christ l'a été lui-même, nous nous devons de mettre les relations interpersonnelles au centre de nos vie, pour partager l'amour de Dieu, sa Parole qui fait vivre et ses dons de guérisons qu'il nous a confié.

Amen!

J.S.


Seigneur, aide-moi à accueillir l'autre dans ma vie, pour que ton amour passe à travers moi et le touche profondément.

mardi 22 novembre 2011

Réflexion de l'année?

Bonjour à toutes et à tous.

J'ai lu cette semaine une lettre d'opinion publiée dans Le Devoir provenant d'une auteure très bien connu et qui a remporté un prix littéraire prestigieux, il y a quelques-années. Cette lettre m'a fait réagir en portant plus loin ma réflexion sur notre société d'aujourd'hui. Je vous invite à aller la lire à l'adresse suivante:

http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/336143/libre-opinion-religion-et-manque

Bonne réflexion! Vous m'en donnerez des nouvelles.

J.S.

vendredi 11 novembre 2011

Jour du souvenir, jour de paix

Le 11 novembre est un jour bien particulier au Canada. Nous nous souvenons de ceux qui ont fait la guerre pour la liberté de notre pays et pour la paix dans le monde. Ces gens, ce sont nos anciens combattants et nos soldats d'aujourd'hui, ainsi que ceux qui sont disparus dans la tourmente.

Partout à travers le pays, les gens se rassembleront en mémoire de ces valeureux et courageux qui se sont battus pour nous. Les radios prendront une minute de silence à 11h. Tous s'arrêteront un temps pour se souvenir. À Ottawa, il y aura une cérémonie en présence des membres du gouvernement. On déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu.



Ô Père très bon et tout-puissant, regarde ces hommes et ces femmes qui se sont battus et qui se battent encore pour que nous restions libre et pour rétablir la paix sur terre. Bénis-les et protège-les de tout mal. Qu'en ce jour où nous faisons mémoire d'eux, Seigneur, Tu entendes nos prière qui te supplie de réinstaller la paix au milieu de nous. Que la discorde qui règne soit réglé, que la haine se transforme en amour et que ta bonté vienne nous sauver de la misère. Que les peuples se réconcilient et que plus jamais il n'y ait de guerre.

Dieu, Tu es notre Père et sans fin nous te louerons pour ta bonté et ton amour.

Amen.

J.S.

jeudi 10 novembre 2011

La création

Quand on pose la question de la création, il y a deux catégories de savants qui se crêpent le chignon en tentant de faire valoir sa propre théorie et d'abolir celle des autres. Je parle bien entendu des scientifiques avec la théorie du Big Bang et des théologiens avec la genèse biblique. Pourquoi ne tenterions-nous pas de concilier les deux théories en une seule, arrangeants les notions de l'une pour qu'elles s'intègrent avec l'autre? Peut-être serait-ce hérétique de le faire, mais on peut quand même essayer de l'imaginer.

Tout d'abord, examinons de plus prêt les deux théories. Je vous recommande de lire les deux premiers chapitres de la Genèse pour mieux comprendre la théorie théologienne. Pour ce qui est de la théorie du big Bang, il s'agit en fait de penser que la Terre se serait formé à partir de poussière galactique. C'est aussi comme cela que serait né les autres planètes et tout le système solaire. C'est par une force que cette poussière ce serait ramassé en boule pour provoquer une explosion qui aurait créé la Terre. Pas bête du tout! Mais! Si l'on regarde attentivement les textes de la Genèse, on remarque plusieurs similarités entre les deux théories.

Au commencement règnait le chaos. Dieu prit la poussière et en fit la Terre. Ensuite, il créa le reste de l'univers, le soleil, les astres, etc. Alors pourquoi l'amalgamme des deux serait impossible? "Oui, mais la Genèse dit que Dieu a créé le monde en 7 jour..." nous répondraient sûrement les scientifiques. "Houston, on a un problème!" Mais non, voyons donc. Ce serait manquer de fidélité aux Écritures. En effet, à plusieurs endroits, surtout dans les psaumes, on fait mention de la durée du temps pour Dieu. "Pour toi, mille ans sont comme hier." "Un jour vaut mille ans et mille ans vaut un jour." Ah! HA! Famili-prix! Donc, pour Dieu, la proportion du temps serait au moins, et je dis bien au moins, mille fois la proportion du temps pour nous.

Alors, si on récapitule, la théorie du Big Bang montre que la terre fut créé par une force, qui, chez les théologiens peut très bien être Dieu. Et le reste de l'univers fut créé semblablement. Les animaux nous viennent de l'évolution, selon Darwin. Dieu crée à tous les jours de notre vie. Par conséquent, les animaux évolue au gré de la création. L'homme descend d'une espèce proche du singe. Pourquoi ne serait-ce pas Dieu qui aurait créé cet homme? On dit qu'au début l'homme était nu. Oui, en effet. Le singe ne l'est-il pas autant, encore aujourd'hui? Pourquoi le fait que l'homme se soit créé des vêtements n'aurait pas un lien avec le péché originel où l'on dit que l'homme s'aperçut qu'il était nu, qu'il eût honte et se fabriqua des vêtements en feuilles?

Quoiqu'il en soit, autant pour les scientifiques que pour les théologiens, il me semble qu'on devrait se pencher davantage sur un consensus afin de créer un enchevêtrement des deux théories en n'oubliant aucun détail afin de réconcilier le monde. De toute façon, rien ne prouve que nous détenons la vérité sur la création! Mais plus encore, qu'est-ce que la vérité?



J.S.

dimanche 11 septembre 2011

Commémoration des fidèles défunts - World Trade Center

Mes très chers frères et très chères soeurs dans le Christ Jésus,

En ce 11 septembre 2011, nous faisons mémoire de l'attentat terroriste du World Trade Center où plus de 2000 personnes ont perdu la vie. Rappelons-nous ces gens qui, loin de se douter de ce qui allait leur arriver, nous ont quitté abruptement. Rappelons-nous ceux qui sont resté, avec le mal de l'âme que rien ne peut guérir, sauf l'amour. L'amour inconditionnel. L'amour agapè.



"Venez à moi, vous qui tous peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos..." (Matthieu 11, 28) nous dit Jésus. Ce n'est pas pour rien. L'amour que Jésus a à nous proposer est le véritable amour, celui qui procure le repos. Ceux qui peinent et qui sont dans la détresse ont besoin d'être consolés, et c'est à nous de le faire en passant par Jésus. En passant par son amour qui est plus fort que tout, même de la mort. "Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Sur de frais herbages il me fait coucher; près des eaux du repos il me mène, il me ranime... Même si je marche un ravin d'ombre et de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ton bâton et ta canne, voilà ce qui me rassure..." (Psaume 22(23), 1-3a,4)

Allons nous reposer dans le Seigneur. Ayons confiance en Lui. Laissons-nous guider par Lui. Parce que Lui seul est le vrai chemin. Le chemin qui nous mène vers la paix du coeur et de l'âme. Le chemin de l'amour. Le chemin qui donne vie.

Restons fort. N'oublions pas. Mais pardonnons. Oh! que oui! Pardonnons. C'est dans le pardon qu'on trouvera cette paix. Je sais que ce n'est pas facile. Mais c'est le seul moyen de retrouver l'amour et la paix. C'est le seul moyen pour qu'un jour il n'y ait plus de misère dans le monde. Arrêtons de se chicaner pour le moindre conflit qui se présente à l'horizon. Arrêtons d'être extrêmiste devant la moindre personne qui ne pense pas comme nous. Je crois sincèrement que ce n'est pas ce que Dieu a voulu pour nous. Soyons qui nous sommes. Ne jouons pas un jeu. Mais aimons. Aimons du plus profond de notre coeur. Aimons d'un amour comme jamais il n'a existé pareil amour. Aimons comme Lui. Aimons comme Dieu, qui nous a enfanté, qui nous a façonné, qui nous a créé à son image, nous a aimé le premier. Aimons, point! N'haïssons plus notre voisin pour les mauvais coups qu'il nous a fait. C'est peine perdu, c'est même le laisser gagner. Restons inébranlable devant l'adversité.

Mais pour être vraiment inébranlable, il faut garder Dieu à nos côtés. Quand Dieu est là tout va bien. Dieu est amour, lent à la colère et plein de bonté. Dieu est la sagesse suprême qui nous tient debout dans les moments les plus pénibles. Dieu est. Dieu est simplement. Il est tout ce qui nous rassemble, qui nous donne joie, paix, bonheur, amour. Il est tout ce qui est bon. Le mal est entré dans le monde par l'homme et c'est par l'homme qu'il doit s'en retourné. La guerre, l'inégalité, la pauvreté, la souffrance, les dépendances. Pourquoi toujours jeter la faute sur son dos? Si Dieu n'intervient pas, ce n'est pas par plaisir. Oh que non! Il veut que nous devenions meilleur en trouvant des solutions à nos problèmes. Il veut que nous fassions communauté. Il veut que chacun mette l'épaule à la roue, la main à la pâte. "Et moi, je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres, comme moi je vous ai aimé..." (Jean 13, 34)

Ceci n'est pas un enseignement! C'est un cri du coeur! Le cri de MON coeur! Mon coeur qui saigne devant tant de colère et de méchanceté. Devant cette souffrance et cette misère. Pourquoi en 2011, nous ne sommes pas encore capable de dire non à la violence? Je pense fermement que le règne de Dieu ne pourra advenir que lorsque tous se seront convertis. Lorsque tous croiront en Dieu, en sa Parole et en son Fils. Lorsque tous auront accepté d'aimer.

Ce matin, je suis allé à la messe de 11h à la Basilique-Cathédrale de Québec. Les textes liturgiques du jour m'ont frappé tellement ils avaient rapport avec ce que nous vivons. Quatres textes qui parlaient tous du pardon. "Combien de fois devrais-je pardonner? Jusqu'à sept fois?" "Non, je te dis jusqu'à soixante-dix-sept fois sept fois." " Il y avait un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Le premier lui devait 10 000 talents. Il le supplia et le roi accepta de lui donner un sursis. En sortant, ce serviteur vit un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il le fit mettre en prison jusqu'au remboursement. Apprenant cela, le maître, pris de colère le fit demander. "Serviteur mauvais! Je t'avais remis ta dette. Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme moi j'ai eu pitié de toi?" (Matthieu 18, 21-33, lecture brève)

Ayez pitié vous aussi, comme votre Père a pitié de vous, dans son amour. Pardonnez pour être pardonné. Aimez pour être aimé. Voilà le cri que je vous lance. Voilà l'appel que Dieu nous lance. Voilà le message que Jésus est venu porter au monde. Si on creuse assez profondément notre coeur, je suis convaincu qu'ensemble nous pourrons arriver à rendre ce monde immense plus beau, sans violence et sans haine, sans souffrance et sans misère.

Dieu, toi qui pardonne tout, même l'inimaginable, pardonne-moi de mes manques d'amour. Pardonne-moi mes faiblesses. Quand je veux me venger, donne-moi la grâce de reculer et de pardonner. Donne-moi la grâce d'aimer. Que je sois pour mes frères et soeurs un témoignage vivant de ton amour et de ta miséricorde.

Amen.


Mes frères et mes soeurs, je vous appelle à aimer comme Dieu m'a appelé à aimer. N'oublions pas, mais pardonnons par amour de Dieu.

J.S.

dimanche 31 juillet 2011

Pauvre parmi les pauvres

Dans le Nouveau Testament, on décrit Jésus sous diverses facettes. En passant de roi à Sauveur, à Maître, à serviteur, Jésus est un homme qui se tient parmi les siens. Cependant, une des facettes en particulier a retenu mon attention. Jésus est souvent vu au service des pauvres et des malades. Mais que veut signifier au juste cette pauvreté et cette maladie? Bien sûr, on peut prendre ces deux termes au sens littéraire. Dans le Robert, la pauvreté est définie comme étant un état d'une personne manquant de moyens matériels, d'argent ou insuffisance de ressource. La maladie, quant à elle, est décrite comme une altération ou trouble de l'organisme.

Les deux définitions sont très excellentes. En effet, on parle souvent de Jésus comme étant proche des pauvres, qu'il les écoute, qu'il les aime. On le voit aussi soignant les malades, les guérissant de toute infirmité. Seulement, dans notre société moderne, et même à son époque, pouvons-nous reconnaître d'autres formes de pauvreté ou de maladie? C'est cette réponse qui m'intéresse. Bien sûr, il ne s'agit pas d'une thèse ou encore moins d'un travail de recherche. Ce texte est le fruit d'une mûre réflexion.

Tout d'abord, c'est bien beau de parler de pauvreté au niveau matériel, comme monétaire et mobilier, mais il existe une panoplie d'autres pauvretés dans notre monde, qu'on passe devant sans s'y attarder. Il y a des pauvretés qui sont relatives à la naissance, d'autres viennent plus tard au cours d'une vie. Mais la plus importante pauvreté est celle du coeur. Le besoin d'être aimé et d'aimer. Voilà la vraie pauvreté de notre monde d'aujourd'hui.

Nos pauvres qui sont dans la rue sont souvent plus aimés qu'on le croit. Pas des hommes. Pas des femmes. Mais de celui qui nous a aimé le premier. Au fond, ce n'est pas de dire qu'ils sont plus aimer que les riches, mais que ces derniers ne s'aperçoivent pas que leur richesse pourrait servir pour aider ces personnes. Cette richesse, c'est celle de l'amour et du temps. L'orgueil s'est implanté dans notre monde, malheureusement. On a peur de donner! Pourtant, le Christ, lui, n'a pas eu peur de tout donner, même sa vie! Il a donné sa vie pour les affligés et les opprimés! Mais nous, donner, jamais de la vie! Arrêtons d'avoir peur de donner. Donner ne veut pas nécessairement dire donner de l'argent. C'est aussi donner du temps, de l'amour, de l'aide. Pourquoi avoir peur de donner, quand c'est si bon? Un très beau dicton nous dit: "Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir!" Et c'est vrai!

Donner donne de la joie au coeur de celui qui reçoit. Et cette joie est contagieuse, car elle se transmet à celui qui a donné. Essayez-le et vous verrez. La plus importe maladie de notre monde est celle de l'égoïsme. En effet, comment peut-on passer devant la misère sans ressentir aucune émotion? Comment peut-on rester insensible à la pauvreté de nos semblables? Il me semble que si ma situation serait la même que celle de ce pauvre qui agonise dans la rue, j'aimerais beaucoup qu'on me donne un coup de main! Cessons d'être hypocrite! Nous savons tous que la misère nous affecte. Levons-nous ensemble pour réveiller ceux qui dorment. Ou, si c'est nous qui dormons, je lance le crie d'alerte: Réveillons-nous!

Donnons du temps et de l'amour à ceux qui en ont tant besoin! Arrêtons de courir et de faire semblant d'être trop occupé pour voir la misère. C'est peut-être parce que nous avons peur de cette misère qu'on se trouve toujours des excuses pour passer par-dessus.

Je vous le dis, chers frères et soeurs. C'est lorsque cette misère sera enrayé de notre monde qu'enfin la paix du Royaume pourra s'établir!



Ô Dieu Bon Berger, vois tes enfants qui souffrent dans les rues. Vois ceux et celles qui ont faim et soif d'amour. Vois ceux et celles qui ont faim et soif de justice. Viens à leur appel!

Donne-moi la force, ô mon Dieu, d'aller vers mes frères et soeurs qui ont tant besoin de te connaître. Donne-moi le courage de leur annoncer la Bonne Nouvelle.

Ô Toi, la source de Vie, viens à notre secours!

Amen.

J.S.

dimanche 17 juillet 2011

Allez préparer la fête...

Aujourd'hui, il y eut un événement particulier dans la paroisse de Caraquet, Nouveau-Brunswick. Dans un sanctuaire dédié à la grand-mère de notre Seigneur, sainte Anne, a débuté la neuvaine préparatoire à la fête de celle-ci. Plusieurs centaines de personnes y convergent lors des célébrations eucharistiques qui ont lieu à tous les jours à 10h et 20h, à partir du 17 au 25 juillet de chaque année depuis plusieurs décennies. Le 26 juillet, au matin, c'est quelques milliers de personnes qui y viennent célébrer leur foi en Église!Caraquet a d'ailleurs déjà accueilli le Congrès Mondial Eucharistique en 1950 et ce sanctuaire a accueilli quelques dizaines de milliers de pèlerins.

Cette année, c'est le Père Serge Comeau, curé des paroisses environnant Néguac, dans le sud du diocèse de Bathurst, Nouveau-Brunswick, qui nous enseignera sur le thème : "Maître, où demeures-tu? -Venez et voyez..." Déjà, je crois, il en a ébahi plus d'un par son charisme et son don de la parole inspirante. Il sait trouver les paroles pour nous rendre l'espérance de croire en notre Église.

L'horaire des journées est la suivante:
- Du 17 au 24 juillet:
          10h- Eucharistie avec prédication
          14h- Adoration eucharistique
          19h30- Chapelet animé
          20h- Eucharistie avec prédication
- 25 juillet:
          Même chose qu'en haut, sauf avec adoration eucharistique pendant toute la nuit. Il est aussi possible d'acheter des lampions qui brûleront pendant la nuit du 25 au 26 juillet, au coût de 3$. Ces lampions brûleront pour une intention particulière que vous aurez choisi et qui sera inscrit sur le lampion. Un pèlerinage est aussi mis en branle à partir de l'église d'Inkerman vers minuit pour se rendre au sanctuaire pour la célébration solennelle de 10h.
- 26 juillet, jour de la fête:
          10h- Eucharistie solennelle avec Mgr Valéry Vienneau, évêque de Bathurst
          14h- Sacrement des malades
          20h- Eucharistie de clôture
Il est toujours possible de se confesser avant et après les célébrations.

Je souhaite à tous ceux qui y participeront un excellent temps de ressourcement et de recueillement. Que cette neuvaine vous rende espoir et vous donne la grâce de rencontrer Dieu dans son intimité, chez lui.



Ô bonne sainte Anne, priez pour nous qui avons recourt à vous...

J.S.

mardi 17 mai 2011

Faire taire les rumeurs

Depuis quelques temps, il me semble que tout l'actualité tourne autour de la fin du monde. Tout le monde y va avec sa théorie. En 1999, on prévoyait un Bug dans le système informatique pour 2000. En 2009, c'était la théorie du calendrier maya qui nous annonçait la fin du monde le 21 décembre 2012. Maintenant, un supposément prêtre nous annonce qu'il parle avec Dieu, et que celui-ci nous annonce la fin du monde pour le 21 mai prochain! D'autres disent que ce sera en 2116.

Pourquoi l'homme cherche-t-il tant à savoir quand la fin de notre monde surviendra??? Dieu lui même a dit: "Vous ne savez ni le jour, ni l'heure que cela arrivera. Veillez et priez..." Alors, pourquoi s'énerverions-nous sur des théories d'homme? Pourquoi s'inquiéter de cela? Dieu n'est-il pas notre Père céleste, d'infini miséricorde? Pourquoi nous ne pourrions pas l'écouter pour une fois, et arrêter de croire en l'homme dans ses théories qui fait peur?

Dieu est fidèle. Ce qu'il dit, c'est ce qu'il fait. Oui, il avait avertit Noé de l'inondation, mais la terre ne s'est pas arrêté là. Elle a continué à vivre, jusqu'à aujourd'hui. Et elle continuera tant que Dieu le voudra. Arrêtons de vivre dans la peur, et vivons tous simplement. Faisons le bien autour de nous, non le mal. Parce qu'en épeurant les gens, ces soit disant "scientifiques" font le mal!

Faisons taire les rumeurs, car Dieu seul sait quand la Terre arrêtera de tourner. Et à mon avis, ce n'est pas pour le 21 mai, ni en 2012, ni en 2116. On le saura quand on sera rendu là!

En attendant, veillez et priez. Aimez-vous les uns les autres, comme le Père nous aime. Faites le bien. Arrêtez le mal. Soulagez les souffrances de ce monde.



J.S.

samedi 30 avril 2011

Triduum de Jean-Paul II - Samedi - En attendant

Au nom du + Père, du Fils et du Saint Esprit. -AMEN!

Lecture du livre de l'Apocalypse selon saint Jean:

L'un des plus anciens me dit: "Ne crains pas! Voici, il a remporté la victoire, le rejeton de David: il ouvrira le livre et les sept sceaux." Alors, je vis: au milieu du trône et des quatres animaux, au milieu des anciens, un agneau se dressait qui semblait immolé. Il s'avança pour recevoir le livre de la main droite de celui qui siège sur le trône. Et quand il eut reçu le livre, tous se prosternèrent devant lui.

Ap 5, 5-8

Notre Père, qui es aux cieux...

Je vous salue Marie...

Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint...

Ô Dieu Tout-Puissant, demain sera un jour de fête dans toute ton Église. En effet, ton serviteur Karol Wojtila accèdera au rang des bienheureux, car Tu lui en as jugé digne. En attendant, nous te prions. Par ta grâce, accorde-nous un jour de voir ta gloire dans toute sa splendeur. Que ta Parole soit toujours vivante en nos coeurs. Qu'elle continue de nous éclairer. Qu'elle allume en nous le désire d'accéder à la résurrection. Que nos gestes et nos paroles soient témoignages de ton amour pour nos frères et nos soeurs qui te cherchent sans te trouver.

Père très bon, en attendant le jour du retour de ton Fils, donne-nous de goûter ta grâce et ta bonté, ici bas, sur terre. Notre joie sera encore plus grande et notre espérance plus vive. AMEN!

Que Dieu tout-puissant nous accorde la grâce et la paix et qu'il nous accompagne tous les jours de notre vie. -AMEN!

Bonne réflexion!

J.S.

Bienheureux Jean-Paul II, priez pour nous!

vendredi 29 avril 2011

Triduum de Jean-Paul II - Vendredi

Au nom du + Père, du Fils et du Saint Esprit. -AMEN!

Lecture du livre d'Isaïe:

Ce sont nos souffrances qu'il a portées, ce sont nos douleurs qu'il a supportées, et nous, nous l'estimions touché, frappé par Dieu et humilié.

Is 53, 4

Notre Père, qui es aux cieux...

Je vous salue Marie...

Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint...

Ô Dieu Tout-Puissant, qu'il n'est pas facile d'être tes serviteurs dans ce monde persécuteur. Pourtant, comme le Christ, ton serviteur Jean-Paul II ne s'est pas laissé abattre. On l'a souvent accusé de torts et de maux de l'Église. On l'a souvent persécuté pour sa foi, mais lui s'est laissé faire et n'a pas bronché, comme un agneau qu'on conduit à l'abattoir. Il a donné sa vie pour le salut des hommes, jusqu'à assumer la tâche de veiller à la foi de toute la planète. Il a donné sa vie au service de la Parole, du pain qui fait vivre et au soulagement des détresses. Il a parlé avec ardeur et conviction, avec feu et passion. Il a porté sa croix avec tant d'humilité. Apprends-nous, Père, à l'exemple de ton serviteur, d'être de fidèles serviteurs dans ton Église. Accorde-nous la force de porter notre croix. Donne-nous le feu pour parler avec ardeur et conviction. AMEN!

Ô Père, dans tes mains je remets mon esprit. (Refrain du Psaume 30(31))

Bonne réflexion!

J.S.


jeudi 28 avril 2011

Béatification de Jean-Paul II

Oui! On a finalement reconnu Jean-Paul II comme bienheureux et c'est au cours d'une célébration qui aura lieu en ce dimanche de la miséricorde divine, instauré par le défunt pape lui-même, qu'aura lieu sa béatification. Je vous propose pour les trois jours précédents cette grande fête un Triduum de prières pour rendre grâce à Dieu et pour le remercier des bienfaits qu'Il accorde à son peuple. Comme nous venons de vivre le Triduum Pascal, je crois que cela s'impose d'y aller à peu près semblablement. Voici un peu l'horaire de ce que notre Triduum pourrait ressembler:

Jeudi: Prêtre pour offrir la vie - Référence au sacrifice de l'Eucharistie
Vendredi: S'offrir tout entier au salut de tous - La Passion au service des autres
Samedi: En attente de la venue du Royaume - Veiller en attendant le Maître de la moisson

Avant chacune des prières, je vous invite à dire un Notre Père, un Je vous salue Marie et un Gloire au Père.

JEUDI, 28 AVRIL 2011 - 1er JOUR

Au nom du + Père, du Fils et du Saint Esprit. - AMEN!

Lecture de la première lettre aux Corinthiens:

"J'ai moi-même reçu du Seigneur ce que je vous transmet. La nuit où il fut livré, Jésus prit du pain, il rendit grâces, le rompit et le donna à ses disciples en leur disant: "Prenez et mangez; ceci est mon corps." De même il prit une coupe pleine de vin et, la donnant, il dit: "Prenez et buvez; voici mon sang, le sang de l'Alliance éternelle. Vous ferez cela en mémoire de moi."
I Co 11, 23-25

Notre Père, qui es aux cieux...

Je vous salue Marie...

Gloire soit au Père, au Fils et à l'Esprit Saint...

Ô Dieu Tout-Puissant, tu as fait de Karol Wojtila un prêtre au service de ton Église pour lui offrir le sacrifice perpétuel du corps et du sang de ton Fils. Il fut pour elle d'un immense richesse en offrant l'Eucharistie pendant sa longue vie comme prêtre, évêque, archevêque, cardinal et pape. Fais qu'à son exemple nos prêtres, nos évêques, nos archevêques, nos cardinaux et notre pape ne perdent jamais le goût de célébrer le plus grand mystère de la foi. Donne aussi le goût à tes enfants de te rencontrer à chaque fois que ce sacrifice est accompli. Merveille de la foi. Merveille de l'amour. L'Eucharistie nous uni au corps du Christ. AMEN! Gloire à toi!

Bonne réflexion et bon Triduum!

J.S.

dimanche 24 avril 2011

Joyeux temps de Pâques à tous!

Aujourd'hui, un Sauveur nous est né, né d'entre les morts pour revenir à la vie! Oui, aujourd'hui est ressuscité Jésus, le Fils de Dieu. Exaltons-le, car il a vaincu la mort pour nous sauver! Glorifions-le, car son règne n'aura pas de fin! Louons-le, car il a fait des merveilles et il continue à en faire! Supplions-le de nous donner la vie en abondance!

Des milliers de nouveaux baptisés ont fait leur entrée dans l'Église, aujourd'hui! Pour cela, rendons grâce à Dieu! Parce qu'il continue de donner une descendance à Abraham. Une descendance dans la foi qui sait se relever quand elle chute! Nous l'avons vu dans le passé, au temps des grandes persécutions! Malgré cela, la foi a traversé les âges! Et ce n'est pas parce que nous vivons à une époque moderne que cela va changer! Continuons de proclamer haut et fort notre foi en Jésus Christ, le Sauveur du monde, Roi de l'univers, Vainqueur des ténèbres! Devenons une Église en marche! SURTOUT! Ne nous arrêtons jamais pour faire fi des scandales qui nous affectent! Attardons-nous plutôt à en trouver des solutions pour les corriger! Relevons la tête! C'est pour l'humanité entière que le Christ est ressuscité!

Pour le peu de fidèles qui restent, sois plus attentif à notre prière, Seigneur! Continue d'envoyer des vendangeurs à ta vigne, des ouvriers à ta moisson! Exauce-nous, ô toi le Grand Vigneron, le Grand Moissonneur! Le Grand Maître de la Vie! Sois notre force au long des jours comme tu l'as été au long des âges!

Gardons espoir, mes frères et mes soeurs en Jésus-Christ! Si notre foi a pu traversé deux grands millénaires au cours desquels se sont enchaînés des époques de paix et de persécutions, c'est bien parce que nous avions espoir! Oui, l'Église est en proie a diverses fâcheuses positions. Mais, ensemble, nous pourrons passer à travers toutes les épreuves, quitte à voir cela comme des chemins de sanctification!

ALLÉLUIA!! LE CHRIST EST RESSUSCITÉ!! ALLÉLUIA!!
ESPOIR, MES FRÈRES!! ESPOIR, MES SOEURS!!

Je vous souhaite à tous, vous, fidèles au rendez-vous du blog, un très saint et joyeux temps pascal!

Jonathan Sonier
concepteur du blog

mardi 29 mars 2011

Nouvel archevêque pour Québec - Nouvel évêque pour Amos

Le 22 février 2011, en la solennité de la chaire de Saint Pierre Apôtre, deux annonces majeures ont retenti dans le diocèse de Québec. Deux évêques auxiliaires deviennent des évêques titulaires.

Le premier et non le moindre, Mgr Gérald Cyprien Lacroix est nommé archevêque métropolitain de Québec et, par la même occasion, primat de l'Église du Canada. C'est au cours d'une célébration forte en intensité au Pavillon de la Jeunesse de l'Expo-Cité que s'est déroulé autour de 5000 personnes le 25 mars dernier, solennité de l'Annonciation, l'inauguration du ministère pastoral de Mgr Lacroix. Ce fut un moment fort pour l'Église de Québec et, par la même occasion, un moment pour montrer l'unité entre chrétiens. Ce souhait du nouvel archevêque venait répondre à son désir de rassembler le plus de gens de la portion du peuple de Dieu qui lui est confié.
Félicitations! Que le Seigneur rende ce ministère fructueux et qu'Il le comble de ses bénédictions!

Le second est Mgr Gilles Lemay, nommé évêque du diocèse d'Amos. La célébration inaugurale de son ministère pastoral aura lieu le 15 avril prochain. Que nos prières l'accompagne dans son ministère et que Dieu soit toujours son soutien!


Mgr Gérald Cyprien Lacroix


Mgr Gilles Lemay

J.S.

lundi 21 mars 2011

Lancement de la nouvelle année - Ensemble, bâtissons notre avenir!

Bonjour, chers frères et chères soeurs en Jésus Christ!

Bienvenue sous le nouveau jour du blog «Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?». Le décor a été changé pour que la méditation et la réflexion se fasse comme un voyage dans l'univers de notre foi. Malheureusement, je n'ai pas de nouveau collaborateur à vous présenter pour le moment. Peut-être qu'au cours de l'année s'ajoutera une ou un collaborateur spécial, le temps d'un article ou d'une réflexion.

Le thème que je propose pour la prochaine année est «Ensemble, bâtissons notre avenir!». Je crois que c'est assez simple à comprendre que pour bâtir un monde, ce n'est pas seul qu'on y arrivera. J'ai besoin de vous, chacun et chacune, qui venez chercher votre source de prière, ici. Faites connaître le Christ autour de vous. C'est lui qui nous donne la vie, l'amour. Il nous a aimé le premier, comme je l'ai souvent exprimé. C'est à nous maintenant d'aimer nos frères et nos soeurs. Saint François d'Assise disait : «Évangélise tout les jours de ta vie. Quand tu en auras besoin, utilise la parole.» Je crois que cela veut tout dire que ce n'est pas par la parole d'abord qu'on nous associera au Christ, mais par nos gestes envers nos prochains. Et c'est dans l'unité que cela se fait. Si quelqu'un vous remercie pour un service rendu, dites-lui que c'est Jésus qui l'a fait en passant par vous. Ne cherchez pas à prendre les honneurs pour vous, mais pour le Christ.

Alors, mes frères, mes soeurs, je vous invite à bâtir notre avenir ensemble. Un avenir de paix, de joie et d'amour. Par nos gestes en premier, et nos paroles par la suite, nous pourrons y arriver.


Ô Père, que mes actions te louent en pleine assemblée. Que mes paroles témoignent de ton amour au milieu de mes frères et soeurs. Que ton Nom règne pour l'éternité.

AMEN!

J.S.

lundi 21 février 2011

Le crucifix

Bonjour à vous, chers frères et chères soeurs dans le Christ Jésus.

Depuis quelques temps, un événement survenu dans la ville de Saguenay, au Québec, a soulevé tout un tolé, tant du côté laïc que du côté croyant-pratiquant. Suite à une plainte posé par un citoyen de la ville, et à la demande du Tribunal des droits de la personne, le conseil municipal a dû enlever le crucifix de sa chambre de conseil. Maintenant, c'est le maire de la ville, Jean Tremblay, qui a amené la cause en cour supérieur.

M. Stéphane Laporte a écrit un très beau texte qui s'intitule: "Le crucifix" . Il pose un regard sur le crucifix qui est non-religieux, mais en même temps, non-laïc. Disons qu'il y pose un regard objectif tout simplement, en tant que symbole, ni plus, ni moins. Seulement, cela a tellement de sens que même une personne pratiquante peut s'y reconnaître.

Voici le lien qui vous permettra de lire cet article:
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/stephane-laporte/201102/19/01-4372027-le-crucifix.php

Bonne lecture et Bonne réflexion!



J.S.

dimanche 13 février 2011

Une saint Valentin pas comme les autres!

Ah! la saint Valentin! La fête annuelle de l'amour. On s'offre des cadeaux, des cartes, des fleurs. On devient plus affectueux. Un petit souper aux chandelles pour terminer la journée. On célèbre le couple et le mariage. Seulement, avons-nous oublié le vrai sens de la fête avec cette ultra-commercialisation de nos sentiments? Il y a une raison pour laquelle on a fait de cette journée, celle des amoureux. Et cette raison, elle s'appelle saint Valentin. Deux hommes: un prêtre, un évêque, un seul but: rendre les amoureux heureux et faire découvrir l'amour de Dieu! D'exemplaires témoins de l'amour du Christ, ils désirent que cette amour rayonne sur nous tous. Je dresserai ici un portrait des deux hommes.

Tout d'abord, Valentin, évêque au IIIe siècle, sous l'Empereur Claudius II, était un amant de l'amour-charité. Sans amour, il aurait cessé d'exister. Il affirmait que l'amour du Christ devait passer avant la dévotion impériale, ce qui lui valut la haine de l'empereur. Bref, les temps étant durs, les guerres, difficiles, Claudius conclut que les célibataires faisaient de meilleurs guerriers puisqu'il n'avait pas d'attache familial. Il bannit donc la célébration du mariage. Toutefois, Valentin n'était pas d'accord avec lui. Il continua de célébrer l'union des jeunes amoureux en cachette. Il affirmait qu'interdire le droit d'union entre les amoureux interdisait aussi le droit pour ceux-ci d'exprimer leur amour mutuel. Il considérait aussi les mariages bien vécus dans l'amour comme le principal chemin pour le couple d'atteindre la sainteté. Cela vint à se savoir par l'Empereur Claudius qui le fit emprisonné, torturé et décapité un 14 février.

Ensuite, Valentin le prêtre, avait une vocable de guérison. Un passionné de l'amour que Jésus avait envers les malades. Il existe deux versions assez similaires de guérison qu'on attribue à l'intercession de Valentin. La première fut celle du fils d'un certain Craton à Terni, en Italie. Celui étant philosophe, avait de la difficulté à saisir les raisons qui poussait les gens à croire en Jésus Christ. Un jour, son fils devint malade et il alla demander l'aide de Valentin. Celui-ci lui dit que s'il voulait que son fils guérisse, qu'il devait croire en Jésus. Alors, Valentin pria si fort que le fils de Craton guérit de sa maladie, faisant ainsi de toute la maisonnée de Craton, une maisonnée de croyant. La deuxième guérison fut celle de la fille d'Astérius, juge à Rome, qui devait s'occuper du cas de Valentin après sa condamnation. Sa fille était aveugle depuis deux ans. Il dit à Valentin que si celui-ci réussissait à rendre la vue à sa fille, qu'il se convertirait, ainsi que toute sa parenté. Deux guérisons, deux résultats similaires. Lui aussi était un ardent défenseur du mariage sous Claudius II. C'est pour cette raison qu'il était condamné.

Deux hommes avec un grand pouvoir de séduction, portant le même nom, dans le même pays, à environ la même époque, ayant un seul et même but: faire découvrir l'amour de Dieu autour de nous. Alors, avant même de penser à ce qu'on devrait acheter à notre valentin ou notre valentine, rappelez-vous que si vous le faites, c'est par amour. SURTOUT! Ne vous laissez pas impressionner par la petitesse d'un cadeau puisque le plus important, ce n'est pas le cadeau comme tel, mais l'amour qu'il transporte. L'amour est plus fort que tout, même que la mort. Jésus nous la prouvé! Il s'est donné aux mains de ses bourreaux pour nous aimer jusqu'au bout, jusqu'à nous sauver de la mort! Je pense que le plus beau cadeau qu'on peut se faire, c'est donner sa vie pour ceux qu'on aime.

En cette fête de la saint Valentin, je veux vous exprimer tout mon amour que j'ai pour chacun de vous. Un amour, non pas que passionnel, mais un amour inconditionnel. Un amour de charité. Un amour fraternel. Et je vous souhaite à tous et à toutes que Dieu vous regarde et qu'Il vous aime éternellement!


Valentin, évêque 


Valentin, prêtre

J.S.