Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

mardi 27 décembre 2011

Un enfant est né

Noël est venu sur la terre: un enfant est né. Pas n'importe lequel. C'est le Fils de Dieu, le Sauveur promis depuis des millénaires! Il est là, dans nos crèches, depuis samedi minuit. Humble parmi les humbles. Pauvre parmi les pauvres. Et ce, malgré sa grandeur et sa majesté! Quelle humilité!

Les bergers furent les premiers à le reconnaître. Pourtant, ils n'étaient pas les mieux vus dans la société. Et Dieu a décidé de se montrer à eux en premier. Aujourd'hui, ces bergers, ce sont eux qui manquent d'amour, d'honnêteté, de miséricorde, de respect et d'humilité envers leurs frères et leurs soeurs qui sont dans le besoin. Ils font les braves aux yeux des hommes. Mais, dans leur coeur, il y a un immense chagrin. Un immense vide qui ne demande qu'à être rempli. Ce vide, c'est le besoin de se savoir aimé. C'est pour cela que Dieu nous a rendu visite.

Mes frères, mes soeurs en Jésus, reconnaissons dans cet enfant qui repose dans l'extrême pauvreté celui qui est venu nous combler d'amour, de paix et d'espérance. Reconnaissons dans cet enfant l'immensité de l'amour de notre Père céleste. Rendons grâce à ce dernier pour sa grande bonté. Chantons-lui les louanges qu'il mérite. Acclamons-le au plus haut des cieux devant les hommes de la terre pour que tous croient en lui et soient sauvés. Car le meilleur témoignage qu'on pourra rendre à Dieu, c'est notre joie d'avoir un Père si bon, si grand et si beau.

Reprenons ensemble, en choeur et avec ferveur, ce chant magnifique que les anges entonnent depuis deux milles ans :


Gloria in excelsis Deo! Et in terra pax hominibus bonae voluntatis!
 Gloire à Dieu au plus haut des cieux! Et Paix sur la terre aux hommes qu'Il aime!

 Même si la fête est souligné le 25 décembre, je vous souhaite un très joyeux temps de Noël, qui se continue jusqu'au dimanche de l'Épiphanie!

Jonathan Sonier
concepteur

lundi 19 décembre 2011

4e dimanche de l'Avent

Voici, avec un peu de retard, l'Évangile du 4e dimanche de l'Avent. Cet Évangile est celui de l'Annonciation qu'on lit le 25 mars et le 8 décembre de chaque année, parce qu'il est un point tournant dans notre vie de baptisés et de croyants. En effet, c'est dans cet épisode que Marie accepte de devenir la mère de notre Sauveur. Et c'est ce oui qui nous a sauvé. Ce oui qui nous invite à croire dans l'espérance et dans l'attente d'un monde meilleur.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'. Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l'ange la quitta.

Voici quelques pistes de réflexion:

-Est-ce que je suis capable de ressentir l'appel de Dieu à devenir son fils/sa fille dans notre monde qui va si vite?...

-Quels sont les signes qui me prouvent que Dieu m'appelle?...

-Quelle est ma réponse à cet appel? Pourquoi?...

-Est-ce que je suis angoissé face à cet appel? Pourquoi?...

-Est-ce que je laisse le Seigneur m'habiter?...

-Quelles sont les difficultés qui empêchent le Seigneur de me visiter?...

-Comment vais-je recevoir le Seigneur lorsqu'il reviendra?...

-Comment vais-je le recevoir dimanche prochain dans la fête de sa Nativité?...


Si ce n'est pas déjà fait, je nous recommande de rencontrer un prêtre pour recevoir le sacrement du pardon. C'est un excellent moyen pour mieux se préparer à la fête de Noël. Cela nous libère le coeur du fardeau de nos fautes pour laisser place à cette joie immense que nous procure l'accueil du Sauveur dans nos vie. D'ici là, je vous souhaite une bonne continuité dans votre préparation SPIRITUELLE à Noël. Que cette fin d'Avent vous redonne espérance et qu'elle ravive votre foi en notre Dieu très bon et plein d'amour!

Bonne réflexion!

J.S.

dimanche 11 décembre 2011

3e dimanche de l'Avent - La joie de notre coeur

Voici l'Évangile de ce troisième dimanche de l'Avent, tel que je l'ai promis. Vous trouverez, comme à l'habitude, des pistes pour votre réflexion personnelle. Vous pouvez aussi méditer à partir d'un extrait de l'Évangile. Il ne reste plus que deux semaines de préparations avant Noël et il est important et nécessaire de se préparer adéquatement au niveau spirituel pour accueillir notre Sauveur en nos coeurs. Rappelez-vous que nous ne savons ni le jour, ni l'heure qu'il reviendra. Soyons prêt!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.



Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.

Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

Voici quelques pistes de réflexion:

-Comment est-ce que je rayonne la joie de mon baptême à travers mes actions et mes paroles?...

-Suis-je un bon témoin pour mes frères et mes soeurs de l'amour du Père? Si oui, comment je m'y prends? Sinon, comment puis-je m'améliorer?...

-Est-ce que je suis conscient(e) que le Règne de Dieu est proche?...

-Comment je me sens à l'approche de la fête de la Nativité? Pourquoi? Y a-t-il des raisons matérielles ou spirituelles qui me font sentir comme cela?...

-Comment je me prépare pour célébrer ma joie à cette grande fête?...

-Est-ce que je prévois assister à la célébration de Noël? Si oui, avec qui et où? Sinon, pourquoi?...



Bonne réflexion!

J.S.

jeudi 8 décembre 2011

8 décembre- Solennité de l'Immaculée-Conception

En ce 8 décembre, nous célébrons la solennité de l'Immaculée-Conception de la Vierge Marie. C'est une journée bien spécial pour les religieux et les religieuses, les évêques, les prêtres et les diacres, puisqu'il s'agit d'un temps où ils réitèrent leur oui à Dieu pour le service de son peuple. Comme baptisé(e)s, nous sommes également appelés à redire oui à notre baptême et à ce qu'il engendre chez nous. Je vous laisse l'Évangile de cette belle fête. Cette Évangile est également celui de l'Annonciation de notre Seigneur Jésus. Il porte attentivement notre regard sur le oui de Marie à l'annonce de la conception d'un enfant très spécial : le Fils de Dieu lui-même qui vient pour sauver les hommes. Remarquez bien que Marie fait preuve d'une grande humilité et d'une certaine naïveté aussi face à cette annonce. Mais cette naïveté n'est pas mauvaise, puisqu'elle fait en sorte que la Vierge s'abandonne toute entière à Dieu pour que s'accomplisse à travers elle la parole de l'Ange et fait confiance aveuglément en son Seigneur pour ce qui suivra. Bonne lecture!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.



L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'. Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.

Voici quelques intentions de prières:

Pour les femmes qui apprennent la venue d'un nouvel enfant...

Pour les religieux et religieuses qui consacrent leur vie à l'oeuvre du Royaume et qui ont dit OUI à l'appel du Seigneur...

Pour nos évêques, nos prêtres et nos diacres qui travaillent ardemment à la vigne du Seigneur...

Pour les séminaristes en cheminent en vue du presbytérat afin que leur oui soit sincère et profond dans la volonté de Dieu...

Pour de nouvelles vocations sacerdotales...

Pour les nouveaux baptisés qui ont dit oui au baptême...

Pour nos communautés chrétiennes qui continuent d'oeuvrer à faire connaître le Christ et son amour...

Et enfin, prions tout spécialement pour les Églises diocésaines et paroissiales qui sont sous le patronnat de la Vierge Immaculée:
-L'archidiocèse de Québec, Qc
-Le diocèse d'Edmunston, NB
-Le diocèse de Saint-Jean, NB
-La province ecclésiastique d'Ottawa comprennant les diocèses de Hearst, Pembroke et Timmins, Ont
-La province ecclesiastique de Montréal comprennant les diocèses de Joliette, Saint-Jean-Longueuil, Saint-Jérôme et Valleyfield, Qc
-Le diocèse de Saint-Boniface, Manitoba
-Les paroisses Immaculée-Conception de Pokemouche et Rivière-du-Portage du diocèse de Bathurst, NB
-etc.

Dieu, veille sur nous. Comble nous de ta grâce, de ta miséricorde et de ton amour. Raffermis notre oui à notre baptême pour que nous devenions de véritables témoins de notre relation filiale qui nous lie à Toi pour toujours.

Amen.

J.S.

lundi 5 décembre 2011

Voici un très beau texte que j'ai trouvé sur Facebook. C'est à lire!

LES YEUX DE L'AMOUR
Un adolescent vivait seul avec sa mère et ils avaient une relation
privilégiée. Bien que Le fils passe toutes ses parties de football
assis sur le banc, sa mère était toujours dans les estrades pour
l'encourager.
Elle ne manquait jamais une partie. Au début du secondaire, il était
encore le plus petit de sa classe et sa mère, tout en continuant à
l'encourager lui fit comprendre qu'il n'était pas obligé de jouer
au football s'il ne voulait plus jouer. Mais comme il adorait le football,
il décida de continuer.
Il était bien décidé à faire de son mieux à toutes les pratiques et espérait
qu'on finirait peut-être par le laisser jouer un peu plus tard. Tout au
long de son secondaire, il n'a jamais manqué une seule pratique ou partie,
mais dut se contenter de réchauffer le banc. Fidèlement, sa mère était
toujours dans les estrades et avait toujours des mots d'encouragement pour lui.
Lorsqu'il fit son entrée au collège, il décida de tenter sa chance aux
essais afin d'être accepté comme recrue. Tout Le monde était certain
qu'il ne serait jamais accepté, mais il réussit. L'entraîneur admit
qu'il le gardait sur la liste parce qu'il participait de tout coeur à
chaque pratique, ce qui, par le fait même, avait un effet motivateur
sur ses coéquipiers.
Lorsqu'il apprit qu'il avait été accepté, il fut si content qu'il courut
au téléphone le plus près pour l'annoncer à sa mère.
Elle partageait son enthousiasme et reçut des billets de saison pour
toutes les parties de l'équipe du collège. Ce jeune athlète tenace ne
rata aucune pratique au cours de ces quatre années, mais ne fut jamais
appelé à jouer dans un seul match.
C'était maintenant la fin de la saison de football junior et comme
il arrivait sur le terrain en courant, quelque temps avant le grand
match des éliminatoires l'entraîneur vint à sa rencontre,
un télégramme à la main.
Le jeune homme lut le télégramme et devint silencieux. Une grosse boule
lui nouait la gorge lorsqu'il annonça à son entraîneur : 'Ma mère est
décédée ce matin. Est-ce que je peux manquer la pratique aujourd'hui? '
L'entraîneur posa doucement son bras autour de ses épaules et lui dit :
'Prends congé pour le reste de la semaine, fiston. En fait, tu n'as même
pas besoin de revenir pour la partie samedi prochain. '
Le samedi suivant, la partie ne se déroulait pas bien du tout. Au troisième
quart, alors que l'équipe traînait de l'arrière par 10 points, un jeune
homme silencieux se faufila dans Le vestiaire et revêtit son équipement.
Lorsqu'ils le virent arriver en courant, l'entraîneur et les coéquipiers
furent abasourdis de Le voir de retour si tôt.
Entraîneur, s'il vous plaît, laissez moi jouer. Je dois absolument jouer
aujourd'hui. » lui dit-il. L'entraîneur fit semblant de ne pas l'avoir entendu.
Il était hors de question qu'il fasse jouer son pire joueur pendant un
match aussi crucial. Mais Le jeune homme insista et finalement, ayant pitié
de lui, Le coach accepta. « OK, tu peux y aller. »
Quelques minutes plus tard, l'entraîneur, les coéquipiers et tous les
spectateurs dans les estrades n'en croyaient pas leurs yeux. Ce jeune
inconnu, qui n'avait jamais joué auparavant, faisait exactement tout ce
qu'il fallait & correctement. L'équipe adverse n'arrivait pas à l'arrêter.
Il courut, bloqua et plaqua comme une étoile. Son équipe remontait la pente.
Le pointage fut rapidement à égalité. Dans les dernières minutes de jeu,
il intercepta une passe et courut sans s'arrêter et marqua le point gagnant.
Les spectateurs sautaient de joie. Ses coéquipiers le portèrent sur leurs épaules.
Des applaudissements comme on en n'avait jamais eu.
Finalement, une fois que les estrades furent vides, et que les joueurs eurent pris leur douche et quitté Le vestiaire,l'entraîneur remarqua Le jeune homme assis en silence dans un coin. Il lui dit : « Fiston, je n'arrive pas à y croire. Tu as été fantastique. Dis moi ce qui t'est arrivé? Comment as-tu fait? »
Les yeux emplis de larmes, IL regarda l'entraîneur et lui dit : « Vous savez
que ma mère est décédée cette semaine, mais saviez-vous qu'elle était aveugle? »
Il avala avec difficulté et s'efforça à sourire : « Ma mère est venue à toutes
mes parties, mais aujourd'hui, c'était la première fois qu'elle pouvait
me voir jouer et je voulais lui montrer que j'étais capable de bien jouer. »
Souviens-toi TOUJOURS DE CECI
Quelqu'un EST très fier de toi...


Quelqu'un pense à toi...


Quelqu'un se fait du souci pour toi...


Quelqu'un s'ennuie de toi...


Quelqu'un veut te parler...


Quelqu'un veut être avec toi...


Quelqu'un espère que tu n'as pas de problèmes...


Quelqu'un espère que tout ira pour le mieux pour toi...


Quelqu'un désire que tu sois heureux...


Quelqu'un a très hâte de te voir...


Quelqu'un t'aime tel que tu es...


Quelqu'un est content de t'avoir comme ami...


Quelqu'un veut que tu saches qu'il sera toujours là pour toi...


Quelqu'un a besoin de ton soutien...


Quelqu'un a besoin de savoir que tu crois en lui...


Quelqu'un te fait confiance...


Quelqu'un se souvient de toi en entendant une chanson...



(COMMENTAIRE PERSONNEL)

Ce quelqu'un c'est Dieu, notre Père, qui nous demande de mettre sa confiance en lui. Même si parfois, on a l'impression qu'il est loin de nous, qu'il ne nous regarde pas, c'est à ce moment qu'il est le plus proche de nous, qu'il est derrière nous. Dieu veut notre bien-être. Il veut nous aimer. Nous aimer inconditionnellement, ne l'oubliez jamais.

J.S.

dimanche 4 décembre 2011

2e dimanche de l'Avent - Préparons les chemins

Bonjour, chers frères et chères soeurs dans le Christ!

Nous sommes déjà rendus au deuxième dimanche du temps de l'Avent. C'est sous le thème de la préparation que nous entamons cette nouvelle semaine. Voici l'Évangile du dimanche, comme promis!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,1-8.



Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route. A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »

Voici quelques pistes de réflexion:

Dans ma vie de baptisé(e), comment j'accueille les signes du Seigneur pour notre temps?...

Comment je prépare le retour du Seigneur?...

Comment pourrais-je mieux m'y préparer?...

Est-ce que je vis conformément ce que la vie de mon baptême exige?...

Suis-je confirmé(e) par l'Esprit Saint dans les actions que j'accomplis?...

Est-ce que je travaille à faire connaître le Seigneur et son amour aux gens qui m'entourent? Si oui, comment? Sinon, comment pourrais-je y remédier?...

Est-ce que je m'accepte comme pécheur, pécheresse?...

Comment je perçois le pardon de Dieu dans ma vie?...

Cette semaine, est-ce qu'il y a une célébration communautaire du pardon avec confessions individuelles? Si oui, est-ce que je compte y aller? Sinon, pourquoi je n'y compte pas y aller?...


.....


Bonne réflexion!

J.S.

vendredi 2 décembre 2011

Trouver un sens

En ce temps de l'Avent, il est bon de se rappeler le vrai sens de la fête de Noël. Et ce texte de M. Stéphane Laporte, collaborateur spécial de La Presse, mieux connu comme étant un juge à l'émission Star Académie, nous aide à le faire. Je vous souhaite un excellent temps de réflexion sur le sens qu'a Noël pour vous.

.....

Les vitrines des magasins sont toutes décorées. Le compte à rebours a commencé. On a moins d'un mois pour acheter tous les cadeaux qu'il nous faut acheter. Pour envoyer toutes les cartes qu'il nous faut envoyer. Pour aller à tous les partys où il nous faut aller. Pour décorer le sapin qu'il nous faut décorer. Pour recevoir toute la famille qu'il nous faut recevoir. Pour donner à toutes les guignolées auxquelles il faut donner.
Et durant ce tourbillon de figures imposées qu'on appelle le temps des Fêtes, jamais on ne prendra le temps de se demander: pourquoi on fait tout ça? On ne se pose tellement pas de question, on est tellement dressés, on est tellement programmés qu'on ne sait même plus ce que l'on fête. Pas grave...
Le pape du Vatican nous dit que l'on fête Noël.
Le pape du Plateau-Mont-Royal nous dit que l'on fête décembre.
Alors, on fête...

Comme Stromae dirait, alors on danse...
Même si on en n'a pas vraiment envie. Les gens embarquent dans le traîneau du temps des Fêtes, en n'ayant hâte que d'une chose: que la promenade finisse au plus sacrant. Qu'on se retrouve au plus vite après les Rois et que la vie normale reprenne son cours. Pourtant, ils vont décorer leur maison, ils vont acheter des cadeaux à tout le monde, ils vont sortir, ils vont recevoir, ils vont s'étamper un sourire dans la face mais sans que cela ne leur procure le moindre bonheur. Le temps des Fêtes est une tâche. Un mal nécessaire. Comme le dentiste et l'impôt. C'est pas joyeux Noël, ni joyeux décembre. C'est coûteux Noël, coûteux décembre.
Il y a dans toute cette abondance de lumières, de bébelles et de bouffe, un grand absent: le sens. Quel sens donnons-nous à nos actions du temps des Fêtes? Euh... J'sais pas... Et vous?

C'est plate, si on pouvait l'acheter au magasin, le sens, ce serait fait. On pourrait le cocher sur notre liste. On a trouvé un sens. Next! Mais trouver un sens, ce n'est pas aussi simple que de trouver un centre de table.

C'est pour ça qu'on est si nostalgiques des Noëls de notre enfance. Des Noëls blancs, des Noëls purs. Tout avait un sens. On fêtait le petit Jésus né dans une étable, à minuit, la nuit de Noël. On avait tous une crèche dans la tête. Et on voyait la scène comme si les caméras de CNN avaient été là. Le petit bébé dans la paille, sa maman vierge qui le contemple, le père bienveillant qui les surveille, l'haleine du boeuf, de l'âne et de l'agneau qui les réchauffe et l'étoile qui brille tout en haut servant de GPS aux rois mages qui accourent porter des cadeaux.

Et il était né pourquoi, le petit Jésus? Pour sauver le monde. Ça, c'était du sens! Fêter Noël, c'était fêter notre Sauveur. Méchante bonne raison de décorer et de faire cuire la dinde. Un sauveur, ça ne naît pas tous les jours. Bon d'accord, il ne nous avait pas sauvés au complet encore mais il était censé revenir finir la job.
On apprenait cette histoire-là à l'école comme on apprenait que deux et deux font quatre. C'était vrai. Point final. Alors on y croyait ou on coulait.

Aujourd'hui, on n'apprend plus cette histoire-là à l'école. On pourrait l'apprendre à l'église, mais on n'y va plus. On y va seulement à Noël. Parce que... parce que c'est sur notre liste: les achats, le party de bureau, la messe de minuit. Le prêtre en avant nous raconte la vieille histoire de notre enfance. Et soudain, on a la boule de Noël pognée dans la gorge. On est émus. On a même de la peine. On s'ennuie du temps où on y croyait. Du temps où ce n'était pas une fable. Du temps où c'était vrai.
Au fond, c'est ce qui manque le plus à Noël: le vrai. Et là, je ne parle pas du sapin. Je parle de nous.

Vivrez-vous un vrai Noël ou un Noël artificiel?
Le temps des Fêtes est devenu une copie du temps des Fêtes d'antan. On fait les mêmes affaires. On pose les mêmes guirlandes. On écoute les mêmes chansons. Sans y croire vraiment. On fait semblant.

Noël est un revival. On ne fête pas le présent. On fête un souvenir. On ne fête pas une naissance. On fête un mort.
Avant d'entrer dans la ronde folle, si on prenait le temps de trouver un sens à nos gestes.
Dans notre vie actuelle.

Faire de Noël ou de décembre, si vous préférez, la fête des valeurs humaines. La fête de la générosité et de l'honnêteté. Les seules valeurs qui peuvent toujours nous sauver.

Encore faut-il avoir le coeur à les fêter...


Stéphane Laporte, collaboration spéciale La Presse.