Tout d'abord, Valentin, évêque au IIIe siècle, sous l'Empereur Claudius II, était un amant de l'amour-charité. Sans amour, il aurait cessé d'exister. Il affirmait que l'amour du Christ devait passer avant la dévotion impériale, ce qui lui valut la haine de l'empereur. Bref, les temps étant durs, les guerres, difficiles, Claudius conclut que les célibataires faisaient de meilleurs guerriers puisqu'il n'avait pas d'attache familial. Il bannit donc la célébration du mariage. Toutefois, Valentin n'était pas d'accord avec lui. Il continua de célébrer l'union des jeunes amoureux en cachette. Il affirmait qu'interdire le droit d'union entre les amoureux interdisait aussi le droit pour ceux-ci d'exprimer leur amour mutuel. Il considérait aussi les mariages bien vécus dans l'amour comme le principal chemin pour le couple d'atteindre la sainteté. Cela vint à se savoir par l'Empereur Claudius qui le fit emprisonné, torturé et décapité un 14 février.
Ensuite, Valentin le prêtre, avait une vocable de guérison. Un passionné de l'amour que Jésus avait envers les malades. Il existe deux versions assez similaires de guérison qu'on attribue à l'intercession de Valentin. La première fut celle du fils d'un certain Craton à Terni, en Italie. Celui étant philosophe, avait de la difficulté à saisir les raisons qui poussait les gens à croire en Jésus Christ. Un jour, son fils devint malade et il alla demander l'aide de Valentin. Celui-ci lui dit que s'il voulait que son fils guérisse, qu'il devait croire en Jésus. Alors, Valentin pria si fort que le fils de Craton guérit de sa maladie, faisant ainsi de toute la maisonnée de Craton, une maisonnée de croyant. La deuxième guérison fut celle de la fille d'Astérius, juge à Rome, qui devait s'occuper du cas de Valentin après sa condamnation. Sa fille était aveugle depuis deux ans. Il dit à Valentin que si celui-ci réussissait à rendre la vue à sa fille, qu'il se convertirait, ainsi que toute sa parenté. Deux guérisons, deux résultats similaires. Lui aussi était un ardent défenseur du mariage sous Claudius II. C'est pour cette raison qu'il était condamné.
Deux hommes avec un grand pouvoir de séduction, portant le même nom, dans le même pays, à environ la même époque, ayant un seul et même but: faire découvrir l'amour de Dieu autour de nous. Alors, avant même de penser à ce qu'on devrait acheter à notre valentin ou notre valentine, rappelez-vous que si vous le faites, c'est par amour. SURTOUT! Ne vous laissez pas impressionner par la petitesse d'un cadeau puisque le plus important, ce n'est pas le cadeau comme tel, mais l'amour qu'il transporte. L'amour est plus fort que tout, même que la mort. Jésus nous la prouvé! Il s'est donné aux mains de ses bourreaux pour nous aimer jusqu'au bout, jusqu'à nous sauver de la mort! Je pense que le plus beau cadeau qu'on peut se faire, c'est donner sa vie pour ceux qu'on aime.
En cette fête de la saint Valentin, je veux vous exprimer tout mon amour que j'ai pour chacun de vous. Un amour, non pas que passionnel, mais un amour inconditionnel. Un amour de charité. Un amour fraternel. Et je vous souhaite à tous et à toutes que Dieu vous regarde et qu'Il vous aime éternellement!
Valentin, évêque
Valentin, prêtre
J.S.
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