Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

dimanche 27 novembre 2011

L'Avent - 1er dimanche

Nous sommes entrés officiellement depuis ce dimanche matin dans le temps de l'Avent. Ce temps se veut préparatoire à la fête de Noël, mais aussi pour nous redonner espoir que le Seigneur va revenir comme il l'a dit. À chaque dimanche, je mettrai ici l'Évangile avec quelques pistes de réflexions. De plus, pour vous indiquer le nombre de semaines passées, je publierai la couronne de l'Avent que j'ai moi-même conçu à l'aide de Paint. Le thème cet année est : "L'heure est venue; fais-toi proche!" Bon temps de l'Avent!

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,33-37.



Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment. Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »

Voici quelques pistes de réflexions:

Suis-je prêt à accueillir le Seigneur?...

S'il arrivait demain, comment l'accueillerais-je?...

Comment je pourrais mieux me préparer à la venue du Seigneur?...

Pourquoi j'espère de voir, un jour, notre Seigneur?...

Comment perçois-je le retour du Christ?...



Et voilà! Bonne réflexion!

J.S.

vendredi 25 novembre 2011

Les yeux fixés sur Jésus

Dès demain soir, nous entrerons dans une nouvelle année liturgique. En effet, nous serons dans le temps de l'Avent, un temps d'espérance et de salut. Pour nous y préparer, j'ai décidé de faire le résumé de la retraite dont les séminaristes et moi-même avons vécu la fin de semaine dernière, c'est-à-dire du 18 au 20 novembre 2011, avec Soeur Rita Gagné, o.s.u., comme prédicatrice, sur le thème "Les yeux fixés sur Jésus". Cette retraite annuelle du Christ-Roi nous prépare justement à entrer dans le temps de l'Avent avec un regard sur l'avenir.

Tout d'abord, pour réellement entrer dans la démarche d'une retraite comme celle-là, il faut demander une grâce, mais pas n'importe laquelle. Cette grâce, c'est celle du repos dans la prière. C'est de retrouver cette dimension verticale de notre être que nous perdons quand nous sommes dans le monde, cette dimension de transcendalité. Par la suite, Sr Gagné nous a invité à entreprendre le douloureux, mais beau, chemin de l'amour, lequel a entrepris Jésus lui-même et qui l'a conduit jusqu'à la croix. Ce n'est pas rien! Le Christ nous a aimé au point de se laisser mourir sur une croix, comme un malfaiteur, alors qu'il essayait d'établir la paix dans le monde. Quand Jésus nous appelle à prendre son joug, ce n'est pas une torture, mais un instrument de paix qu'il nous demande de prendre, c'est notre identité d'enfants de Dieu. Tous nous le sommes. Que nous soyons d'une autre confession religieuse ou qu'on ne croit tout simplement pas en Dieu. Lui, croit en nous, et si nous sommes capable d'aimer et de reconnaître que nous sommes aimés, c'est tout ce qui compte à ses yeux.

Par la suite, nous avons vu les trois visages de Jésus, Prêtre, Prophète et Roi, et nous avons essayé de nous les approprier. Le premier, celui de prêtre, nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir prêtre à notre façon dans le monde, parce qu'être prêtre est d'abord un appel à être témoins de Dieu dans notre monde. Nous sommes donc appelés à aider nos frères et soeurs à reconnaître que Dieu les aime et que rien ni personne ne peut leur enlever cet amour. Et cela ne pourra se réaliser pleinement que si nous devenons de véritables "entrepreneurs" relationnels, c'est-à-dire des êtres de relations. Il faut aussi être capable de reconnaître que Dieu est en relation avec chacun de nous et de voir comment il l'est avec moi, et avec les autres. Comme Zachée et le paralytique au bord de la piscine, nous avons à reconnaître dans les chercheurs spirituels la présence de Dieu et de son amour. Avec Jésus, osons aller loger chez les Zachées de notre monde et aidons les paralytiques qui nous entoure à retrouver la paix et le bonheur qu'ils ont perdu en se coupant de Dieu.

Le deuxième visage de Jésus, Prophète, nous rappelle l'importance de la Parole. Comment puis-je être témoin de la Parole de Dieu pour mon monde? pour les gens qui m'entourent? Comment moi-même je me laisse toucher par cette Parole? Pas par une Parole dépassée, mais une parole toujours plus d'actualité, comme jamais elle ne l'a été. "Si tu savais le don de Dieu, tu puiserais aux sources vives" dit Jésus à la Samaritaine. Cette source, c'est la Parole qui fait vivre. Une Parole qui aime, qui parle d'amour. Mais pour reconnaître cela, il faut se laisser déranger intérieurement par cette Parole. Quand on regarde attentivement les prophètes de l'Ancien Testament, ils étaient tous fortement contestés par les païens. Pourquoi? Parce qu'ils venaient déranger. Or, ces prophètes avaient raison et ils parlaient vrai! La preuve: Ce qu'ils ont dit et prophétisé est arrivé. Ne reste que la dernière prophétie à se réaliser, celle du retour du Christ dans la gloire de son Père.

Cette gloire, Jésus la possédait déjà sur terre par son troisième visage, celui de Roi. Pas un roi dur et méchant comme il en fait souvent allusion, mais un roi au service de l'amour et de la paix. Ce service, c'est celui de nos frères et de nos soeurs auxquels nous nous devons de porter cette attention particulière de la relation. Ce n'est que dans la relation que nous pourrons faire réellement communauté et que nous pourrons vraiment nous aimer les uns les autres. La relation, c'est d'être capable de dire à l'autre ce que nous pensons vraiment de lui ou d'elle, même quand ce n'est pas facile, pour aimer profondément et être capable de pardonner les erreurs. Le Royaume de Dieu, c'est celui de l'amour, certes, mais aussi celui de l'accueil. Nous nous devons d'accueillir l'autre dans ses blessures, dans ses pauvretés. Sans relations, ceux qui souffrent vont souffrir encore, ceux qui peinent vont peiner encore. Mais si nous acceptons de faire relation et d'accueillir l'autre, nous pourrons les soulager et les consoler.

En terminant, s'il y a un mot pour caractériser cette retraite, c'est "relation". Parce que la relation est ce qui compte le plus pour qu'un jour le Royaume s'installe réellement sur cette terre. Si nous voulons devenir d'excellents Prêtres, Prophètes et Rois, comme le Christ l'a été lui-même, nous nous devons de mettre les relations interpersonnelles au centre de nos vie, pour partager l'amour de Dieu, sa Parole qui fait vivre et ses dons de guérisons qu'il nous a confié.

Amen!

J.S.


Seigneur, aide-moi à accueillir l'autre dans ma vie, pour que ton amour passe à travers moi et le touche profondément.

mardi 22 novembre 2011

Réflexion de l'année?

Bonjour à toutes et à tous.

J'ai lu cette semaine une lettre d'opinion publiée dans Le Devoir provenant d'une auteure très bien connu et qui a remporté un prix littéraire prestigieux, il y a quelques-années. Cette lettre m'a fait réagir en portant plus loin ma réflexion sur notre société d'aujourd'hui. Je vous invite à aller la lire à l'adresse suivante:

http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/336143/libre-opinion-religion-et-manque

Bonne réflexion! Vous m'en donnerez des nouvelles.

J.S.

vendredi 11 novembre 2011

Jour du souvenir, jour de paix

Le 11 novembre est un jour bien particulier au Canada. Nous nous souvenons de ceux qui ont fait la guerre pour la liberté de notre pays et pour la paix dans le monde. Ces gens, ce sont nos anciens combattants et nos soldats d'aujourd'hui, ainsi que ceux qui sont disparus dans la tourmente.

Partout à travers le pays, les gens se rassembleront en mémoire de ces valeureux et courageux qui se sont battus pour nous. Les radios prendront une minute de silence à 11h. Tous s'arrêteront un temps pour se souvenir. À Ottawa, il y aura une cérémonie en présence des membres du gouvernement. On déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu.



Ô Père très bon et tout-puissant, regarde ces hommes et ces femmes qui se sont battus et qui se battent encore pour que nous restions libre et pour rétablir la paix sur terre. Bénis-les et protège-les de tout mal. Qu'en ce jour où nous faisons mémoire d'eux, Seigneur, Tu entendes nos prière qui te supplie de réinstaller la paix au milieu de nous. Que la discorde qui règne soit réglé, que la haine se transforme en amour et que ta bonté vienne nous sauver de la misère. Que les peuples se réconcilient et que plus jamais il n'y ait de guerre.

Dieu, Tu es notre Père et sans fin nous te louerons pour ta bonté et ton amour.

Amen.

J.S.

jeudi 10 novembre 2011

La création

Quand on pose la question de la création, il y a deux catégories de savants qui se crêpent le chignon en tentant de faire valoir sa propre théorie et d'abolir celle des autres. Je parle bien entendu des scientifiques avec la théorie du Big Bang et des théologiens avec la genèse biblique. Pourquoi ne tenterions-nous pas de concilier les deux théories en une seule, arrangeants les notions de l'une pour qu'elles s'intègrent avec l'autre? Peut-être serait-ce hérétique de le faire, mais on peut quand même essayer de l'imaginer.

Tout d'abord, examinons de plus prêt les deux théories. Je vous recommande de lire les deux premiers chapitres de la Genèse pour mieux comprendre la théorie théologienne. Pour ce qui est de la théorie du big Bang, il s'agit en fait de penser que la Terre se serait formé à partir de poussière galactique. C'est aussi comme cela que serait né les autres planètes et tout le système solaire. C'est par une force que cette poussière ce serait ramassé en boule pour provoquer une explosion qui aurait créé la Terre. Pas bête du tout! Mais! Si l'on regarde attentivement les textes de la Genèse, on remarque plusieurs similarités entre les deux théories.

Au commencement règnait le chaos. Dieu prit la poussière et en fit la Terre. Ensuite, il créa le reste de l'univers, le soleil, les astres, etc. Alors pourquoi l'amalgamme des deux serait impossible? "Oui, mais la Genèse dit que Dieu a créé le monde en 7 jour..." nous répondraient sûrement les scientifiques. "Houston, on a un problème!" Mais non, voyons donc. Ce serait manquer de fidélité aux Écritures. En effet, à plusieurs endroits, surtout dans les psaumes, on fait mention de la durée du temps pour Dieu. "Pour toi, mille ans sont comme hier." "Un jour vaut mille ans et mille ans vaut un jour." Ah! HA! Famili-prix! Donc, pour Dieu, la proportion du temps serait au moins, et je dis bien au moins, mille fois la proportion du temps pour nous.

Alors, si on récapitule, la théorie du Big Bang montre que la terre fut créé par une force, qui, chez les théologiens peut très bien être Dieu. Et le reste de l'univers fut créé semblablement. Les animaux nous viennent de l'évolution, selon Darwin. Dieu crée à tous les jours de notre vie. Par conséquent, les animaux évolue au gré de la création. L'homme descend d'une espèce proche du singe. Pourquoi ne serait-ce pas Dieu qui aurait créé cet homme? On dit qu'au début l'homme était nu. Oui, en effet. Le singe ne l'est-il pas autant, encore aujourd'hui? Pourquoi le fait que l'homme se soit créé des vêtements n'aurait pas un lien avec le péché originel où l'on dit que l'homme s'aperçut qu'il était nu, qu'il eût honte et se fabriqua des vêtements en feuilles?

Quoiqu'il en soit, autant pour les scientifiques que pour les théologiens, il me semble qu'on devrait se pencher davantage sur un consensus afin de créer un enchevêtrement des deux théories en n'oubliant aucun détail afin de réconcilier le monde. De toute façon, rien ne prouve que nous détenons la vérité sur la création! Mais plus encore, qu'est-ce que la vérité?



J.S.