La veuve de Sarepta est une figure présenté par la Bible dans le premier livre des Rois. Cette veuve ayant un fils vit dans une situation de famine extrême et il ne lui reste plus de farine et d'huile que pour faire un petit pain pour elle et son enfant. Après l'avoir mangé, ils mourront. Or, arrive un étranger, le prophète Élie, qui lui demande de l'eau et du pain. Elle lui donne du pain, mais lui indique qu'elle ne peut pas lui faire de pain. C'est alors que le prophète lui fait une promesse d'espérance. Plus jamais elle ne manquera de pain pour elle et son fils.
J'aimerais vous partager cette réflexion de Madame Denyse Mostert sur la veuve de Sarepta. Elle nous rappelle que la famine n'existe pas que là où on manque de nourriture, mais aussi là où Dieu est méconnu, voir pas du tout connu. Bonne réflexion!
UNE VEUVE PATHÉTIQUE QUE CELLE DE SAREPTA…
(1R 17 :7-16)
Il lui reste de quoi faire cuire un dernier pain. Quand il sera mangé elle mourra, seule, avec son fils. Et voilà qu’un homme venu on ne sait d’où, après avoir bu l’eau qu’il lui a demandée la renvoie chez elle.
« N’ai pas peur, dit Élie, va et fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils. » Et l’incroyable promesse : « Car ainsi parle le Seigneur Dieu d’Israël, jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
Il est dans notre monde des famines aussi douloureuses que celle que traverse la veuve de Sarepta. Combien de personnes autour de nous ont à souffrir d’autres faims qu’ils désespèrent de combler ?
Se peut-il que, comme le prophète Élie, nous soyons envoyés vers elles ? Pour briser le cercle de leur solitude, pour ouvrir leur cœur à la confiance en un Dieu qui ne veut laisser se perdre aucun de ses enfants…