Certes, cette année va nous rester gravée dans nos mémoires. Mais, nous pouvons à présent aborder une nouvelle année en laissant tout cela derrière nous. Je ne dis pas qu'on doit oublier, mais plutôt de se rappeler pour ne pas commettre les mêmes erreurs afin de mieux avancer.
2012 est une année qui a fait bien jasée avant même d'avoir vu le jour. Plusieurs spéculent que ce serait la dernière année de l'existence terrestre. Pour ma part, je dis qu'elle doit être une année d'espérance. Car si tel est le cas, dites-vous que nous allons revoir notre Seigneur Jésus dans sa gloire. Mais, lui-même nous a dit de ne pas s'en faire avec le dernier jour, car nous ne savons pas "ni le jour ni l'heure que cela va arriver". Pour l'instant, il suffit de veiller et de prier. L'espérance chrétienne ne doit pas être vécue dans la crainte et l'appréhension, mais dans une joie profonde de se savoir aimé au point qu'un jour, un homme s'est sacrifié pour nous et qu'il reviendra nous rendre la paix. Pas n'importe quel homme! Non! C'est le Fils de Dieu lui-même qui a pris chair de la Vierge Marie, qui est né dans la plus grande humilité, qui a pratiqué la seule et unique loi de l'amour,qui a été mis à mort par les siens qui l'avaient pourtant écouté avec ferveur. Cet homme, nous avons rappelé sa naissance dimanche dernier. Maintenant, nous espérons son retour.
2012 ne peut pas être la dernière année de notre existence. Au contraire, nous avons encore beaucoup trop de chose à apprendre avant de quitter ce monde. Nous ne pouvons pas arrêter tout ici, alors que nous n'avons même pas appris à s'aimer les uns les autres comme des frères et soeurs sans différence, sans richesse et pauvreté, sans maladies et santé, sans statut et rejet de la société. Nous ne pouvons pas terminer notre existence avant d'avoir réappris l'espérance de nos pères, de nos mères, de nos ancêtres qui, depuis 2000 ans, ont espéré. Le problème de notre société est qu'elle a perdu espoir en un avenir incertain, certes, mais immensément beau auprès de notre Père céleste, pour tourner son espérance dans les choses matérielles de ce monde. Combien de personnes voit-on dépressif après la perte d'un objet de valeur? Combien de personnes ce sont suicidé alors qu'elles avaient toute l'aide nécessaire autour d'elles pour les ramener à la vie? Combien de personnes ont tué, volé, violé, déshonoré pour combler leur soif de quelque chose qu'elles n'ont jamais goûté, en pensant que les choses matérielles de ce monde seraient la meilleure solution?
Chers frères, chères soeurs en Jésus Christ, je vous le dis et je vous le jure. Ce n'est seulement lorsque tous auront mis leur espérance en la foi d'un avenir meilleur que nous vivrons heureux et en paix. 2012 est peut-être la dernière, mais je ne m'arrêterai pas de vivre pour elle! Je n'arrêterai pas d'espérer dans la joie! Je n'arrêterai pas de proclamer un message d'amour, de paix et d'espérance! Personne ne pourra m'arrêter de proclamer ma foi en Jésus Christ, parce que c'est lui notre Sauveur. Non, pas seulement parce qu'il est le Fils de Dieu, mais parce qu'il nous a donné une loi nouvelle que si tous vivaient par elle, il n'y aurait plus de guerre, de misère, de pauvreté, d'inégalité, de violence. Pensez-y un instant. La clé de notre avenir et de notre bonheur est en Jésus, notre Sauveur.
J'arrête mon sermon ici, pour vous souhaiter une bonne, heureuse et, surtout, une sainte année 2012, vécue dans l'espérance de revoir la paix sur terre. Et je vous dis à 2013, si Dieu le veut, bien entendu!
J.S.