Bienvenue à toutes et à tous!

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?

Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand, si vulnérable?
Qui donc est Dieu pour se lier d'amour à part égale?
Qui donc est Dieu, s'il faut pour le trouver un coeur de pauvre?
Qui donc est Dieu, s'il vient à nos côtés prendre nos routes?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre coeur à notre table?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s'il n'aime l'homme?
Qui donc est Dieu qu'on peut si fort blesser en blessant l'homme?
(LITURGIE DES HEURES, Hymne, Samedi I au Matin)


Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

Dieu nous aime; il n'attend que ton retour...

dimanche 31 juillet 2011

Pauvre parmi les pauvres

Dans le Nouveau Testament, on décrit Jésus sous diverses facettes. En passant de roi à Sauveur, à Maître, à serviteur, Jésus est un homme qui se tient parmi les siens. Cependant, une des facettes en particulier a retenu mon attention. Jésus est souvent vu au service des pauvres et des malades. Mais que veut signifier au juste cette pauvreté et cette maladie? Bien sûr, on peut prendre ces deux termes au sens littéraire. Dans le Robert, la pauvreté est définie comme étant un état d'une personne manquant de moyens matériels, d'argent ou insuffisance de ressource. La maladie, quant à elle, est décrite comme une altération ou trouble de l'organisme.

Les deux définitions sont très excellentes. En effet, on parle souvent de Jésus comme étant proche des pauvres, qu'il les écoute, qu'il les aime. On le voit aussi soignant les malades, les guérissant de toute infirmité. Seulement, dans notre société moderne, et même à son époque, pouvons-nous reconnaître d'autres formes de pauvreté ou de maladie? C'est cette réponse qui m'intéresse. Bien sûr, il ne s'agit pas d'une thèse ou encore moins d'un travail de recherche. Ce texte est le fruit d'une mûre réflexion.

Tout d'abord, c'est bien beau de parler de pauvreté au niveau matériel, comme monétaire et mobilier, mais il existe une panoplie d'autres pauvretés dans notre monde, qu'on passe devant sans s'y attarder. Il y a des pauvretés qui sont relatives à la naissance, d'autres viennent plus tard au cours d'une vie. Mais la plus importante pauvreté est celle du coeur. Le besoin d'être aimé et d'aimer. Voilà la vraie pauvreté de notre monde d'aujourd'hui.

Nos pauvres qui sont dans la rue sont souvent plus aimés qu'on le croit. Pas des hommes. Pas des femmes. Mais de celui qui nous a aimé le premier. Au fond, ce n'est pas de dire qu'ils sont plus aimer que les riches, mais que ces derniers ne s'aperçoivent pas que leur richesse pourrait servir pour aider ces personnes. Cette richesse, c'est celle de l'amour et du temps. L'orgueil s'est implanté dans notre monde, malheureusement. On a peur de donner! Pourtant, le Christ, lui, n'a pas eu peur de tout donner, même sa vie! Il a donné sa vie pour les affligés et les opprimés! Mais nous, donner, jamais de la vie! Arrêtons d'avoir peur de donner. Donner ne veut pas nécessairement dire donner de l'argent. C'est aussi donner du temps, de l'amour, de l'aide. Pourquoi avoir peur de donner, quand c'est si bon? Un très beau dicton nous dit: "Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir!" Et c'est vrai!

Donner donne de la joie au coeur de celui qui reçoit. Et cette joie est contagieuse, car elle se transmet à celui qui a donné. Essayez-le et vous verrez. La plus importe maladie de notre monde est celle de l'égoïsme. En effet, comment peut-on passer devant la misère sans ressentir aucune émotion? Comment peut-on rester insensible à la pauvreté de nos semblables? Il me semble que si ma situation serait la même que celle de ce pauvre qui agonise dans la rue, j'aimerais beaucoup qu'on me donne un coup de main! Cessons d'être hypocrite! Nous savons tous que la misère nous affecte. Levons-nous ensemble pour réveiller ceux qui dorment. Ou, si c'est nous qui dormons, je lance le crie d'alerte: Réveillons-nous!

Donnons du temps et de l'amour à ceux qui en ont tant besoin! Arrêtons de courir et de faire semblant d'être trop occupé pour voir la misère. C'est peut-être parce que nous avons peur de cette misère qu'on se trouve toujours des excuses pour passer par-dessus.

Je vous le dis, chers frères et soeurs. C'est lorsque cette misère sera enrayé de notre monde qu'enfin la paix du Royaume pourra s'établir!



Ô Dieu Bon Berger, vois tes enfants qui souffrent dans les rues. Vois ceux et celles qui ont faim et soif d'amour. Vois ceux et celles qui ont faim et soif de justice. Viens à leur appel!

Donne-moi la force, ô mon Dieu, d'aller vers mes frères et soeurs qui ont tant besoin de te connaître. Donne-moi le courage de leur annoncer la Bonne Nouvelle.

Ô Toi, la source de Vie, viens à notre secours!

Amen.

J.S.

dimanche 17 juillet 2011

Allez préparer la fête...

Aujourd'hui, il y eut un événement particulier dans la paroisse de Caraquet, Nouveau-Brunswick. Dans un sanctuaire dédié à la grand-mère de notre Seigneur, sainte Anne, a débuté la neuvaine préparatoire à la fête de celle-ci. Plusieurs centaines de personnes y convergent lors des célébrations eucharistiques qui ont lieu à tous les jours à 10h et 20h, à partir du 17 au 25 juillet de chaque année depuis plusieurs décennies. Le 26 juillet, au matin, c'est quelques milliers de personnes qui y viennent célébrer leur foi en Église!Caraquet a d'ailleurs déjà accueilli le Congrès Mondial Eucharistique en 1950 et ce sanctuaire a accueilli quelques dizaines de milliers de pèlerins.

Cette année, c'est le Père Serge Comeau, curé des paroisses environnant Néguac, dans le sud du diocèse de Bathurst, Nouveau-Brunswick, qui nous enseignera sur le thème : "Maître, où demeures-tu? -Venez et voyez..." Déjà, je crois, il en a ébahi plus d'un par son charisme et son don de la parole inspirante. Il sait trouver les paroles pour nous rendre l'espérance de croire en notre Église.

L'horaire des journées est la suivante:
- Du 17 au 24 juillet:
          10h- Eucharistie avec prédication
          14h- Adoration eucharistique
          19h30- Chapelet animé
          20h- Eucharistie avec prédication
- 25 juillet:
          Même chose qu'en haut, sauf avec adoration eucharistique pendant toute la nuit. Il est aussi possible d'acheter des lampions qui brûleront pendant la nuit du 25 au 26 juillet, au coût de 3$. Ces lampions brûleront pour une intention particulière que vous aurez choisi et qui sera inscrit sur le lampion. Un pèlerinage est aussi mis en branle à partir de l'église d'Inkerman vers minuit pour se rendre au sanctuaire pour la célébration solennelle de 10h.
- 26 juillet, jour de la fête:
          10h- Eucharistie solennelle avec Mgr Valéry Vienneau, évêque de Bathurst
          14h- Sacrement des malades
          20h- Eucharistie de clôture
Il est toujours possible de se confesser avant et après les célébrations.

Je souhaite à tous ceux qui y participeront un excellent temps de ressourcement et de recueillement. Que cette neuvaine vous rende espoir et vous donne la grâce de rencontrer Dieu dans son intimité, chez lui.



Ô bonne sainte Anne, priez pour nous qui avons recourt à vous...

J.S.